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Etat et société

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Par   •  13 Janvier 2019  •  Cours  •  3 212 Mots (13 Pages)  •  807 Vues

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LA SOCIÉTÉ, L’ÉTAT, LA LIBERTÉ

(JUSTICE-DROIT)

INTRODUCTION:

Le cours porte sur la société et l’état sans jamais cesser de parler de la liberté. On abordera aussi la question de la justice et du droit (sujet l’année dernière).

L’État est une institution politique, institution que se donne une société pour être gouvernée. Lorsque la société se donne un état pour se gouverner elle se donne un pouvoir politique. La définition de l’état est donc celle du pouvoir politique. L’Etat devient le pouvoir législatif et du pouvoir judiciaire. Ainsi une société pour se gouverné se donne un pouvoir politique qui se définie par le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.

La question est donc de savoir comment fait-on pour que le pouvoir politique ne devienne pas le pouvoir d’un mettre sur son esclave.

Max Weber, Le savant et le politique

Le pouvoir politique a deux dimensions. Dans un ouvrage intitulé Le savant et le politique, Max Weber donne une définition du pouvoir politique : le pouvoir politique est le pouvoir qui dispose du monopole de la violence légitime. Si c’est le monopole cela veut dire que la société ne dispose pas de la violence légitime. Il définit en partie le pouvoir judiciaire.

C’est un droit d’exercer une violence légitime et la violence légitime est une mesure de justice. Cela veut dire que si moi je vous prend votre argent je vous fait violence car je ne suis pas l’état et si l’état vous prend votre argent c’est les impôts. Si je vous prend votre vie c’est un crime si l’état nous condamne à mort et nous prend notre vie c’est une mesure de justice. Si je vous bloque dans votre appartement c’est un kidnapping si l’état nous met en prison c’est une mesure de justice. Ce pouvoir de violence quand il vient de la société est considéré comme criminel alors que quand il vient de l’état, c’est légitime et c’est une mesure de justice.

On ne peut pas comprendre la dimension judiciaire de l’état sans définit sa dimension législative: il peut également créer des lois et imposer à quiconque de respecter ces lois. L’état est donc défini par son pouvoir politique er son pouvoir législatif.

Quelque soit sa forme de la société si elle se donne un état, elle se donne un pouvoir politique défini par un pouvoir législatif et judiciaire.

Thomas Hobbes, le Léviathan

Dans un ouvrage intitulé le Léviathan Thomas Hobbes, philosophe anglais du XVIIIè, dit que le léviathan est la métaphore de l’état: l’état est le monstre de la bible. Prenons une lois que l’on impose, pour Hobbes une loi est une chaîne qui enchaine un individu. Les lois sont des chaînes artificielles, des chaînes au sens métaphorique, qui n’enchaînent pas réellement : par exemple, si on dit « taisez-vous » on peut quand même parler. Toute la question est de faire en sorte que ces chaînes artificielles deviennent des chaînes réelles. Le seul moyen pour qu’aux yeux de chacun ces chaînes soient réelles c’est de susciter la peur. Le désir de désobéir à la loi doit se transformer en désir d’obéir. Par exemple, il faut que notre désire de parler se transforme en désir de se taire. Il faut nous faire comprendre que nous taire est dans notre intérêt. Ainsi le doit l’Etat a le droit de nous faire peur, c’est-à-dire d’exercer une violence légitime. La violence est destiné à ce que dans notre conscience, la chaine artificielle deviennent réelle. Les lois retrouvent alors toute leur autorité et le pouvoir politique peut s’exercer. Ces chaînes ont pour but le bien commun et c’est en ça que le fait de croire en ces chaînes réelles ne fait pas de nous un esclave. La force d’un état est son pouvoir judiciaire: c’est ça qui fait peur. Mais cela ne suffit pas: il faut une adhésion au discours qui n’est pas forcément liée à la peur.

Entre l’état et la société il y a un rapport de pouvoir car l’état contrôle la société. Ce rapport de pouvoir comme tout rapport de pouvoir et un rapport d’inégalité: seul l’état a le droit d’être violent, pas la société. Toute la question est de savoir comment empêcher que finalement la société ou une partie d’entre elle ne devienne pas esclave de l’état. En vertu même de l’inégalité lié a tout rapport de pouvoir il y a toujours le risque que le rapport état-société soit décrit comme un rapport de soumission. On a le pouvoir des parents sur leurs enfants, maître sur leurs esclaves, l’état sur la société. Seul ce troisième pouvoir est un pouvoir politique mais cette relation peut cesser d’être politique. Un rapport de soumission est un rapport politique qui a dégénéré. Comment faire pour éviter cela? Comment fait-on pour que l’Etat n’asservies pas la société? Une fois l’Etat définis par le double pouvoir législatif et judiciaire, comment est-il possible qu’un rapport Etat/ société ne dégénère pas en rapport maitre/esclave

Comment penser un rapport politique qui reste un rapport politique. Qu’est ce qu’un rapport politique?

Cette question se pose nécessairement dès qu’il y a un rapport de pouvoir.

Pouvoir suprême : pouvoir au dessus duquel il n’y a pas de pouvoir. Le pouvoir suprême n’est pas un pouvoir absolue. La question est donc de savoir comment faire pour qu’un pouvoir suprême ne devienne pas un pouvoir absolue.

Entre l’Etat et la société, il y a un rapport de pouvoir qui est un rapport d’inégalité: seul l’Etat a le droit d’être violent. La grande question de la politique est  « Comment empêcher que la société deviennent esclave de l’Etat?». Ce rapport politique reste un rapport politique lorsque l’Etat use de ce pouvoir pour le bien de la société: le pouvoir a pour but le bien commun. En vertu de l’inégalité du pouvoir, il y a un risque pour que ce rapport politique devienne un rapport de soumission. Cette dégénérescence est dû au fait que l’Etat use de son pouvoir à des fins autres que le bien de la société. Le rapport politique n’est pas un rapport de servitude. Ce n’est pas l’exercice du pouvoir qui pose problème mais sa dégénérescence.

Ex: Si l’Etat lève des impôts et qu’ils sont utilisés pour le bien de la société: pas de problème. Mais si les impôts ne bénéficient qu’à une seule partie de la société: il y a un problème puisqu’on ne

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