Est sensé de soutenir que la bonne volonté est la seule chose qui soit absolument bonne ?
Dissertation : Est sensé de soutenir que la bonne volonté est la seule chose qui soit absolument bonne ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gabcedric • 22 Septembre 2016 • Dissertation • 825 Mots (4 Pages) • 833 Vues
Est-il sensé de soutenir que la bonne volonté est la seule chose qui soit absolument bonne ?
Dans la société, on constate qu’il y a des gens qui sont bien intentionné et d’autre qui le sont moins. Se qui nous amène à nous demander s’il est sensé de soutenir que la bonne volonté est la seule chose qui soit absolument bonne ? Tout d’abord, voyons les effets qui favorisent la façon de penser qui dit que la bonne volonté soit la seule chose qui soit complètement bonne. Ensuite, voyons l’idée contraire avec des arguments contre cette idée. Finalement, voyons le meilleur des deux monde.
Tout d’abord, nous pouvons croire que rien n’est bon ni mauvais, tout dépend de la bonne volonté. Prenons en exemple l’intelligence, la richesse et le pouvoir. C’est tout des choses que les gens cherchent à atteindre. Par contre, si cela est utilisé avec bonne volonté il n’y aura pas de problème. Car avec la bonne volonté on ne cherche pas à nuire aux autres avec nos atouts. Cette allée de pensée est en lien avec l’idée de Kant :
«Une action accomplie par devoir tire sa valeur morale non pas du but qui doit être atteint par elle, mais de la maxime d’après laquelle elle est décidée; elle ne dépend donc pas de la réalité de l’objet de l’action, mais uniquement du principe de vouloir d’après lequel l ‘action est produite sans égard à aucun des objets de la faculté de désirer.[1]»
Bref, si une action est fait avec un vouloir de bonne volonté les résultats devraient être favorable et sans contrainte pour personne, car la bonne volonté nous guide vers le droit chemin et nous aide à faire les bons choix pour ne pas nuire à personne. C’est donc la seule chose qui soit absolument bonne, puisque au fond de nous, nous voulons le bien. Mais encore, n’y a t-il que la bonne volonté qui peut déterminer ce qui est bien de ce qui est mal ?
Ensuite, nous savons tous que chaque personne cherche indépendamment la bonne volonté. Par contre, même si l’action est fait par bonne volonté cela ne veux pas dire que c’est nécessairement bien. Une action basé sur la bonne volonté peut arrivé à être mal, même si c’est bien intentionnée. Prenons comme exemple un homme pauvre qui cherche à nourrir sa famille. Il cambriolera le super marché pour être capable de nourrir ses petits. Cette action est basé sur une bonne volonté, car il désir prendre soins de sa famille. Par contre, le fait de voler est mal. Donc, c’est une action basée sur une bonne volonté qui fini par tout de même être une mauvaise action. L’homme en question a écouté son cœur, bref, ses sentiments qui sont le fondement de sa morale. Comme Rousseau l’a dit : « Il est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises, et c’est à ce principe que je donne le nom de conscience.» [2] Pour tout dire, même si la personne est bien intentionnée, cela ne veut pas dire que ses actions seront biens, car se n’est pas la volonté qui dirige les gens, mais plutôt les sentiments qui suivent. Par contre, pouvons-nous vraiment nous baser sur nos sentiments pour arriver au bien ?
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