Est-il possible de modifier le temps qui passe?

Ce texte qui nous est présenté ici a été écrit par Freud et est extrait des « Nouvelles conférences de Psychanalyse » créé entre 1915 et 1917.  Sigmund Freud est un médecin neurologue autrichien mais aussi le fondateur de la psychanalyse qui, comme nous l’explique cet extrait de texte, se définit par l’investigation de l’inconscient. Pour voir quel rôle il joue dans l’esprit  humain, cet extrait mettra en exergue une analyse du fonctionnement de ce dernier en essayant de trouver ses maux. Quelle est la cause première du tourment de l’Homme ?

D’après Freud, la cause de nos problèmes, de notre vie « pas facile » viendrait du fond de notre esprit. Il nous explique que notre « Moi » sans l’harmonisation des trois piliers : « Le monde extérieur », « Le surmoi » et le « ça » aurait du mal à s’épanouir au sein de ce monde. Que pour être heureux, il faudrait la conciliation de ces trois despotes.

Ce texte nous donne donc les clés du bonheur qu’on ne peut que difficilement atteindre par un paradoxe : Celui de servir trois grands alors qu’il est même déconseillé d’en servir deux à la fois. Le « Moi » se sent oppressé par la pression de ces trois maîtres  qui ont des demandes et obligations contradictoires. En effet, il doit respecter les exigences de deux piliers en conflit : le « ça » en cherchant à s’attirer sa libido et le monde extérieur en le faisant revenir à la réalité. Le « Moi » est donc dans une impasse à laquelle s’ajoute le « surmoi », sévère et indifférent aux difficultés opposées par le « ça » et le « monde extérieur ». La difficulté présente ici se définirait par les punitions instaurées par les trois maîtres si ces derniers ne se sentent pas obéis. Par exemple, si le « Moi » se plie aux exigences du « ça » tout en désobéissant au sévère « Surmoi », il recevra de terribles sentiments d’infériorité et de culpabilité et vice-versa avec d’autres sentiments s’il désobéit au « ça ».

Le « moi » doit donc trouver une sorte d’harmonie entre les trois despotes pour ne pas s’attirer la foudre de ces derniers et être malheureux.  

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