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Est-ce un progrès de ne pas croire ?

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Par   •  18 Mai 2021  •  Dissertation  •  2 171 Mots (9 Pages)  •  871 Vues

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SGHIR Yacine TG06

Philosophie

Est-ce un progrès de ne pas croire ?

        La croyance religieuse est un processus mental qu’a une personne en adhérant à une thèse ou bien à une hypothèse qu’elle considère comme la vérité indépendamment des faits ou de l’absence de faits qui pourraient confirmer ou infirmer cette croyance. Les hommes croient en un ou des êtres supérieurs. Nous entrons alors dans un domaine, celui de la religion. La religion occupe une place énorme dans la vie de beaucoup d’individus notamment grâce à leur foi en Dieu. Croire ne serait pas possible si on ne possède pas la foi envers Dieu, car ce système de croyance et de religion est basé sur des ressentis personnel et intime. Ici on associe le terme croire et celui du progrès. On peut définir le progrès par l’avancement, ou encore le fait de s’améliorer ou de se transformer pour devenir meilleur que celui qu’on est. Le progrès est souvent synonyme de quelque chose de positif et nous confère un ou plusieurs avantages. Donc est-ce que croire nous permet de nous améliorer ? de se développer ? ou bien au contraire, est ce que croire en Dieu serait un frein dans notre avancée ? Cela revient à nous dire si la foi est un moyen de progresser ? Croire est-ce un fardeau ou un signe de croissance ? Ou bien Est-ce que notre infériorité face a un être supérieur, est-ce positif ou bien quelque chose de néfaste ? Tout d’abord nous nous demanderons si la religion est bénéfique dans notre avancée (progrès). Ensuite nous verrons si ces croyances nous freinent dans ce progrès.

        Tout d’abords nous allons voir si la religion est bénéfique dans notre évolution. Premièrement il faut savoir que l’étymologie du mot religion vient du verbe « religare » qui signifie relier et s’attacher. On peut donc référer cela au lien qui unit les croyants entre eux : l’existence des églises soit des communautés structurées de croyants car on ne croit rarement seul, et il semblerait même que l’on croît mieux quand on est plusieurs. On a alors un « collectif » qui amène à la croyance en Dieu. On peut donc penser que la collectivité nous amène plus haut. Le « collectif » permet souvent d’obtenir de meilleurs résultats et serai donc un progrès. Cependant, on remarque que l’on croît selon les autres et non selon nous car les croyants de nos jours se basent sur des écrits tel que la Bible qui témoigne les actes et les miracles qu’aurait fait Jésus dans le passé. Donc on croît selon des faits qui nous ont été racontés et non sur quelque chose que l’on a vu directement. Sauf que si on continue dans cette idée on va sortir du cadre religieux car selon Descartes dans le Discours de la méthode , l’existence de Dieu est un vérité métaphysique encore plus certaine qu’une vérité mathématique car si on reprend la définition de Dieu qui dit qu’il est un être parfait supérieur à tous, alors il ne présente aucun manque et donc il possède l’existence car si on lui enlève l’existence alors on remet en question sa perfection : sa perfection implique son existence. Sauf que selon Pascal, si on démontre son existence alors on a plus besoin de croire donc la foi est évacuée.

Alors la religion ne repose pas sur une recherche de preuves mais elle s’adresse plutôt au cœur et repose sur la foi. Donc si on croît en un être supérieur possédant toutes les qualités existantes et à qui on reconnaît une transcendance irréductible, alors cela ne peux que nous être bon et donc aller dans le sens de notre évolution et de notre progrès. Donc, il peut sembler que l’essence de la religion se trouve moins dans son objet (Dieu) que dans le caractère transcendant et sacré qu’on qualifie alors comme divin, et donc dans la relation qu’on entretient avec cet objet justement en tant qu’il est transcendant.

De plus, la religion nous entraîne à faire le bien pour pouvoir accéder au paradis éternel. Alors, on essaye de se rapprocher d’un état jugé parfait puisqu’on cherche toujours à faire bien les choses. Donc en soit on essaye de devenir des êtres parfaits comme Dieu, et c’est là qu’intervient réellement la foi et la religion car elles nous permettent d’être guidés dans le droit chemin afin d’être le plus proche possible de la perfection sans pour atteindre la perfection de Dieu. Donc si on atteint tous ce stade, alors nous sommes voués à progresser et non à régresser car si tous le monde fait le bien volontairement alors on sera toujours tirés vers le haut. Donc, on arrive limite à une relation où la religion est le parent et les croyants l’enfant car le parent dit à son enfant de toujours faire le bien et si il accomplie cette tâche alors il sera récompensé : le paradis pour les croyants. Sauf que cela amène à un problème, si tous le monde fait le bien uniquement dans un but précis, alors ils ne font pas réellement le bien : on fait ça en échange de ça, ce n’est pas un bien qui vient du cœur comme la voudrait la religion et la foi : on a un problème de morale. Alors, si on se force, nos actes ne sont pas sincères même si ils sont biens, donc on ne peux pas progresser et dans ce cas là la religion n’est pas bénéfique au progrès elle en est tous le contraire. Donc, on peut se demander si la foi ne se réduit pas à une simple soumission aveugle à une communauté et aux pratiques qu’elle impose, comme faire le bien pour aller au paradis ?

Dans cette deuxième et dernière partie on va s’intéresser au fait que les croyances religieuses freinent dans notre avancée. Tout d’abord on a premier problème, la religion nous affirme que Dieu existe et que démontrer son existence est contraire à la foi. Cependant d’un point de vu d’une personne non religieuse, cela amène à un questionnement. En effet croire en un être supérieur ne suffit pas pour faire tous ce qu’il recommande. Il faut que son existence soit prouvée car l’affirmation de son existence semble nécessaire puisqu’elle rendrait intelligible l’ensemble du réel ainsi que ses recommandations. Néanmoins on s’écarte alors du caractère religieux de Dieu, donc la religion ne réside pas dans le savoir mais dans la croyance. Sauf que cela pose un deuxième problème, qui est le fait de croire aveuglement : on croît en ce que l’on nous dit mais en ce que l’on voit donc en ce que l’on sait. Si on sait alors on peux juger si cela peux nous permette de progresser tandis que si on croît les paroles des autres, on est sûr de rien, c’est un avis purement impersonnel donc qui dans la plupart des cas cela ne nous est pas bénéfique. Car on nous dit que faire le bien nous conduira au paradis or personne ne l’a jamais prouvé donc Dieu est incertain pour tous et on peux même rejoindre point de vue de Kierkegaard dans Le Concept qui dit que le cœur de la foi et la religion sont synonymes de scandale car si il peut y avoir foi, c’est parce que cette foi est scandaleuse au regard de l’exigence de vraisemblance et du bon sens. Tout acte authentique de foi irait contre ce que la raison nous permet d’affirmer, il faudrait croire alors même qu’on devrait avoir toutes les raisons de ne pas croire. En résumé, il dit que la religion nous force à croire en des choses même si on les juge négatives. Donc on en déduis que de ce point de vue là, que la religion est quelque chose de péjoratif sur notre vie et donc par découlement quelque chose qui ne nous permet pas de progresser. En exemple, si on se retrouve en face d’une grotte et qu’on sait qu’il y a un danger on y va pas car notre raison nous fait prendre conscience que cela peux nous être négatif, donc on évolue dans notre esprit. Tandis que si on nous dit qu’il n’y a aucun danger, alors qu’on voit le danger mais qu’on y va quand même alors on est très crédule et cela nous rabaisse et nous empêche de progresser puisque si on croît en tout ce que l’on nous dit alors nous ne sommes que des pions d’un être que l’on juge transcendant, qui n’existe peut-être pas et à qui l’on obéit au doigt et à l’œil : Dieu nous dit de faire le bien si on veut accéder au paradis éternel cependant nous ne sommes par sur de ce qui existe dans l’au-delà. Donc pour progresser il vaut mieux savoir que croire, de plus , la religion ne repose pas sur la foi mais plutôt sur la raison, donc on peux se demander si la foi religieuse est irrationnelle, qu’elle nie la raison au risque de devenir insensée et de se dégrader en simple superstition ou en crédulité ? La foi renvoie à une relation verticale entre Dieu et les croyants, cette relation est peut-être qualifiée de « douloureuse » étant donné que Dieu (qui est au cœur de la religion) ne parle pas et n’apparaît pas. Donc comme vu précédemment, la foi doit se raccrocher à des intermédiaires entre elle et son objet (cœur de la croyance) : c’est le rôle des Écritures mais également des églises, qui la transmettent. La solitude du croyant devant insupportable face à l’absence réel de Dieu, il cherche d’autres croyants qui le confortent dans ses pensées, donc la foi n’est une relation directe et exclusive à Dieu, elle a besoin d’un intermédiaire dans cette relation : c’est le rôle du témoin. Cela s’applique aussi à d’autres croyances non religieuses comme le père Noël. Quand nous sommes enfant, on croît en lui car nos parents et la société nous disent qu’il existe et vu notre jeune âge nous sommes très vite convaincus, on croît sans même avoir vu ni savoir. D’un autre côté on peut rentrer dans un caractère sectaire : la base d’une secte c’est de croire en ce que le directeur appelé « gourou » dit, cependant ses affirmations sont peut-être fausses personne le sait donc on peux dire que l’on croît naïvement car ce que l’on nous dit peut très bien être fait de manière à nous contrôler afin d’avoir un pouvoir sur nous : le fait que les croyants doivent faire  le bien pour accéder au paradis peut être considérer par certain comme un autre moyen que l’État utilise afin d’éviter que sa population ne se divise et que la paix collective et la solidarité soient de mises et non le chaos. De ce fait si on nous pousse à croire une divinité ou en un être qui peux être non religieux (papa Noël, petite souris…), on exerce une influence qui ira forcément à l’encontre de nos désirs et de nos volontés donc cela nous nuira et nous empêcheras de progresser dans le bon sens car on pression constante venu d’un être que l’on juge transcendant alors qu’il n’a potentiellement aucun pouvoir sur nous, comme le confirme Kant dans Réponse à la question : « qu’est-ce que les Lumières ? » , où il énonce que cette confiance peut alors vite se pervertir en crédulité, soumission à l’autre, refus de penser par soi-même, faiblesse d’esprit qui se laisse guider de l’extérieur. Donc en résumé si on base notre vie sur des croyances et  que l’on effectue tout ce qu’elles nous disent de faire alors on dépend d’elle on est un peu l’esclave de ces dernières : un esclave est sans cesse rabaisser par son maître donc il ne progresse pas n’évolue pas.

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