Est-ce que la mondialisation représente vraiment un progrès pour l’humanité ?
Mémoire : Est-ce que la mondialisation représente vraiment un progrès pour l’humanité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar badr2106 • 27 Avril 2017 • Mémoire • 2 709 Mots (11 Pages) • 1 037 Vues
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Est-ce que la mondialisation représente vraiment un progrès pour l’humanité ?
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La mondialisation est aujourd’hui un thème qui agite beaucoup les esprits dans les pays en voie de développement (PVD) qui se sentent dans l’ensemble menacés par cette perspective. En effet, loin d’être un phénomène exclusivement économique, la mondialisation a des répercussions politique, culturelle et sociale.
Avec nos courtes mémoires, nous aurions donc oublié que par nature et depuis ses origines, l’homme est, échange et marché, producteur et consommateur, sans cesse en recherche de besoin à satisfaire, de profit à récolter, davantage comparatifs à exploiter. Et au fur et à mesure que se développe notre connaissance de l’humain, des temps les plus reculés jusqu’à nos jour, on découvre qu’il n’a eu de cesse d’élargir son horizon, de transcender les frontières, de chercher ailleurs et de transformer sa curiosité en marchandise. Sans remonter trop loin on peut affirmer que la mondialisation, date de cinq siècles déjà. C’est alors que l’homme s’est lancé à la découverte du monde et a entrepris de le structurer à son profit. Il convient de se demander si cette mondialisation représente vraiment un progrès pour l’humanité ?
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La mondialisation a notamment supprimé le temps de réflexion, donc de la sagesse et de la sérénité. Toutefois, l’homme mondialisé n’est pas si différent de l’homme d’avant. Pourtant, comparés aux bienfaits et aux chances qu’elle porte avec elle, surtout pour les pays pauvres et en retard qui doivent brûler les étapes pour faire accéder leurs citoyens à un niveau de vie convenable. Il n’en demeure pas moins vrai qu’elle représente une chance unique de progrès pour l’humanité.
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- Les risques de la mondialisation
11- Forme d’interdépendance entre les hommes
- Les chances et les menaces
21- Les chances
22- Les menaces
- Solidarité et pauvreté mondiale
31- Le combat contre la pauvreté mondiale.
CONCLUSION
- Les risques de la mondialisation
Il est indéniable que cette mondialisation fait courir des risques à des pays dont ni la technologie, souvent inexistante, ni la couverture scolaire, qui laisse plus de la moitié des citoyens dans l’analphabétisme, ne permettent de relever ce nouveau défi : bousculés dans des économies traditionnelles et dans des cultures anciennes et parfois frustes pour certaines, bon nombre de PVD risquent l’effondrement politique sous les coups de butoir d’une population mise aux abois.
En fait, il faut rappeler que cette mondialisation qu’avance aujourd’hui à pas de géants, trouve son origine économique dès les premières réunions de 1947 à Genève où 128 nations mirent en place le GATT, qui s’attaquait aux protections en remettant en cause les droits de douane et les systèmes de quotas. Cette « globalisation » de l’économie amène progressivement la suppression des barrières douanières et met en concurrence les produits de qualité souvent moyenne des PVD avec les marchandises des grandes sociétés des pays riches aux normes éprouvées. Découvrant la dure loi de la concurrence, artisans et employés des PME (Petit Moyen Entreprise) seront sans doute les premières victimes de cette mondialisation.
Lorsque l’on sait qu’au Maroc, par exemple, on estime que 95% des entreprises ne sont fait que des PME , PMI (Petit Moyen Industrie). On mesure aisément l’ampleur du phénomène pour ce pays lorsque les accords de Barcelone battront leur plein. A cet égard, les salariés des PME.PMI des pays de tiers monde feront les frais de cette levée des barrières douanières puisqu’il y a fort à craindre que les gouvernements de ces pays mettent en place, comme le souligne Jean-Marc SIROËN dans critique internationale du mois d’avril 2000 : »des pressions accrues sur les salaires et les conditions de vie, par un relâchement des normes de sécurité et d’environnement, par une complaisance à l’égard des politiques des firmes d’états et des monopoles privés ».
Ce raz de marée économique sera de plus incontestablement accompagné d’une remise en question culturelle qui peut s’avérer tout aussi dévastatrice. Perte des repères et des valeurs traditionnelles sentiments d’agression morale et d’attaque contre les préceptes religieux par l’imposition de pseudo modèles standardisés ne répondant pas aux coutumes ancestrales dans les PVD de culture chrétienne ou musulmane, amèneront des hommes et des femmes en difficultés finacières à penser voir la disparition délibérée de leur civilisation. Or, aujourd’hui la majorité des habitants des PVD restent attachés à celles-ci et, ne réclament pas le statut de « citoyen du monde », pensent en fait comme Saint EXUPERY que « une civilisation est un héritage des croyances, de coutumes et de connaissance, lentement acquises au cours des siècles, difficiles parfois à justifier par la logique, mais qui se justifient d" elles même, comme des chemins, s’ils conduisent quelque part, puisqu’ils ouvrent à l’homme son étendue intérieure. ». après avoir résisté durant des armées, les PVD cèdent les uns après les autres à l’invasion des antennes paraboliques et à l’introduction d’Internet. Désormais, fellah retirés au fond de l’Atlas, gardiens de la révolution des faubourgs de Téhéran ou simples coolies des quartiers de Pékin, peuvent se retrouver en contact permanent avec des mœurs et des modes de vie qui jouent indifféremment le rôle d’aimant et de repoussoir. Si l’on en juge par les sempiternelles grèves et manifestations des « diplômés chômeurs » marocains, par le sans emploi de 40% de la jeunesse algérienne et par le délabrement quasi général de l’Afrique subsaharienne on ne peut que rester dubitatif sur la facilité avec laquelle les gouvernants de ces pays conduiront leurs peuples dans les années à venir. Victimes de l’affaiblissement inéluctable de la notion d’état face à des capitaux internationaux volatils dont la puissance peut parfois influer directement sur les décisions politiques de certains pays, les chefs d’états seront les boucs émissaires d’une situation qui leur a échappé il y a déjà bien longtemps, alors que tous se comportaient selon une attitude décrite par PAUL VALERY : « nous entrons dans l’avenir à reculons, ce genre de mouvement a eu jadis son utilité et quelques heureux résultats, mais l’écrevisse elle-même a dû y renoncer. ». les conséquences de la mondialisation économique et ses retombées culturelles et économiques sont le terreau sur lequel s’élève aujourd’hui les extrémismes de tous poils, dont l’islamisme dans certains pays est la représentation la plus visible et la plus sanglante.
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