Est-ce un devoir de s'aimer ?

  L'amour selon Descartes « une passion qui peut naître en nous sans que nous apercevions en aucune manière si l’objet qui en est la cause est bon ou mauvais », il semble difficile de penser qu'il est de notre devoir de ressentir quelque chose de fort sans nous en apercevoir Si aimer c'est ressentir des sentiments pour quelque chose ou quelqu'un, comment commander ses sentiments ? Mon affection et mes penchants ne seraient donc pas entièrement sincères puisque dictés par le devoir. Nous verrons dans ce devoir est-ce un devoir d'aimer ? Le devoir est une obligation morale que l'on se donne consciemment, si j'affirme qu'aimer est un devoir, je me verrai dans l'obligation de le faire. Cet amour deviendrait alors une contrainte, puisque ce que l'on doit faire s'oppose à ce que l'on désire faire. Le véritable amour serait ce qui résulte d'une attitude opposée au devoir, une affection spontanée vers un quelque chose qui trouve importance à nos yeux, ou bien on serait en train d'aimer une personne car on n'était pas capable dans aimer plusieurs. Peut-on alors dire qu'il y a en effet un devoir d'aimer tout autre, ou nous devons oublier l'idée de devoir est laisser nos sentiments décidés de l'amour qu'il va envoyer a tout le monde. En effet en disant devoir aimer tout le monde cela nous éloigne et nous envoie un sentiment de dégout car nous nous efforçons d'aimer mais cela revient a dire que si nous aimons pas tout le monde de la même manière cela veut dire que nous rejetons le principe d'égalité.  

Nous verrons tout d'abord que le devoir d'aimer semble essentielle car pour aimer une personnel faut être conscient des différences qu'elles possèdent . Mais cela nous amènera à penser que l'amour par devoir est peut transformer l'amour qui est normalement sincère et spontané .

Tout d'abord, pour être moral, je me dois d'aimer mon semblable. En effet si l'on veut être moral, c'est à dire être suivre la justice et non l'injustice il faut considérer chaque être comme égal à nous même, et la morale suppose donc qu'il faut tendre vers un amour commun. Il faut aimer son prochain même en étant conscient de ses défauts, le respecter et le considérer comme égal à soi-même tout en sachant  ce qu'il peut faire dans sa vie .Aimer est donc un devoir : une mère se doit d'aimer son enfant, et si par malheur il est démontré qu'elle n'aime pas sa progéniture, la société crie au scandale. L'amour des enfants devrait donc être inné pour les parents. Nous n'avons pas besoin de nous poser la question si nous devons aimer notre fils ou pas puisque nous devons l'aimer coûte que coûte. aimer notre prochain pour Kant, c'est aimer « l'humanité représentée par lui », aimer ce qui fait de lui notre semblable. Qu'importe ce qu'il ait fait et ce qu'il est, il est humain et donc digne d'être aimé.

Le sujet implique également que non seulement il faudrait aimer autrui, mais qu'en plus il serait de notre devoir de nous aimer nous-mêmes. Loin de l'égoïsme ou le fait d'être Narcissique, cet amour signifierait avoir une estime de soi permettant de nous rendre une image de nous-mêmes aussi jolie que possible . A première vue pourtant, l'idée de s'aimer inutile bizzard. Mais il semblerait qu'il faut s'aimer un minimum et que cet amour de soi vraiment la, puisqu'il est facile de penser que la vie de quelqu'un qui se trouve moche est bête soit une vie déplaisante. Il faut alors être capable de se trouver des qualités pour se mettre en avant. Si l'image que nous nous faisons de nous-même est en grande partie faussée par notre subjectivité, elle peut tout de même nous aider à nous aimer nous-même, et ce même si toutes les conditions qui feraient notre bonheur complet ne sont pas respectées.

De plus il est impossible d'aimer les autres si on ne s'aime pas soi-même, donc le devoir d'aimer impliquerait que nous nous devons d'aimer en premier puis aimer les autre . En effet comment donner aux autres ce que nous ne possédons pas nous-mêmes ? Pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même, et pour s'aimer soi-même, il faut aimer les autres. Pour aimer les gens, il faut savoir aimer l'unique puisque cet unique fait partie de cette indissociable masse d'être humains que nous avons pour devoir d'aimer. S'aimer mènerait alors à la possibilité d'avoir une vraie relation avec les autres en diffusant autour de nous la sensation d'amour.

Il y aurait donc un devoir d'amour, non seulement envers autrui, mais aussi envers nous-mêmes. Ainsi l'amour de soi et l'amour des autres sont nécessaires et que l'un va avec l'autre .Ainsi si ont suivrait la thèse de Berkeley sur son livre "De l'obéissance passive" Il serait injuste de désobéir de l'obligation de s'aimer serait applicable à tout le monde.

De plus le devoir de s'aimer permettrai la prospérité de la société et éviterait non seulement les guerre et les disputes mais aussi assurerait la prospérité des génération et des l'espèces    

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