Est-ce-que la perfectibilité de l’homme n’est pas à l'origine de tous ces malheurs ?
Dissertation : Est-ce-que la perfectibilité de l’homme n’est pas à l'origine de tous ces malheurs ? . Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar enzo Babaud • 3 Octobre 2021 • Dissertation • 1 011 Mots (5 Pages) • 582 Vues
Enzo Question de réflexion
Babaud
TB
La perfectibilité semble être un mot commode pour parler des perfectionnements dont l’homme est à la fois l’objet et le sujet. Elle est le signe de tous les changements survenus dans l’histoire et de toutes les capacités que l’homme a déployées pour s’élever au-dessus de sa condition originelle. De ce point de vue, elle ne peut que refléter le succès d’une évolution historique en perpétuelle ascension, susciter la fierté des hommes qui contribuent à cette avancée, et celle de ceux qui en bénéficient. Sa naissance au cœur du siècle des Lumières symbolise d’autant plus la prise de conscience de cette faculté propre à l’homme, en cette ère où le progrès de l’espèce s’impose comme une réalité intangible. Pourtant Rousseau paraît ne pas suivre le sens du courant lorsqu’il établit la première définition de la perfectibilité dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Et va se poser la question suivante : est-ce-que la perfectibilité de l’homme n’est pas à l'origine de tous ces malheurs .
Balzac a dit "L'expérience s’achète avec le malheur”, nous pouvons faire le lien entre “perfectibilité” et “expérience”. La perfectibilité c’est d’après Rousseau la capacité humaine à évoluer. L’expérience c’est le mot qui désigne l’ensemble des connaissances qu'une personne a pu acquérir durant sa vie, nous pouvons retrouver le mot expert dans celui-ci. Le lien entre perfectibilité et expérience se trouve dans le fait d’acquérir une connaissance, de progresser donc d'évoluer. Mais comment l’homme évolue-t-il ? L’être humain se caractérise par sa volonté libre, laquelle l’entraîne à changer, à « s’améliorer ». Dans le détail, la perfectibilité ne procède pas de l’usage de la raison, car l’homme « sauvage » de l’état de nature ne se perfectionne pas volontairement en réfléchissant ou en acquérant des connaissances et de l’expérience. Pour Rousseau, l’homme évolue parce que des passions l’agitent, qui sont issues des impulsions de la nature. Ce qui peut nous amener tout droit au péché de la gourmandise, et que peu importe les croyances de chacun nous savons tous et toutes que la gourmandise est l’un des pêché les plus répandue et dangereux. L’homme serait amené à se servir de la connaissance et de cette envie d’évoluer comme drogue, il l’en serai indépendamment dépendant puisque la perfectibilité ne serait pas de la propre volonté de l’homme , il ne pourrait pas s’y soustraire, comme nous pouvons le voir dans des séries télé ou film ou le chercheur en oublie même à manger et devient fou par la suite. Si les méchants dans les déssin animé sont le plus souvent en quête d’évolution par exemple avec la méchante reine qui cherche à être plus belle que blanche neige ce n'est pas par pur hasard, si cela arrive c’est que le metteur en scène cherche à nous faire rendre compte que vouloir être le plus proche de la perfection, vouloir être le plus perfectible peut nous apporter des malheurs, car nous savons tous que la méchante reine ne finis pas par gagner a la fin. N'oublions pas qu’à l’époque de Rousseau une question se posait sur toutes les lèvres, Dieu existe-t-il ? Pourquoi parler de Dieu, on pourrait faire le liens avec celui-ci car Dieu serait la perfectibilité incarné, la chose qui puisse être la plus parfaite, dans la bible il nous ait montré que la perfectibilité est bien la cause de tous les malheurs de l’homme, dès le commencement l’homme a essayer, a voulu expérimenter, avoir pour connaissance le goûts d'une pomme, il a voulu évoluer. Mais l’évolution et la connaissance nous apportent-elle que du malheur?
...