Emile ou de l'éducation, Rousseau
Dissertation : Emile ou de l'éducation, Rousseau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azouz ryad • 26 Mars 2017 • Dissertation • 1 036 Mots (5 Pages) • 5 197 Vues
Jean-Jacques Rousseau , Emile ou de l'éducation, livre II, 1762
introduction
Ce texte de Jean-Jacques Rousseau extrait de Émile ou de l'éducation a pour thème la recherche du bonheur en abordant la notion d'apparence et d’éducation. Ce travail sur le bonheur suggère également une étude de la notion de désir. En effet, la satisfaction des désirs est souvent considérée comme l'un des éléments nécessaires au bonheur. Mais si le désir est un mouvement qui pousse les individus vers des objets alors que le bonheur est un état stable de bien-être, le bonheur et le désir sont peut-être contradictoires. Pour Jean-Jacques Rousseau l'opinion pervertie les individus ce qui mène à leurs souffrance , selon lui la société instruit les préjugés à la jeunesse. Si sages leçons profitent à la jeunesse, qu’elle n’estime que la parure, et qu’elle ne juge du mérite que sur le seul extérieur? C'est en deux parties qui présente puis suggère les faits selon lui. Dans la limite des suggestions de Rousseau l’excès, peut-il mener à l'état primitif de l’Homme.
Premier paragraphe
-L’auteur commence tout d'abord par critiquer l’opinion, des faits qui dominent sur le rôle de l'apparence dans la société à laquelle il appartient. Ce premier paragraphe montre sa prise de position par le biais des pronoms personnels de la première personne omniprésent, pour lui c'est une affaire de force; on y instruit le bonheur matérialisé sans raisonnement, ‘’menacer leurs élèves’’, ‘’on vous habillera comme ce petit paysan’’. Nous avons donc à faire aux désirs faux qui mènent au bonheur. Le bonheur, s'il est un état durable, ne peut donc pas être atteint par la satisfaction de tous les désirs, car le propre des désirs est d'être illimités aux nombres de parures. Ces suggestions de Rousseau confirme nos hypothèses que le bonheur est contradictoire au désir, car il voudrait contraindre un individu à se vêtir de la façon la plus incommode, qu’il fut toujours gêné toujours contraint. Ainsi l’insatiabilité du désir est ce qui en fait une souffrance car il renaît sans cesse et l'impossibilité de le satisfaire entraîne le malheur. Autrement dit, le plaisir engendré, le désir comblé, la dopamine est éphémère quand on satisfait un désir la souffrance est renaissante le manque lui est constant. Tel que Rousseau le démontre car il fait ressortir l’état du sujet partagé entre le sentiment de combler un désir, celui de se vêtir tel que l'on lui a instruit tandis qu’un autre désir apparaît aussitôt, être a son aise. De ce point de vue une fois que la société à été créée que les désirs se sont multipliés. Pour Rousseau si l’Homme veut atteindre le bonheur il doit alors retrouver une certaine simplicité dans son existence ce la relève de la solution d’Épicure en effet l’éducation transmise. Cause une différence entre les moyens dont disposent les enfants pour satisfaire leurs désirs et leur nombre, c’est ce que suggèrent Rousseau lorsqu'il présente l'Homme à l'état de nature.
Deuxième paragraphe
Quand Rousseau émet le souhait de rendre son élève tellement l’esclave de son habit doré, ce qui revient à le faire esclave de ses passions. Il montre que sans la raison et
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