J.J. Rousseau, Emile ou de l’Education, III
Fiche : J.J. Rousseau, Emile ou de l’Education, III. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar djkendfkendfkez • 3 Février 2021 • Fiche • 593 Mots (3 Pages) • 761 Vues
FRANÇAIS
- J.J. Rousseau, Emile ou de l’Education, III
Cet extrait a pour sujet les métiers qui sont vus comme ordinaires et qui ne sont pas considérés comme nobles, comme par exemple l’artisanat et l’agriculture. A l’inverse, il dénonce les métiers vus comme nobles, qui d’après Rousseau ne sont pas autant utiles et estimables. Il se bat contre les préjugés comme il le dit ligne 20-21 « Il s’agit moins d’apprendre un métier pour savoir un métier, que pour vaincre les préjugés qui le méprisent ».
Rousseau a plusieurs arguments. Le premier est que les métiers artisanaux ne nécessitent presque aucun matériel, uniquement ses mains « son bagage est bientôt fait : il emporte ses bras et s’en va » contrairement à d’autres métiers. Il va d’ailleurs faire une comparaison avec les laboureurs qui eux dépendent de leur champ « il est aussi libre que le laboureur est esclave : car celui-ci tient à son champ dont la récolte est à la discrétion d’autrui. L’ennemi, le prince, un voisin puissant, un procès lui peut enlever ce champ ». Il va aussi utiliser une périphrase qui accentue cet argument en remplaçant le mot artisanat par « le travail des mains ». Le deuxième argument de Rousseau est que l’agriculture et l’artisanat sont des métiers déjà acquis, qu’ils sont donc faits pour être exercé par l’homme « je ne dis pas à Emile, « apprends l’agriculture » ; il la sait. ». De plus il s’agit de métiers irremplaçables selon lui « « moi je veux lui donner un rang qu’il ne puisse perdre, un rang qui l’honore dans tous les temps ; je veux l’élever à l’état d’homme, et quoi que vous puissiez dire, il aura moins d’égaux à ce titre qu’à tous ceux qu’il tiendra de vous ».
Sa méprise des métiers dits nobles est très visible par plusieurs expressions qu’il emploie « qu’un lord, un marquis, un prince, et peut-être un jour un moins que rien ».
- Montesquieu, Lettres persanes, 30
Cette lettre est un récit de voyage ce que l’on peut voir grâce aux temps du récit : passé simple et imparfait. En effet dès la première phrase le cadre spatial est placé : « les habitants de Paris ». On pourrait presque considérer cette expression comme une périphrase qui permet de poser le cadre spatial. Dans cette lettre il semble faire part de ses observations, observations qu’il fait à partir de tests, ce que l’on peut voir aux nombreux « si » utilisés : « si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres » « si j’étais aux Tuileries, je voyais aussitôt un cercle se former autour de moi » « si j’étais aux spectacles, je trouvais d’abord cent lorgnettes dressées contre ma figure ». Il observe ici qu’il s’est beaucoup fait remarquer. La raison est expliquée quelques lignes plus bas lorsqu’il dit « cela me fit résoudre à quitter mon habit persan ». Il entend par cela que les parisiens se basent uniquement sur l’apparence et sont donc assez superficiels. De plus il démontre par la question que l’on lui a posé « comment peut-on être persan ? » avec l’utilisation de la 3e personne du singulier que les persans et la différence en général sont plutôt méprisés. Ainsi il s’oppose à la population de Paris en faisant une opposition entre le « je » et le collectif « vieillards, hommes, femmes, enfant, tous ». Ainsi cette lettre de récit de voyage se transforme plutôt en une critique de cette société fermée à la différence, méprisante de la différence.
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