Dissertation Henry Mintzberg
Dissertation : Dissertation Henry Mintzberg. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar M4RT1N0 • 28 Octobre 2022 • Dissertation • 1 246 Mots (5 Pages) • 341 Vues
Henry Mintzberg, né le 2 Septembre 1939 à Montréal, est un universitaire en sciences de gestion. Il est notamment connu pour ses ouvrages et nombreux articles sur le management. Il s’est constamment évertué à montrer à quel point le management est bien plus complexe que ce que les idées reçues peuvent laisser penser. Il est le principal représentant de « l’école de la contingence », courant de la sociologie des organisations. Son ouvrage « phare » que toute personne souhaitant s’informer sur les potentielles décisions à prendre au sein d’une organisation devrait lire est « The Rise end Fall of Strategic Planning » paru en 1994. Il fait ses armes intellectuelles à l’Université McGill dont il sort avec un diplôme en génie mécanique en 1961 et obtient également un doctorat en 1968. En parallèle de ses études comportementales au sein des entreprises qui lui font approfondir ses connaissances sur le management, Henry Mintzberg est professeur à l’université. Cet homme restera une figure emblématique du management actuel qu’il essaye de faire évoluer constamment par ses études ainsi que ses écrits.
Pour commencer, nous allons étudier un texte intitulé « Le manager : Mythes et réalités ». Il dénigre au fur et à mesure 4 principaux mythes qui sont les suivants :
- Le manager est un plan méthodique et réfléchi.
- Le manager efficace n’a pas d’obligations régulières à remplir.
- Le cadre supérieur a besoin d’une information globale, que seul un système intégré́ de gestion (SIG) est réellement apte à fournir.
- Le management devient, ou est en passe de devenir une science et une profession.
Mythe 1 :
Le rythme de travail des managers était assez élevé car ils étaient tout le temps interrompus par des employés ou d’autres personnes, l’empêchant ainsi de réaliser les tâches qui lui incombaient sur une période donnée. Que ce soit pour des rendez-vous ou encore des personnes qui viennent lui demander conseil ou poser des questions, Mintzberg juge ces interventions comme répétitives toutes les 9 minutes dans la journée d’après son observation. De plus, même ses temps de pause étaient une fenêtre de tir pour toutes les personnes qui désiraient s’entretenir avec lui, entraînant ainsi une certaine sur sollicitation. Il donne un chiffre qui est relativement choquant « L’étude des agendas de 160 cadres moyens et supérieurs britanniques a démontré qu’ils parvenaient à travailler sans interruption pendant une demi- heure et plus, environ une fois tous les deux jours ». Si on retranscrit littéralement ce que Mintzberg décrit ici, une journée complète de travail type d’un employé : environs 8h de travail, ne serait bouclée par un manager qu’au bout de 32 jours soit plus d’un mois !
Mythe 2 :
La dure réalité à laquelle doit faire face le manager est la suivante : par manque de personnel, il devra effectuer des tâches souvent redondantes par manque de personnel. L’auteur déconstruit cette image de la personne qui délègue et la remplace par celle de celui qui comble les postes où l’embauche n’a pas rencontré le succès, soit par manque de moyen, soit par manque d’offres sur le marché. En plus de ces conditions qui sont tout à fait désagréables pour le manager qui, rappelons-nous, est censé diriger une équipe et subvenir aux besoins de ses employés dans les croyances communes, la figure dirigeante se doit également de faire bonne image aux yeux de se salariés pour le bon fonctionnement de l’entreprise. La citation suivante illustre parfaitement cette idée : « j’ai constaté́ que certaines obligations sociales, telles que recevoir des personnages officiels, distribuer les cadeaux, présider les arbres de Noël, faisaient partie intégrante du rôle d’un PDG. »
Mythe 3 :
Selon l’étude menée par l’auteur,
...