D’après Bertrand Russel, est ce que la philosophie possède vraiment une valeur ? A-t-elle vraiment une importance pour pouvoir philosopher ?
Commentaire de texte : D’après Bertrand Russel, est ce que la philosophie possède vraiment une valeur ? A-t-elle vraiment une importance pour pouvoir philosopher ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manon Graff • 2 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 1 076 Mots (5 Pages) • 413 Vues
Devoir de philosophie.
Le document proposé est un extrait de Problèmes de Philosophie écrit par Bertrand Russel. Ici Russel nous questionne sur la valeur de la philosophie avec le terme d’incertitude. L’incertitude est ce qui n’est pas prévu et ce qui est imprévisible. Par exemple ; savoir quand nous mourrons est une chose incertaine, ainsi que ses raisons. D’après L’auteur, est ce que la philosophie possède vraiment une valeur ? A-t-elle vraiment une importance pour pouvoir philosopher ?
Dans un premier temps, nous verrons comment nous restons prisonniers de nos opinions, de ce nous croyons être certain. Et nous verrons comment l’incertitude est une des bases de la philosophie.
Dans un premier temps, on peut voir que Russel affirme sa thèse qui est que la valeur de la philosophie réside dans l’incertitude. Comme expliquer précédemment l’incertain est quelque chose qui ne peut-être prédit. On ne sait pas ce qui peut arriver demain, c’est quelque-chose d’incertain car nous n’en avons pas la réponse exacte. Nous pouvons tout de même programmer des choses pour le lendemain comme aller à l’école. Même si cela reste incertain car nous pouvons tomber malade ou avoir accident et donc ne pas être en mesure d’aller eu lycée. Russel veut faire comprendre que la philosophie est incertaine mais qu’elle ne peut que l’être si nous nous posons des questions et si nous doutons. Car la philosophie réside également dans le doute et la vérité, de chercher et trouver la vérité en doutant tel la manière de Descartes. Mais la recherche de la vérité elle-même est incertaine. L’auteur nous dit que si nous ne sommes pas dans cette optique et ce contexte nous sommes un « prisonnier » de nos opinions, de ce que nous croyons être la vérité. Et donc, croyant détenir la vérité, comme dans l’allégorie de la caverne de Platon, nous ne cherchons pas à découvrir une autre vérité. La philosophie est et sont les questions que nous nous posons sur nous ou sur d’autres sujets dont nous n’avons pas les réponses, donc pour philosopher il faut être dans l’incertitude d’une question. Par exemple : « Qu’est-ce que le moi ? ». Donc si on enlève l’incertitude à une question, si elle possède une réponse exacte alors nous ne pouvons pas philosopher dessus. Par exemple nous ne pouvons pas philosophie sur les mathématiques qui sont une science exacte et donc nous ne pouvons pas douter que 2+2 égalent 4.
Ainsi, nous pouvons que philosopher sur des questions dîtes ouvertes, donc sur quelque chose d’incertain. Et si nous ne le faisons pas nous restons observateurs du monde et nous ne serons jamais explorateurs de la vérité. Car pensant détenir la vérité, il aura la certitude de ce qu’il avance et ainsi ne se posera pas de question sur ce qu’il croît déjà posséder. On peut le voir dans les prisonniers de la caverne de Platon qui sont prisonniers de leur opinion et de la pensée des autres. Les prisonniers qui ont tous la même opinion sur ce qu’ils voient, ne se questionnent pas plus. Ils ne pensent pas que les choses soient différentes de ce qu’ils pensent. Ces individus auront donc une pensés très scientifique et très « robotiser », i n’y aura pas de places pour des choses qui sortent de leur ordinaire. De plus nous ne pourrons pas essayer de convaincre sans preuve ou sans bons argument un « prisonnier » car il refusera notre opinion sur le sujet. Ne pas douter de certaines choses qui sont incertaines pour d’autres peut donner l’effet d’un sentiment de sécurité. Ces individus sont prisonniers
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