Désirer est-ce souffrir ?
Dissertation : Désirer est-ce souffrir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fabinho • 5 Octobre 2017 • Dissertation • 1 048 Mots (5 Pages) • 1 751 Vues
Le sujet nous invite à nous demander si désirer nous conduit nécessairement à souffrir. L’homme désire et ne se contente pas de ses besoins comme manger, boire ou encore dormir. C’est ainsi qu’il cherche à s’approprier les objets qu’il estime comme bons. Désirer est le fait d’éprouver une tension morale nécessitant une activité de l’esprit qui pousse un sujet vers un objet, qui devient alors objet du désir. Cet objet dit être connu du sujet, mais aussi en être éloigné, car sinon il serait trop simple à atteindre, presque acquis, perdant donc de sa valeur. Il peut être une chose, une personne ou encore une action. L’adverbe “nécessairement” constitue la double négation “ne peut pas ne pas être” et donc constitue une implication logique par voies de conséquences. Souffrir, du latin sufferre de ferre ( porter ) signifie littéralement supporter quelque chose de pénible. Une souffrance peut être physique ou morale et peut être individuelle ou collective. Toujours est-il que nos désirs nous sont propres. Dans le cas où désirer serait nécessairement souffrir, nous serions dans une double position : tourmenteur mais aussi victime de notre souffrance. Est-il donc possible d'être victime de nous-mêmes par les souffrances provenant de nos désirs ? Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? Par essence, désirer implique notre souffrance, mais il serait possible de s’en libérer si on est satisfait de ce que l’on est. Enfin, il faudrait maîtriser nos désirs pour ne pas souffrir. Le sujet nous invite à nous demander si désirer nous conduit nécessairement à souffrir. L’homme désire et ne se contente pas de ses besoins comme manger, boire ou encore dormir. C’est ainsi qu’il cherche à s’approprier les objets qu’il estime comme bons. Désirer est le fait d’éprouver une tension morale nécessitant une activité de l’esprit qui pousse un sujet vers un objet, qui devient alors objet du désir. Cet objet dit être connu du sujet, mais aussi en être éloigné, car sinon il serait trop simple à atteindre, presque acquis, perdant donc de sa valeur. Il peut être une chose, une personne ou encore une action. L’adverbe “nécessairement” constitue la double négation “ne peut pas ne pas être” et donc constitue une implication logique par voies de conséquences. Souffrir, du latin sufferre de ferre ( porter ) signifie littéralement supporter quelque chose de pénible. Une souffrance peut être physique ou morale et peut être individuelle ou collective. Toujours est-il que nos désirs nous sont propres. Dans le cas où désirer serait nécessairement souffrir, nous serions dans une double position : tourmenteur mais aussi victime de notre souffrance. Est-il donc possible d'être victime de nous-mêmes par les souffrances provenant de nos désirs ? Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? Par essence, désirer implique notre souffrance, mais il serait possible de s’en libérer si on est satisfait de ce que l’on est. Enfin, il faudrait maîtriser nos désirs pour ne pas souffrir.
Tout d’abord, il semble que désirer fasse naître une souffrance chez l’homme. En effet, désirer ( desiderare ) désigne littéralement “cesser de contempler l’étoile”, et donc de regretter l’absence de l’astre que l’on ne voit plus. Ainsi, le désir est d’abord la prise de conscience d’un manque dont la satisfaction procure
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