Désirer est-ce nécessairement souffrir ?

Désirer est-ce nécessairement souffrir ?

Introduction :

Tout d’abord avant de répondre à la question posée nous allons nous pencher sur la définition des deux mots clés que contient cette question, « Désirer » et « souffrir ». « Désirer » est un verbe, qui signifie avoir envie de quelque chose que l’on ne possède pas forcément. Après avoir obtenu cette chose, cela provoque un sentiment de plaisir qui est totalement opposé au deuxième mots clé « souffrir », qui appartient lui aussi au champ lexical des sentiments. Le connecteur logique de cause « nécessairement » nous prouve bien que désirer ne consiste pas à souffrir tout le temps mais peut parfois faire souffrir. Si le désir est synonyme de manque, peut-on donc trouver une solution qui comblerait le manque ? Tous les désirs engendrent-ils de la souffrance ? On peut se demander aussi si vouloir est-ce nécessairement souffrir ? Ou si on est toujours satisfait quand on réalise son désir ? Nous allons donc voir si le désir provoque de la souffrance, puis nous verrons si le désir existe sans souffrance et pour finir savoir si l’absence de désir donne naissance à de la souffrance.

Développement :

I – Désirer provoque toujours de la souffrance ?

Pour ne pas souffrir, il faut renoncer à certains désirs

II – Le désir existe-t-il sans souffrance ?

III – L’absence de désir donne naissance à de la souffrance ?

Peut-on vivre sans désir ? Le désir comme moteur de l’action humaine

I – Désirer provoque toujours de la souffrance ?

        Tout d’abord avant de rentrer dans le vif du sujet, on peut voir que selon Epicure il existe trois différents types de désirs. Les désirs naturels et nécessaires comme par exemple se nourrir ou bien dormir, les désirs naturels mais non nécessaires qui sont d’avoir les derniers vêtements à la mode, ou bien la dernière Mercedes qui vient de sortir. Et pour finir le dernier type de désir est le désir qui n’est ni naturel ni nécessaire, les désirs vains. Ce type de désir vise à atteindre quelque chose de pratiquement impossible à la personne qui le ressent comme par exemple avoir beaucoup d’argent.

        Parmi ces trois types de désirs il n’y en a qu’un qui est vraiment bon pour l’homme, c’est le désir naturel et nécessaire, donc les besoins vitaux si l’on veut éviter une souffrance plutôt physique. Les désirs naturels mais non nécessaires touchent plus le mental que le physique par exemple si pour aller travailler j’ai besoin d’une voiture, et que j’ai envie de m’acheter une Audi mais que malheureusement je n’ai pas assez d’argent pour me l’acheter, je vais acheter une Renault. La non satisfaction de ce désir provoquera donc un manque et une souffrance morale. Enfin le dernier type de désir, ne provoque ni souffrance morale ni souffrance physique car c’est un désir qui ne se réalisera peut-être jamais mais qui n’engendrera aucune souffrance. Car la personne est déjà satisfaite de la vie qu’elle mène même si par exemple son souhait d’être célèbre n’est pas réalisé.

        Il y a aussi d’autre désir que tout homme ressent comme par exemple celui de réussir dans la vie ou bien d’avoir des enfants mais ces deux désirs la provoquent aussi de la souffrance morale. Par exemple quand un homme ou une femme qui veut réussir sa vie rencontre un échec lié à son désir de réussir, cela va donc le ou la mener à une souffrance morale. Le désir d’avoir des enfants peut lui aussi provoquer une souffrance morale, si un couple vient à se séparer, chez l’une des deux personnes un sentiment de souffrance et d’incompréhension peut naitre.

II-

Le sentiment de souffrance n’existe pas toujours lorsqu’on a un désir, et heureusement que la nature est faite comme cela. Car l’homme a d’innombrables désirs qu’il ne réalise pas dans sa vie, et par conséquent sa vie ne serait que souffrance. Il y a même des désirs qui sont présents dans le but de repousser la souffrance. Par exemple une personne se trouve grosse va vouloir faire du sport et faire attention à ce qu’elle mange dans le but de perdre du poids. Ici on peut remarquer que le désir de faire du sport et de faire attention à la nourriture mangée provoque une sensation de joie.

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