Désiré est-ce nécessairement souffrir ?

Désirer est-ce nécessairement souffrir ?

Introduction :

Avant de répondre a la question, penchons nous d'abord sur les définitions des mots-clés de cette question pour bien comprendre cette dernière. Ce verbe désirer désigne le fait d'avoir un manque par rapport a un objet imaginé ou réel. C'est la recherche d'un objet que l'on imagine et que l'on sait être source de satisfaction. Le mot souffrir appartient aux termes des sentiments. En effet la souffrance est l'opposé du bonheur. Le sujet ne traite pas de douleur physique mais plutôt de souffrance psychologique voire existentielle. Enfin le terme nécessairement est un adverbe qui signifie indispensablement ou encore absolument.

Peut on désirer sans souffrir ?

Avant de répondre a la question de ce sujet, expliquons d'abord pourquoi nous désirons. Nous désirons une chose car nous manquons de quelque chose. Cet acte de désirer vise comme but de mettre fin a une souffrance purement intérieur. L'obtention de l'objet qui apaise le manque est un moment de plaisir. Quelles que soient les raisons pour lesquelles le désir nait chez une personne et se développe, il est évident que ce qu'il recherche c'est le plaisir. En effet, personne ne désire souffrir, même pas ceux qui semblent rechercher la douleur. Ainsi même le masochiste recherche en fait une forme de plaisir à travers la douleur, ce qui permet d'affirmer qu'il ne désire pas souffrir mais qu'il recherche simplement un certain plaisir. Mais ce plaisir n'existe qu'au moment de la satisfaction. En effet après s'être assouvi vient naître une déception puis la naissance d'un nouveau désir pour un autre objet matériel. Par exemple on peut désirer d'avoir un nouveau téléphone puis après l'avoir eu, désirer d'avoir une nouvelle voiture. Le désir est donc pervers puisqu'il implique un cercle vicieux. Mais attention car beaucoup d'entres nous on tendance a confondre le désir au besoin. Le désir est non vital, est un manque, une souffrance intérieure de soi, superflu et non nécessaire a la vie tandis que le besoin est vital, impérieux et nécessaire a la vie. Par exemple un personne qui a sommeil désire dormir ou encore une personne qui désire fumer. Or ce dernier n'est pas un besoin vital a la vie comme le premier exemple dormir ou encore manger et boire. Cependant a ne pas confondre le désir et la volonté qui elle est fondé sur la raison alors que le désir est fondé sur la recherche de plaisir et de jouissance. Reprenons l'exemple de la personne qui désir fumer. La décision d'arrêter de fumer relève de la volonté.

Pour répondre a la question de ce sujet, il s'agit d'abord de montrer comment les notions de désir et de souffrance peuvent être associés, et pour cela nous allons voir dans un première temps si les désirs engendrent-ils tous une souffrance. Par la suite nous démontrerons comment le désir souligne un caractère positif et pour cela nous montrerons si notre puissance d'exister peut-il augmenter, accroître si nous possédons des désirs en nous. Enfin nous terminerons par montrer si nos désirs ne sont-ils pas des désirs refoulés qui nous engendrent de la souffrance.

Développement :

Selon la doctrine épicurienne en effet, tous les plaisirs se valent et sont insusceptibles de quantité. Pour l'épicurisme, il s'agit de régler nos désirs sur la nature, en opérant une distinction entre désirs naturels en outre les besoins vitaux, des désirs non naturels nécessaires a la vie, et des désirs non naturels non nécessaires a la vie. Les 2 premiers désirs ne doivent pas être étouffer c'est-à-dire leur refuser la satisfaction car ils sont en eux-mêmes bons, parce qu'ils sont faciles à satisfaire et engendrent un plaisir sans cesse renouvelé. Pour le 3ème plaisir, selon Epicure, il faut résonner et appliquer le calcule des plaisirs. Si le gain est supérieur a l'effort, il faut satisfaire ce désir vain, a l'inverse, si l'effort est supérieur au plaisir susceptible d'être gagner, alors il ne faut pas satisfaire de désir. Par exemple vouloir la fortune, la gloire. En ayant clarifié cela, on peut se dire que la plus part des désirs que nous désirons dans la vie se révèlent le plus souvent

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