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Cours sur la morale - Philosophie

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Par   •  6 Juillet 2018  •  Cours  •  765 Mots (4 Pages)  •  1 064 Vues

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Partie IV : La morale

Introduction (Le devoir)

Amorce

Moraline. Néologisme inventé par Nietzsche. Connotation médicamenteuse. Ton moralisateur, donneur de leçon. Penchant de l’homme : « se payer de mots » sans prendre en compte la complexité de la réalité.

Définition

Morale : ensemble de règles, de valeurs, de principes permettant ou interdisant certaines actions humaines.

L’éthique : science qui étudie la morale.

Devoir : obligation morale que l’on s’impose à soi-même.

Vertu : force morale, excellence.

Etymologie

Morale. Du latin mores : mœurs, conduite, manière d'agir, genre de vie, habitude.

Ethique : du grec ethos, qui signifie la même chose.

Pistes

Il s’agit de voir s’il est possible d’établir un ensemble de règles nous permettant de mener une existence vertueuse.

I. Que doit-on viser pour devenir vertueux ? (Aristote)

A) La formation de la vertu (Ethique à Nicomaque)

« éthos » (habitude) et « êthos » (caractère) sont pour Aristote synonymes. Si la pierre jetée ne prend jamais l’habitude de sa trajectoire, il n’en va pas de même pour l’homme, chez qui l’habitude forge le caractère.

Vertu entendu par les Grecs comme « excellence ». Force morale nous permettant d’atteindre une vie vertueuse, une vie heureuse.

Les actions sont la cause de la production de la vertu. C’est en jouant de la cithare qu’on devient cithariste. On devient vertueux en accomplissant des actes vertueux.

B) Morale et expérience (Ethique à Nicomaque)

Morale relevant, non pas de la théorie mais de l’expérience, de la pratique. Règles de l’action variant selon les situations.

Raisonnement concernant l’action devant être général et sommaire, car tout ce qui concerne l’existence n’a rien de fixe. Ceux qui agissent doivent observer les circonstances particulières, comme il en va dans la médecine et la navigation.

Or il faut bien qu’une mesure nous guide dans nos actions vertueuses, afin qu’elles le deviennent et puissent forger notre vertu. Il faut qu’existe une « sagesse pratique ».

C) La juste mesure (Ethique à Nicomaque)

Il faut agir selon la « juste mesure ». Viser l’équilibre dans nos actions. La vertu morale : une moyenne, un milieu entre l’excès et le manque.

Or atteindre le juste milieu est aussi difficile que déterminer le centre de la circonférence pour le savant. Pour ce faire, s’éloigner d’abord de ce qui s’en écarte le plus.

Exemple de l’homme qui s’emporte. Celui qui s’écarte légèrement

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