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Cours notion 6 : La société et les échanges

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Par   •  24 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 751 Mots (8 Pages)  •  1 005 Vues

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Notion 6 : La société et le échanges

Nous parlons d’échange à propos de choses très différentes, échange de paroles de politesse de femmes, de regard, d’offense, de biens… L’étymologie du mot cambidarie suppose un rapport de réciprocité, échangé c’est donner quelque chose contre quelque chose, autrui mais nécessaire pour satisfaire nos besoins, mais de l’autre côté la coexistence avec les autres n’est pas sans difficulté d’u la nécessite d’institution pour la régulé, établir une sorte de loi commune

I) l’échange est le fondement de la société

A) L’échange permet de satisfaire les besoins individuels (Platon)

L’homme ne peut survivre isolement, il est incapable de seul de satisfaire c’est besoins vitaux, en s’associant aux autres et par la division du travail, on peut tenter de satisfaire chacun, on peut donc dire que la société est la condition de l’existence individuel grâce aux échanges. C’est ce que Platon dit dans la République : « ce qui donne naissance à une cité c’est je crois, l’impuissance ou se trouve chaque individu de se suffire lui-même » Aristote poursuit, en exprimant l’idée qu’une cité ne consiste pas seulement de relation marchande mais aussi en la possibilité d’accomplir de belles actions c’est-à-dire de viser une élévation spirituelle, d’échange économique ne suffise pas à constituer une société il faut leur ajouter toute une dimension culturelle symbolique et politique.

B) Communauté et société (Durkheim)

Les sociologues font la distinction entre communauté et société

-La communauté ; elle se caractérise par des relations étroites entre des individus un lien social fort et une division du travail limité

-La société ; les relations sociales sont distendus, le lien sociale est oins fort, cependant il est en réalité une nature différente, la communauté est caractérisé par une solidarité mécanique, le lien sociale existe parce que les membres de la communauté vive a proximité des autres, dans une société la solidarité est organique la cohésion résulte de la différentiation, la question qui se pose est comment on est passé de la communauté a la société, qu’est ce qui a permis la division du travail et donc l’échange. Selon Durkheim ce n’est pas l’intérêt individuel ni l’ennui mais l’augmentation du nombre d’individu que la densité matérielle et moral qui on permit ce passage de la communauté a la société. Nous sommes passé a la division du travail en rompant le lien sociale, on trouve cette idée chez Rousseau, pour qui la propriété privée et l’échange sont a la source du développement de la société mais aussi aux sources de l’inégalité

C) L’économie est imbriquée (Selon Polanyi)

Le passage de la communauté a la société moderne ne est marqué par un développement de la division du travail et de l’échange, chaque village vivait de faon autarcique (renfermé), alors que la société moderne ne dispose quasiment de plus aucun segment économique indépendant. Pour Polanyi cette transaction qui s’est produit en Europe entre le 18 et 19 eme siècles a vu l’état imposé le libre marché, pour contraindre les individus a travailler dans les usines, il a fallu brisé la solidarité sociale, c’est selon lui un danger, l’homme ne désirant pas à être riche mais bien vu et aimer de ses proches, selon lui les sociétés de marché moderne détruisent la substance naturelle de l’homme

II) Les limites de l’échange

Il faut prendre en compte la diversité des types d’échanges

A)Don et contredon

On retrouve chez Mauss l’idée du don et du contre don qu’il a relevé dans les sociétés primitives, montrant que ces sociétés sont caractérisées par une obligation de donner de recevoir et de rendre. Sur les îles Trobiand il a trouvé des individus qui a affirmé un esprit invisible ; le mana qui obligée à rendre pour faire circuler les richesses, le don n’est donc qu’une forme particulière d’échange. On trouve aussi cette idée chez les indiens kwakiutl qui organise chaque année un concours de destruction de ses chaque biens, celui qui gagne était élu chef de la tribu pour l’année, on peut voir dans ce rituel une manière pour la communauté d’éviter l’accumulation économique des biens et donc l’émergence, d’un pouvoir économique et politique. Cette idée montre donc que détruire des biens pour obtenir un certain pouvoir révélerai un don en échange duquel le pouvoir serait donné

B) Les types d’échanges (Bourdieu, Levi Strauss, Clastres)

Selon Clastres il y a 3 types d’échanges fondamentaux, les biens les femmes et les mots, ces 3 types d’échanges permettent de définir la société on sait qu’ils échangent des bien entre eux on sait aussi qu’ils échangent des femmes (Dot), c’est plus compliqué pour les mots pourtant la simple politesse est déjà un échange contre un savoir un objet ou un service, les enseignants les médecins échangent des mots, des savoirs. Les hommes politiques finalement n’échangent eux aussi que des mots, des idées, le politique consiste a une mise en scène de soi, a se construire une image crédible et un avenir souhaitable. Le politique comme le prêtre le journaliste le médecin ne sont que des manipulateurs de symboles, l’idée de l’échange des femmes par la prohibition de l’inceste et vu par Levi Strauss comme le consistant premier de la société. Ces types d’échanges culturelles sociaux et politiques peuvent même créer de nouveaux capitaux, comme un capital génétique qui par la beauté physique ou intelligence rendrait le mariage plus souhaitable

c) Les quatre types de capitaux(Bourdieu)

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