Cours de philosophie sur le désir, le bonheur et la morale
Cours : Cours de philosophie sur le désir, le bonheur et la morale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar a.morin • 14 Mars 2016 • Cours • 787 Mots (4 Pages) • 1 347 Vues
Rédaction de l’introduction
Rappel : les étapes de l’introduction :
1) Partir d’une observation courante, d’une citation, d’un exemple, d’un constat d’un accord avec le sens commun (opinion commune)
2) Trouver une objection, un exemple contraire, une nuance qui permettra d’interroger la première observation ou idée présentée en 1.
3) Puisque vous avez fait apparaître une contradiction, une opposition ou encore un paradoxe, autrement dit la nécessité d’une interrogation, vous pouvez et devez formuler la question du sujet.
4) A présent faites une analyse du sujet qui vous permettra de reformuler la question en l’explicitant = vous éclairez le problème qui se trouve dans l’énoncé. Enoncer le problème sous forme d’alternative.
5) Vous énoncez les perspectives, les questions progressives de votre devoir qui vous permettront de résoudre le problème soulevé (= ce que l’on appelle le plan de votre devoir)
Exemple : sujet : Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?
1) Désirer désigne l’activité par laquelle nous tendons vers un but que nous nous représentons comme un bien, source d’une satisfaction à venir. Cette activité peut être consciente comme elle peut se dérouler inconsciemment. Souffrir est l’épreuve ou l’expérience d’une douleur. Souffrir c’est subir, faire l’expérience de la diminution de la puissance de notre être, se sentir pris par une force qui nous empêche d’être pleinement nous-mêmes, ou encore de vivre réellement dans la satisfaction. Tant que nous souffrons nous ne pourrions donc atteindre ce que nous recherchons quand nous désirons, c’est-à-dire le plaisir, voire cette satisfaction totale et constante que nous nommons le bonheur.
2) On voit donc la difficulté à lier désirer et souffrir, le premier désignant une activité positive liée au plaisir, comme recherche même de satisfaction et le second évoquant une diminution de mon être, voire une douleur d’être. Quand nous désirons, le plaisir nous est présent mais par la marque de son absence.
3) Nous sommes donc amenés à nous demander si désirer est nécessairement souffrir ?
4) La question que nous devons donc nous poser est de savoir si le fait même de désirer autrement dit de rechercher ce qui peut nous apporter satisfaction est en soi ce qui me fait éprouver de la douleur. Cette tension dynamique qu’est cet acte de désirer ne serait que ce qui me ferait souffrir, éprouver de la douleur alors que je recherche en désirant du plaisir, de la satisfaction, voire le bonheur. Désirer ce serait se priver de force, de plaisir tout en le recherchant. Mais est-ce par nature, par essence que le désir est souffrance ou bien parce que je ne sais pas désirer ? Souffrir pourrait donc être évité en désirant.
5) Nous envisagerons donc les perspectives suivantes :
Le désir n’est-il pas nécessairement souffrance parce qu’on ne désire que ce dont on manque ? Mais cette souffrance liée à l’acte de désirer lui est-elle inhérente, essentielle
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