Comment le sens commun amène-t-il à une vision faussée et anti philosophique de l'existence ?
Commentaire de texte : Comment le sens commun amène-t-il à une vision faussée et anti philosophique de l'existence ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leona.baetens • 9 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 1 136 Mots (5 Pages) • 358 Vues
1er mouvement : ceux qui ne connaissent pas la philosophie ne se questionnent pas et sont presque inconscients (lignes 1 à 7)
→ Comment le sens commun amène-t-il à une vision faussée et anti philosophique de l'existence ?
Commence par l'introduction d'un type de personnes "Celui qui n'a aucune teinture de philosophie"
- Sous-entend l'existence d'un autre groupes de gens
Les "prisonniers" montrent le manque de conscience
- Passivité de l'individu non philosophe malgré son inconscience de sa position
- Incapacité à réfléchir par soi-même
- Exemple de "La République", livre 7 de Platon, avec l'allégorie de la caverne qui met en avant la soumission des individus à des pensées non questionnées, en opposition au philosophe
- Aucun questionnement par rapport aux pensées qui occupent la conscience, paradoxe dans le concept de prisonnier, habituellement celui qui s'oppose, mais ici justement celui qui accepte sans penser
Les préjugés qui se sont développé “sans la coopération ni le consentement de la raison”
- Introduction de la raison comme notion essentielle chez l’homme, mais ici non utilisé par l’homme non philosophique
- Aristote définissant l’homme comme un “animal rationnel” qui permet justement de le différencier des autres animaux
- Ici l’homme sans philosophie presque réduit à l’état animal, par le manque d’utilisation de sa raison, essence de l’humain, alors que l’animal est guidé par ses instincts, qui peuvent être associés aux préjugés communs
L'influence importante du "sens commun" de l'individu et en particulier des "préjugés dérivés du sens commun", opinion spontanée et jamais remise en cause
- Différence avec le philosophe qui se questionne constamment sur le monde autour de lui
- D'après Emmanuel Kant, première chose à faire pour penser par soi même (et donc être philosophe) c'est se défaire des préjugés, ce que ces gens ne font pas
Incapacité de l’homme sans philosophie à voir le monde de la même façon, à travers “le monde tend à devenir défini, fini, évident”
- Monde plutôt comme une entité infinie, à travers les questionnements incessants de l’existence
- Auteur met ainsi en avant le fait que la non philosophie amène à une vision faussée de l’existence
2eme mouvement : enjeux existentiels découlant de la philosophie et du questionnement quasi permanent → plutôt négatif (lignes 7 à 15)
→ Comment le mouvement vers la philosophie apporte-t-il le doute, comme une valeur essentielle de la philosophie ?
Mouvement vers la philosophie avec "Dès que", comme si c'était soudain, alors que la philosophie apparaît plutôt comme un concept de pensée sur le long terme
- Par exemple Platon qui commence à développer ses propres pensées dans ses œuvres de maturité → paradoxe par l'apparition soudaine de la philosophie dans le texte
Utilisation de l'adverbe "conformément à la philosophie" paradoxal, habituellement la philosophie s'oppose à la conformité
- D'après Socrate, la pensée par soi-même est un acte pour remettre en cause les normes sociales de la communauté
- Suggère de penser contre quelque chose, donc en opposition à la conformité de la société habituelle
Philosophie présente dans l'existence concrète d’après Bertrand Russel, et pas seulement dans la théorie "les choses les plus ordinaires de la vie quotidienne"
- D’après Karl Marx, ce sont les conditions d’existence qui déterminent la conscience, et donc les pensées philosophiques → conditions d’existence présentes dans la vie quotidienne
- Degré de profondeur importante de la philosophie, présente dans tous les moments de la vie humaine
Apparition du doute dans l'existence humaine en même temps que le questionnement
- Doute à la base de la pensée individuelle et philosophique par le fait qu’il faut d’abord apprendre à penser contre soi-même
- Exemple de Socrate qui demande aux grands hommes de son temps des définitions des concepts comme la justice, la liberté, le courage, etc mais ne reçoit que des exemples, montre les questionnements qui n’aboutissent pas toujours (aporie = difficulté non surmontée)
Toutefois la philosophie apporte, grâce au doute, la possibilité de se détacher du “sens commun”
- “tyrannie de l’habitude” écartée grâce aux questionnements philosophiques (essence plutôt le chemin, et non pas forcément la destination), en comparaison à ceux du premier paragraphe qui restent “prisonniers”
- Premier pas est la construction de ses propres pensées, la détermination et la croyance en elle, en contraste avec la pensée sociale jamais remise en cause
- Prise de conscience de la “tyrannie de l’habitude” permet de s’en débarasser, principe de maïeutique, faire accoucher les esprits de la vérité par le questionnement
- Mais alors quel est le but de la philosophie si elle ne permet pas de trouver des réponses aux questions existentielles ? (transition)
3eme mouvement : nouvelle vision de l'existence, sous un angle positif, grâce à la philosophie (lignes 15 à 21)
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