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Les Sens Ne Sont-ils Pas Suffisants Pour Nous Fournir Toutes Nos Connaissances ?

Mémoire : Les Sens Ne Sont-ils Pas Suffisants Pour Nous Fournir Toutes Nos Connaissances ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2014  •  1 504 Mots (7 Pages)  •  1 336 Vues

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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?

Plan :

Introduction :

Nous avons acquis nos sens dès la naissance, dans le but de nous ouvrir au monde avant même de l’avoir exploré. Ces sens nous permettent d’éprouver des sensations d’un certain ordre et en conséquence de percevoir les réalités matérielles. On peut aller au-devant de ces réalités qui caractérisent le monde sans même avoir à nous déplacer, ou même à enquêter sur le monde qui nous entoure, mais bien à l’éprouver, à le sentir, à le voir, à l’écouter, à le gouter et le laisser nous inculquer les connaissances qu’il possède ; mais les sens sont-ils seuls à nous fournir nos connaissances ? Ou bien y a-t-il d’autres procédés qui amènent à une opération discursive de la pensée, à un calcul, à une tradition. La faculté que l’homme à de connaître et de juger ne vient pas des sens, la faculté qu’il a de découvrir des relations de causalité, d’identité ne vient pas des sens, sa faculté de concevoir et de comprendre ne vient pas de ses sens mais d’un travail approfondi de son moi intérieur et avec l’expérience qu’il acquiert tout au long de sa vie. Notre capacité à réfléchir, à apprendre et à acquérir notre expérience et en outre nos connaissances viennent aussi d’une autre fonction.

Parties :

I. L’apprentissage de nos connaissances grâce au sens.

1. Il faut donc approfondir sur le sujet et voir quelles connaissances peuvent nous apporter nos sens, et quelles sont les connaissances qui sont apporté d’une autre manière en mettant en œuvre nos fonctions intellectuelles et rationnelles que nous avons acquises par expérience. La culture, l’éducation, l’enseignement et même la conversation nous permettent de « connaître » plus rapidement qu’une personne qui en fait l’expérience, libre à nous de choisir si on veut le vivre ou le garder en nous pour ainsi en informer un autre, qui en prendra connaissance, qui le vivra ou non et qui en informera un autre à son tour. Le récit, les discours, les photographies, les films sont un rapport direct avec la réalité, les leçons qu’on en tire, les histoires et les connaissances qui parviennent jusqu’ à nous grâce à ces procédés nous permettent de les savoir sans même les vivres et les ressentir, ces valeurs sont instructives. Grace à ces procédés on peut mettre un nom sur ce qui nous entoure, distinguer un arbre d’un autre en sachant exactement de quelle espèce il est et ce grâce a notre culture expériences ne prennent pas énormément de temps, on peut. Si on pouvait tout vivre par expérience et connaître tout du monde qui nous entoure ce serait beaucoup trop éprouvant et long alors les livres, les images, les films sont un moyen rapide de s’instruire et de se cultiver autrement que par le vécu, cela dit si on part du principe que vivre les t se dire que ces procédés ne sont pas moins long mais qu’il nous font surtout distinguer ce que l’on voit ; en apprenant par le discours encyclopédique, on n’apprend rien au hasard, la succession des éléments qui nous est transmis à un ordre bien particulier. Les malheurs d’autrui doivent servir d’enseignement ; mais comment peut-on les ressentir sans même en avoir eu une expérience directe ; et si jamais on décide de prendre le temps de vivre chaque expérience cela ferait-il appel à nos sens ? Certes on peut avoir connaissances de tel ou telle chose par notre expérience personnelle ou par un enseignement approfondi. Or si l’on s’instruit dans un livre ou dans un journal télévisé ou bien sur un croquis ou une toile, ce sont nos sens qui nous guident. On peut en déduire que nos sens ont une place primordiale a l’apprentissage de nos connaissances.

2. En outre, nos connaissances ne viennent pas uniquement de l’enseignement, ni de notre éducation ni même de notre culture ou de notre intelligence, même si toutefois ces critères nous permettent de nous fondre dans la société et ainsi participer au contact des autres et pouvoir émettre et recevoir des connaissances fondamentales propre à chacun de nous. Cela dit nos émotions les plus communes comme la peur, l’espoir nous permet d’exister au sein d’un groupe et nous les avons tout simplement acquises de cette même façon. Nous sommes ce que nous sommes depuis notre naissance, mais les autres nous apprennent à exister et à éprouver. Nous n’apprenons pas ces connaissances dans les livres, nous n’y apprenons en aucun cas à imiter tel ou telle personne, ni notre vécu ; nous apprenons à éprouver des sentiments, à imiter, à avoir des connaissances fondamentales grâce à notre intégration dans

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