C'est quoi OUI ?

C'est quoi OUI ?

OUI est une acceptation.

« Les deux mots les plus brefs et les plus anciens, oui et non, sont ceux qui exigent le plus de réflexion. » Ainsi le philosophe et mathématicien Pythagore posa-t-il, à l'aube de la raison et de la connaissance, la dualité la plus pure et la plus essentielle de la pensée, au cœur de nombreux raisonnements et discours philosophiques. Cette dualité, quelles que soient sa forme et sa représentation, s'invita et s'invite toujours, au sein de la logique (vrai et faux), de la dialectique (thèse et antithèse), de la morale (bien et mal), de la métaphysique (fini et infini), de l'ontologie (être et néant)... La réflexion, ou encore la pensée, se confronte inéluctablement à cet antagonisme de l'affirmation et de la négation. Penser nous apparaît comme l'activité de l'esprit, l'usage des facultés intellectuelles et des possibilités qui lui sont associées (imagination, abstraction, prévision...). La pensée, par le Cogito cartésien (« Je pense donc je suis »), devient l'attribut des Hommes, seuls êtres vivants doués de la conscience de soi, ainsi que de la conscience d'autrui et des objets, en leur offrant la capacité d'interroger le monde, le réel et l'irréel. Dès lors, les êtres humains sont capables d'user du oui et du non, de les opposer, de les distinguer, de les intérioriser et de les extérioriser, à travers l'acceptation et le refus, l'accord et le désaccord, le consentement et la résistance. Alors penser, est-ce consentir (dire oui) ou est-ce résister (dire non) ? Dans quelle mesure le oui et le non peuvent-ils être utilisés en fonction de la pensée ? Sont-ils dépendant d'un choix, d'un engagement ou d'un opinion ? La recherche de la vérité est-elle la cause de l'affirmation ou de la négation ? Pourquoi le oui et le non peuvent-ils soulever des questions de morale, d'éthique et de responsabilité ? C'est à ces questions que nous tenterons d'esquisser une réponse. OUI

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