Oui, il est vrai que dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme
Dissertation : Oui, il est vrai que dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laylo1405 • 7 Mars 2016 • Dissertation • 902 Mots (4 Pages) • 4 206 Vues
Étape 1 : Plan du développement
Argument principal 1
Thèse (point de vue) défendue : Oui, il est vrai que dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme.
Paragraphe 1
Argument 1 : Le nomadisme du Survenant permet aux habitants du Chenal du Moine de vivre un bonheur qu’ils n’avaient vécu avant.
- Sous-arguments 1.1 : Le nomadisme permet de faire réaliser au père Didace qu’il est encore maître de son destin malgré son âge.
- Sous-arguments 1.2 : Le nomadisme permet à Angélina Desmarais de vivre l’amour qu’elle ne connaissait pas auparavant.
- Sous-arguments 1.3 : Le nomadisme permet à Alphonsine de développer son instinct maternel, qui était absent jusqu’à présent.
Argument principal 2
Paragraphe 2
Argument 2 : Le personnage principal, le Survenant, trouve le bonheur dans le nomadisme par son grand accès à la liberté.
- Sous-arguments 2.1 : Le Survenant trouve le bonheur dans le nomadisme en étant libre puisqu’il agit selon ses instincts.
- Sous-arguments 2.2 : Le Survenant trouve le bonheur dans le nomadisme en étant libre, car il ne créer pas de liens d’attachements
- Sous arguments 2.3 : Le Survenant trouve le bonheur dans le nomadisme en étant libre puisqu’il est maître de son destin, il décide quand il veut du moment de son départ afin de découvrir de nouveaux horizons.
Étape 2 : Rédaction
Nombre de mots [607]
Par une analyse plus approfondie de l’œuvre Le Survenant de Germaine Guèvremont, il est juste d’affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, le nomadisme du personnage principal, le Survenant, permet aux habitants du Chenal du Moine de vivre un bonheur qu’ils n’avaient jamais vécu auparavant, un bonheur qui leur était donc totalement inconnu. Tout d’abord, grâce au nomadisme du Survenant, le père Didace réalise, malgré son âge, qu’il est encore maître de son destin et qu’il n’est jamais trop tard pour Didace de changer son héritage. Alors que Didace se plaignait de ne pas avoir eu des fils comme le Survenant, des hommes qui pourraient travailler des journées entières et qui n’auraient pas peur de se salir les doigts et d’être déçu d’Amable, lorsqu’il serait mort, il prit la décision qu’il abandonnerait la terre. Le Survenant lui dit : « Je vous regardais tantôt quand vous étiez choqué : vous êtes loin d’être vieux. Vous pourriez encore élever une famille. » (l.29 à 32 p.158). Il est alors possible de comprendre le bonheur dans l’étonnement de Didace face à ce que le Survenant venait de lui faire songer. Il réalisa que tout ça était encore possible, qu’il n’était pas trop jeune, ni trop vieux pour se remarier et avoir des enfants semblables au Survenant. D’ailleurs, le nomadisme ne permet pas seulement au père Didace de trouver un nouveau bonheur, grâce au nomadisme du Survenant, le personnage d’Angélina Desmarais a pu vivre un amour qu’elle n’avait jamais eu auparavant. Angélina trouve son bonheur dans l’amour, cette femme qui n’avait connu le sentiment de l’amour, « Angélina ne se reconnaissait plus : ses temples battaient dans une montée de sang, ainsi que sous les coups de deux mains acharnés. » (l.19 à 21 p. 39). Elle se laisse donc finalement aller vers son sentiment véritable, « telle une force supérieur à la volonté, contre laquelle elle n’avait pas le choix. Son cœur se tourna donc dans le sens de l’amour, à la façon des feuilles qui cherchent le soleil. » (l. 7 à 10 p. 57). La comparaison est claire et juste, Angélina suit leur exemple et se tourne à sa source de vie, son soleil, pour revivre. Finalement, le nomadisme permet à Alphonsine de développer son instinct maternel. Une fois le Survenant revient saoul après une absence d’une semaine, Alphonsine s’apitoie sur lui et sur sa faiblesse, et se sent toute maternelle par rapport à lui, lui lavant le visage « elle se mit à lui laver tout doucement la figure, comme elle eût lavé un enfant. […] Elle garda la tête du Survenant contre son épaule. » (l. 13 à 14 et 20 à 21 p. 126). Alphonsine tombera tout naturellement enceinte après trois ans d’un mariage d’une triste et désolante stérilité. Un bonheur pour elle, on comprend ensuite que le départ du Survenant la blessera au plus haut point. Bref, le Survenant préserve son bonheur en se déplaçant constamment et le répandant au passage aux gens qu’il croise.
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