Analyse linéaire "Soleil ", les Fleurs du mal, Baudelaire
Dissertation : Analyse linéaire "Soleil ", les Fleurs du mal, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar j.ohanna • 7 Février 2021 • Dissertation • 769 Mots (4 Pages) • 3 010 Vues
« Le Soleil »
Introduction :
-Poème de Tableau Parisien
-1861
-Les Fleurs du Mal
-Baudelaire:
- extravaguant
- dandy
- condamné en 1857 pour « outrage à la morale publique »
- objectif novateur d’atteindre la beauté même par le biais du mal
- poète alchimiste
-poète symboliste
-consacre sa vie à écrire Les Fleurs du Mal
-87ème poème du recueil
-suit le poème « paysage »
-précède le poème « A une mendiante rousse »
-2 huitains et 1 quatrain
problématique:Comment le poète renouvelle-t-il la représentation de la ville ?
développement :
-tout au long du poème place très importante du soleil il est personnifié au v.3 par l’auteur
-on peut découper le poème en 3 mouvements
1er mouvement:un tableau parisien
- le poète s’intéresse à un quartier déshérité,éloigné du centre « Le long du vieux faubourg »(v.1) paraît misérable,insalubre,sombre,sale
- redondance entre « vieux » et « masures » (v .1)
- rejet du sujet grammatical « Les persiennes »(v.2)=mimétique(=dissimulé)
- redondance entre « abri » et « secrètes » au v.2 insiste sur l’idée de la ville caché
- opposition de la misère sociale « masures » et la misère morale « luxure » v.1 et 2→ les sonorités connotent l’idée d’usure
- la ville abrite des malades et blessés « les hôpitaux »(v.20) « porteur de béquilles »(v.13)→ l’emploie du pluriel contribue aux généralisations mais le poète ne s’identifie pas à cette généralisation
- modernité dans l’écriture du poème: audace stylistique(emploie de rimes avec des mots étonnants,jeu sur le sens propre et figuré),vocabulaire prosaïque(=vulgaire) (« béquilles » v.13) rimes audacieuses(« chloroses »/ »roses » v.9 et 10)
- jeu sur l’homonymie et polysémie au v.10(« Eveille dans les champs les vers comme les roses ») « champs »=phonétiquement chants vers=les vers poétiques
- association étonnante,pour l’époque,de la beauté et la laideur
2ème mouvement:un instant de grâce
- B. personnifie le soleil dans la périphrase du v.9→ « Ce père nourricier » élogieuse surprenante car figure masculine plutôt que celle de la mère habituellement
- enthousiasme à l’égard du soleil :
-tournure empathique au v.13 « c’est lui qui » suivies de 3 propositions relatives
-polysyndète(=figure de style sur un mot de liaison)en « et »(anaphorique au v.14-15)
-amplification des v.15-16→ enjambement
-exclamation au vers 16
- le soleil exerce un pouvoir considérable avec des tournures binaires et parallélisme du vers 4 « Sur la ville et les champs,sur les toits et les blés »)
- le soleil est omniprésent,pouvoir d’ubiquité
- soleil associé à un roi v.19 qui commande v.15 l’intensité de ses rayons peut devenir agressive quand il « frappe à traits redoublés »v.3
- régénère santé et vitalité « c’est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles »
- pouvoir physique et moral,il évince « les soucis »v.11
- pouvoir de transfiguration du soleil
-métaphore au v.12 « rempli les cerveaux et les ruches de miel »
-progression du poème et des rimes au v.12
- antithèse :le «vil » devient le « noble »v.18; »les porteurs de béquilles deviennent comme des jeunes filles » v.13-14 ,les masures laissent placent aux « palais » v.20
- alchimie du soleil les soucis deviennent du miel v.11-12
3ème mouvement:une mise en abyme de la création poétique
- le poète est un promeneur qui marche « seul »v.5 tel un dandy
- singularité avec l’adjectif « fantasque » v.5
- solitaire mais pas isolé,il n’hésite pas à « descendre »v.17 de sa mansarde dans les faubourgs
- métaphore de l’escrime et le verbe « exercer »v.5 véhiculent l’idée d’efforts et de travail
- écriture assimilé à un travail de sportif
- vivacité qui souligne l’activité cérébrale(aller,trébucher,heurter v.5-7-8)
- poète a une part animal il va « flairant dans tous les coins »v.6 pour découvrir ce qu’il portait déjà en lui, « des vers depuis longtemps rêvés»v.8
- B. définit la modernité comme l’alliance de l’éphémère et l’immuable=représentation du travail poétique dans le poème
- une part d’imprévisibilité intervient dans la création du poème,un travail long et à tâtons est nécessaire pour au contenu latent de devenir manifeste
- l’antithèse entre « parfois » et « longtemps »v.8 fait comprendre au lecteur que le travail est long
- association de l’éphémère et de l’infini v .11 « il fait s’évaporer les soucis vers le ciel » renvoi à l’infini et à l’éternel
- le rêve de la floraison fait penser au titre de recueil et à la volonté de faire naître la beauté
- au v.17 le poète sert de comparant au soleil
- la similitude entre le poète et le soleil est mise en avant par la construction du texte
- le soleil est le poète ont pour points communs le caractère unique et leur pouvoir de transfiguration:alchimiste ils ont le pouvoir de transformer le réel
conclusion:le poète renouvelle la représentation de la ville avec de nombreuses oppositions et le soleil qui est le père nourricier qui va faire renaître la ville
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