Émile Verhaeren/ Recueil : Les bords de la route - Les horloges
Fiche : Émile Verhaeren/ Recueil : Les bords de la route - Les horloges. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pipopipo123 • 3 Février 2022 • Fiche • 792 Mots (4 Pages) • 1 008 Vues
dié : Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les bords de la route) - Les horloges
La nuit, dans le silence en noir de nos demeures,
Béquilles et bâtons qui se cognent, là-bas;
Montant et dévalant les escaliers des heures,
Les horloges, avec leurs pas ;
Émaux naifs derrière un verre, emblèmes
Et fleurs d'antan, chiffres maigres et vieux;
Lunes des corridors vides et blêmes,
Les horloges, avec leurs yeux ;
Sons morts, notes de plomb, marteaux et limes
Boutique en bois de mots sournois,
Et le babil des secondes minimes,
Les horloges, avec leurs voix ;
tmosphère particulière
2) A quel moment de la journée le poème se situe-t-il ? Relevez le champ lexical de l’obscurité.
Le poème se situe la « nuit » (v.1). Les mots appartenant au champ lexical de l’obscurité sont : « nuit », «
noir », « lunes », « ombre ».
3) Quels sont les différents bruits perçus ? Quel sentiment éprouvez-vous ?
On relève différents bruits : des « béquilles et bâtons qui se cognent » (v.2 : cette métaphore qui renvoient
aux aiguilles de l’horloge.), les « pas » (v.4), des « notes de plomb » (v.9), le « babil » (v.10), des « voix »
(v.12), les sabots « boitant » (v.20). Ils provoquent un sentiment d’angoisse, de peur : ce sont des bruits
inquiétants la nuit. Ces termes donnent l’impression que les horloges sont vivantes, ils les personnifient.
4) Expliquez l’image qu’emploie le poète au vers 14. A quelle idée renvoie-t-elle ?
Le poète compare les horloges à des cercueils fixés dans les murs : en effet, elles sont constituées d’un
coffre de bois posé ou accroché à la verticale contre un mur.
Cette image renvoie à l’idée de mort et contribue à l’atmosphère effrayante. (ref. Le tableau de Chagall).
Les horloges : un peuple inquiétant
5) Relevez les vers qui mentionnent les horloges. Où sont-ils placés ? Quel lien pouvez-vous faire avec le
rythme du mouvement de l’horloge ?
Les vers sont placés à la fin des quatre premiers quatrains, puis le mot « horloge » est repris dans le
premier vers du sizain final. La répétition en fin de strophe instaure un rythme régulier, à l’image du
balancier de l’horloge ou du mouvement des aiguilles. La reprise (v.17) crée un effet d’insistance : il est
impossible de leur échapper
NUIT
NOIR
BLÊME
MORTS
PLOMB
OMBRE
CERCUEILS SCELLES
FROID
EFFROI
VIEUX OS
PEUR
6) A qui le poète compare-t-il les horloges dans la dernière strophe ? Cette comparaison est-elle
rassurante ? Justifiez.
Le poète
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