Hopper Edward / maison au bord de la voie ferrée

Dénoté

Connoté

Palette chromatique réduite, les tons sont fades, termes, ciel nuageux, un ciel des grandes plaines, du Midwest. Une vue en contre-plongée. Une maison coloniale, victorienne, début du siècle, avec des colonnes, un préau, fenêtre ouverte à l’étage. Soleil pâle, rasant, soleil d’automne qui éclaire une partie de la façade. La maison est au centre du tableau, elle en est le chef d’œuvre. Il y a des rails horizontaux, au premier plan, le chemin de fer coupe le tableau, il est couleur ocre comme la cheminée.

De la tristesse, de la nostalgie, de la mélancolie, de la solitude. Cette maison est figée dans le temps, elle est seule, isolée, esseulée. Rien qui la protège, elle est nue face aux éléments. Un côté robuste et un côté fragile. Côté ensoleillé qui est ouvert, peut-être une vie à l’intérieur. La puissance de cette maison face à la plaine. Chemin de fer amène des nouvelles personnes, c’est un moyen d’arriver. Un côté tradition par la maison et un côté moderne avec le chemin de fer. Le silence de la maison et le bruit du chemin de fer qui emmène de la vie, un nouveau monde. Il peint l’isolement qui résulte de l’urbanisation et de l’industrialisation. Il souligne la tension entre nature et modernité. Contraste entre les couleurs de la vie moderne et des couleurs pâles de la tradition.