Exposé sur Edward HOPPER

Exposé Français

Biographie : Edward Hopper, né le 22 juillet 1882 et mort le 15 mai 1967, est un peintre, graveur américain. Hopper est né dans une famille de commerçants et fut l’époux de Joséphine Verstille Nivison aussi artiste peintre américaine. A la mort d’Hopper, elle fit don de toutes ses œuvres et des siennes au Whitney muséum de l’art américain. Au début, il était destiné à travailler dans la publicité, C'est en 1900 qu'il s'inscrit à l'école d'art de new York, il y découvre sa passion... Et c’est en 1908 qu’il installe son atelier à New York. Il effectue plusieurs séjours en Europe pour se confronter aux œuvres de grands peintres. Il tombe sous le charme de la culture française et lit des ouvrages français le reste de sa vie. Il gagne sa vie en tant que dessinateur publicitaire et illustrateur, un métier qu’il n’apprécie pas. Il est considéré comme l’un des représentants du réalisme américain puisqu’il peint la vie quotidienne des classes moyennes. Il exprime les angoisses intérieures et les incertitudes humaines. Il représente les mœurs (=habitudes) de la société. Il devient célèbre en 1930 grâce à ces toiles mélancoliques. Il est décrit comme « le peintre d’une Amérique mélancolique ». Edward Hopper produit essentiellement des huiles sur toile. Il ne considérait pas ses dessins comme des œuvres finies. Ses gravures et ses illustrations sont son gagne-pain, seules les peintures à l’huile pouvaient, à ses yeux, prétendre appartenir à l’Art. C’est dans l’entre-deux-guerres qu’il se fait vraiment connaitre avec sa première exposition en 1920. En 1924, il devient chroniqueur de la vie de ses contemporains américains et se concentre sur des scènes d’intérieur qui montrent le silence et la solitude comme « night Hawks » (1942). En 1945, il est élu membre National Institute of arts and letters, puis en 1955 il est nommé « docteur en beaux-arts » de l’Art Institute of Chicago. Au cours de sa carrière il reçoit de nombreux titres honorifiques mais le 15 mai 1967, il décède dans son atelier à New York. 

Tableaux :

Maison par le chemin de fer : Peint en 1925, on voit une grande maison qui est isolée, devant elle, il y a un chemin de fer. On dirait qu’il y a de la lumière dans la maison. Les couleurs utilisées sont principalement le bleu et l’orange. En 1929-1930 la peinture a été présentée dans Painting de Living Américains. C’est la première exposition de muséum d’art moderne consacrée exclusivement à l’art américain. Ce tableau exprime ce que le peintre ressent face à l’aliénation de la vie moderne. Il montre la perte qui se fait sentir quand le progrès moderne laisse derrière lui une société perdue.

Chambre d’hôtel : peint en 1931. On voit une femme assise seule dans une chambre. Elle lit un papier. Sur celui-ci il y aurait des horaires de train. Elle est immobile et concentrée. Le peintre a représenté en contraste les couleurs. Hopper s’est inspiré de Bethsabée au bain (une femme qui reçoit une lettre d’amour et doit choisir en rester fidèle à son mari ou succomber aux avances du roi David) Cette œuvre renforce l’idée de Hopper sur la solitude. 

Deuxième histoire lumière du soleil : peint en 1960, on voit deux femmes sur un balcon d’une maison blanche. L’une est assise sur le rebord et l’autre dame d’apparence plus âgée, lit un journal, dans le fond à droite il y a aussi de grands arbres. Cette oeuvre est dans les collections du Whitney Museum of American Art. Selon le peintre son but était de peindre le soleil sans aucun pigment jaune. La femme de Hopper, Joséphine, pose pour les deux femmes sur la toile.

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