Grand oral maths
Étude de cas : Grand oral maths. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vallau • 6 Décembre 2022 • Étude de cas • 929 Mots (4 Pages) • 525 Vues
Faut-il s’attendre à un retour du protectionnisme économique ?
Intro :
De la fin de la 2nd GM aux débuts des années 1970, les échanges connaissent une libéralisation continue ce qui a bien sur entraine une croissance économique. Le principe de la libéralisation des échanges est de faciliter le développement et le renforcement des échanges au niveau international. On peut par exemple supprimer des barrières à l’échanges tel que des droits de douanes ou certaines normes. C’est avec une récession de l’économie et une concurrence élevée que le protectionnisme a fait son retour. Le protectionnisme désigne la politique d’un état qui intervient dans l’économie et qui a pour but de défendre ses intérêts et ceux des entreprises face a la concurrence étrangère grandissante et de développer ou de maintenir sa propre production.
Dans un premier temps, nous verrons que le protectionnisme fait son retour dans la politique des états au vue des différentes crises actuelles puis dans un second temps nous verrons quelles sont les limites et les inconvénients du protectionnisme.
On pourrait donc en arriver a se demander si l’on peut s’attendre à un retour du protectionnisme ?
1ere partie :
Tout d’abord, nous allons voir qu’elles sont les avantages d’une politique protectionniste.
Premièrement, maintenir l'emploi industriel sur le territoire national. C'est la logique de Donald Trump aux États-Unis quand il menace de représailles douanières Toyota, le géant de l'automobile japonais, s'il ouvre une usine au Mexique destinée à fabriquer des voitures pour le marché américain. Il a fait de même avec deux autres constructeurs américains, Ford et General Motors.
Deuxièmement, Le but est aussi de se protéger de la concurrence déloyale ou de pratiques de dumping social, environnemental ou fiscal. Le dumping en général consiste pour un État à imposer faiblement (c'est-à-dire plus faiblement que ce que font les autres pays) les sociétés et les personnes sur son territoire afin de les attirer. Par exemple le dumping fiscal consiste pour un pays à mener une politique fiscale incitative dans le but de faire venir sur son territoire des capitaux ou des personnes, ce qui lui permet d'améliorer sa compétitivité. Par exemple, aujourd'hui en Europe, un prestataire de services - polonais par exemple - peut envoyer des salariés travailler dans un autre pays de l'UE de façon temporaire. S'ils viennent en France, ils sont assurés de percevoir le salaire minimum français. En revanche, les charges sociales sont celles de la Pologne. De quoi réduire le coût du travail de 30 % pour l'employeur.
Troisièmement, les défenseurs du protectionnisme pensent qu'il faut sauvegarder les industries naissantes et innovantes qui se lancent dans des secteurs de niche - comme les biotechnologies ou l'éolien par exemple - jusqu'à ce que ces entreprises s'intègrent sur le marché de la concurrence. C'est ce qu'on appelle le « protectionnisme éducateur».
Ensuite, nous allons prendre l’exemple de la France qui a récemment adopte des mesures protectionnistes suite a la crise du covid 19. L’état français s’inquiète par rapport aux investissements étrangers. En effet si l’on prend toutes les entreprises du CAC 40 (Air liquide, BNP, Orange…) et si on les additionne, on obtient la valeur de Microsoft. Autrement dit, nos fleurons ne valent pas cher. Et c’est encore plus vrai des sociétés plus petites. Ce sont donc des proies tentantes pour des prédateurs étrangers qui pourraient racheter à la casse nos savoir-faire, nos technologies. Bercy met donc des mesures en place plus strictes afin de complique l’investissement étranger.
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