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Avantages et incovéniants du régime fixe et flottant

Dissertation : Avantages et incovéniants du régime fixe et flottant. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Avril 2016  •  Dissertation  •  4 088 Mots (17 Pages)  •  1 851 Vues

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Travail remis à Nadher Essafi


Table des matières

Question #11

Avantages2

Désavantages3

Question #24

Tapez le titre du chapitre (niveau 2)5

6

Question #3 ……………………………………………………………………………………………………………………………….7

       

Question #4 ……………………………………………………………………………………………………………………....................................12

       Avantages et incovéniants du régime de change fixe et flottant......................................................................12

       Comment baisser le cours de la monnaie nationale.........................................................................................14

Bibliographie ……………………………………………………………………………………………………………………..................................16


Réponse Q1 :

Pour une réforme (ou pourquoi parle-t-on d’un deuxième Bretton Woods?)

  1. Avantages

Pour débuter, selon Stiglitz(2009), la monnaie supranationale serait directement liée à une stabilité et un équilibre permanent des monnaies.[1] Appuyé sur les travaux de keynes, le rapport de Stiglitz tend à montrer que cette nouvelle forme de monnaie, ne serait liée d’aucune façon la solvabilité d’un pays.[2] C’est-à-dire, que la devise internationale ne serait touchée par aucune forme d’économie nationale. Ainsi, si les États-Unis n’assument plus la fonction de pays déficitaire, cette nouvelle monnaie pourrait limiter les instabilités monétaires et la déflation globale.[3] De plus, cela permettrait aux États-Unis de maintenir des politiques économiques autonomes, car le dollar ne serait plus une mesure de commerce internationale ni une valeur de référence.[4] Vient, ensuite, une vision de multipolaritée qui alimente la deuxième solution soit celle du polycentrisme. Commençons, d’abord par le rapport d’Agnès Benassy Quéré et Jean Pisani Féré, tous deux de grands économistes francais, qui clament qu’une réforme de multipolarité pourrait s’avérer l’une des meilleures solutions aux conséquences actuelles du régime monétaire international si elle était utilisée comme il se doit. En effet, au niveau de l’efficacité économique, il y aurait une grande amélioration qui favoriserait la diversification des réserves de changes qui, elles, diminueraient et qui mettraient donc de l’avant une meilleure donation du capital.[5] De plus, la nouvelle commuabilité contribuerait à l’amélioration du désajustement du taux de change. Celui-ci aurait, en effet, moins tendance à se désajuster. De plus, il serait avantageux de réformer le système en considérant le rôle exorbitant joué par les États-Unis, grand manitou économique. En effet, utilisant le dollar comme devise internationale, le pays possède le pouvoir immense de financement à taux faible et devient une espèce d’assurance qui émet de la dette publique sans risque et qui investit dans des actifs internationaux risqués. [6] Le problème, ici, est que les États-Unis ont été, en quelque sorte, acteur prédominant lors de récentes crises. Reprenant les paroles de Romain Rancière : «Le rôle des Etats-Unis, principal responsable de la crise, fut plus proche de celui de pompier pyromane que d’assureur du monde.»[7] Ainsi, une réforme monétaire internationale pourrait diminuer ce problème par l’avènement d’une multipolarité qui éliminerait le pouvoir exorbitant des États-Unis. Selon l’étude du Polycentrisme, il serait intéressant de faire une répartition des forces monétaires. C’est-à-dire qu’il y aurait 3 ou 4 grandes monnaies qui assumeraient la liquidité nécessaire internationale. [8] Ainsi, cela engendrerait une diminution ou l’enrayement total des décisions dites «unilatéraliste»[9] des Américains. Le rôle déficitaire de ceux-ci diminuerait selon un pourcentage accordé sur le rapport de force international. Certains pays, participeraient donc aux décisions.  En somme, les avantages des deux visions se résument par une nouvelle stabilité, une limitation d’une déflation globale, en cas de crise, une limitation de la volatilité des monnaies ainsi que la diminution des tensions et des déséquilibres dus au rôle déficitaire des États-Unis et de leur dollar comme monnaie internationale.

Contre une réforme (ou pourquoi conserver un statut quo?)

Tout d’abord, ce n’est tous les pays qui sont en parfait accord d’un remaniement monétaire international. Il ne va pas sans dire que tout changement d’un système monétaire peut avoir des conséquences notables pour certains pays. Si nous prenons le cas de la Chine, par exemple, qui, en 2011, avait une réserve de change de plus de 3Milliards de dollar US,[10] pourrait voir son économie s’effondrer d’un coup en allant vers de nouvelles devises mondiales.[11] En effet, favorisant son économie par les exportations et le gain d’USD, au même moment,[12] la Chine pourrait entrer dans une crise économique avec une réforme du système monétaire international. Ainsi, il serait désavantageux pour certains pays comme celui-ci de prendre part à un nouveaux Bretton Woods. De plus, concernant la solution de multipolarité, il serait difficile de penser à intégrer certains pays ayant un poids considérable comme dollar de référence, car si nous prenons l’euro, un sentiment d’incertitude est toujours flagrant à son égard et le dollar restera tant et aussi longtemps que les monnaies comme l’Euro resteront incertain, c’est-à-dire, sans États. Selon cette pensée, l’incertitude flagrante des autres pays vis-à-vis l’euro serait causé par la faible solidarité entre les pays de cette zone et conduirait à une inquiétude de la part des marchés financiers.[13] Ainsi, le polycentrisme proposé précédemment, ne serait pas une solution adaptée à la réalité du marché. Enfin, pour la théorie téméraire d’une monnaie supranationale, il faudrait, d’abord, constituer un «gouvernement mondial» qui pourrait ainsi constituer une banque mondiale et établir cette nouvelle devise. Par conséquent, rien de tout cela n’est, pour l’instant, créé et donc, la solution d’une monnaie internationale dite aucunement liée à une économique nationale ne serait pas envisageable selon le FMI.[14] Par conséquent, le refonte d’un système monétaire international ne devrait pas avoir lieu si nous considérons la théorie de la monnaie supranationale vu la complexité de son établissement. En somme, les pays ayant une grande réserve de change comme la Chine pourraient subir de lourdes conséquences quant au changement du système monétaire. De plus, l’instabilité et la crainte des autres devises comme l’euro tendent à réduire une réforme multi porale. Enfin, le fait que nous n’ayons pas de gouvernement mondial constitue une contrainte majeure quant à une nouvelle monnaie supranationale.  

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