Synthèse - nourrir les hommes
Cours : Synthèse - nourrir les hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zolsbc • 29 Décembre 2016 • Cours • 861 Mots (4 Pages) • 1 037 Vues
La population mondiale a doublé en moins de cinquante ans. Dans le même temps, les apports alimentaires journaliers ont augmenté de 750 kilocalories, pour dépasser dans les années 1970, 2400 kilocalories par jour, considéré comme le seuil de la sous-alimentation. Seule l’Afrique subsaharienne n’a pas réussi à s’adapter : un quart des africains sont sous-alimentés et 40% des enfants de moins de 5ans souffrent de malnutrition.
Deux solutions ont permis l’augmentation de la production agricole : l’agriculture intensive et l’agriculture extensive. La première consiste à augmenter le rendement par l’utilisation d’engrais, la mécanisation et l’irrigation. Elle est surtout utilisée dans les pays du Sud, principalement en Asie. A Canton, dans le sud-est de la Chine, la Révolution verte a ainsi permis d’obtenir des rendements 3x supérieurs à la normale. La seconde consiste à augmenter les surfaces cultivées à travers la mise en place de réformes agraires ou de fronts pionniers, comme en Amazonie, dans la région de Manaus.
Il faut que la production alimentaire soit multipliée par 2,3 d’ici à 2050, pour nourrir les 9,1 milliards de personnes prévues en 2050. Les besoins alimentaires vont donc augmenter, atteignant + 414% en Afrique ou + 134% en Asie, régions où les transitions démographiques et alimentaires ne sont pas achevées. L’augmentation de la demande en céréales sera très forte, pour l’alimentation mais aussi pour la production de biocarburants, considérés comme plus écologiques que le pétrole
842 millions d’humains souffrent de sous-alimentation. Certaines régions sont particulièrement touchées : 295 millions en Asie du Sud, 232 millions en Asie Pacifique et 223 millions en Afrique subsaharienne. Certains pays ont même connu des épisodes de famine, comme la Somalie en 2011. Face à ces crises alimentaires, l’aide du Programme alimentaire mondial des Nations unies est indispensable. Dans les pays du Nord en revanche, moins de 5% de la population est insuffisamment nourrie. Parmi les BRICS, ce taux est moyen (de 5% à 24%) mais ces pays subissent une dépendance alimentaire.
L’agriculture vivrière est principalement pratiquée dans les pays du Sud. Elle peut prendre la forme de polyculture familiale comme en Afrique ou de rizicultures intensives comme en Asie du Sud Est. Mais elle nourrit difficilement. En effet, l’absence de mécanisation, la faible utilisation d’engrais et de pesticides ne permettent pas une agriculture suffisamment productive : les rendements à l’hectare sont deux fois inférieurs à la moyenne. Elle est concurrencée par l’agriculture exportative, à laquelle les pays du Sud ont de plus en plus recours : l’importation de céréales dans ces pays a augmenté de 3400% en 50 ans pour atteindre 510 millions de tonnes en 2012.
L’alimentation de la planète est assurée par une agriculture très intensive qui produit en masse pour le marché national et mondial. C’est une agriculture mécanisée, qui utilise des engrais, des pesticides et des OGM pour augmenter les rendements. La céréaliculture est principalement pratiquée sur les terrains immenses et peu habités des grandes plaines américaines. C’est devenu un buisness, dominé par des grands groupes agro-alimentaires tels que Cargil ou Continental. L’exportation vers les pays pauvres est utilisée comme moyen de pression appelé
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