Point de passage: Rivalités impériales: la crise de Fachoda (1898)
Étude de cas : Point de passage: Rivalités impériales: la crise de Fachoda (1898). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexandre3945 • 28 Avril 2021 • Étude de cas • 872 Mots (4 Pages) • 945 Vues
Point de passage: Rivalités impériales: la crise de Fachoda (1898)
Carte 1 page 230 du manuel: «Les rivalités européennes en Afrique dans les années 1880»
Chronologie page230
Vidéo:«LacrisedeFachoda1898»(àpartirde1mn)
1 – Localiser Fachoda. Pourquoi les puissances anglaises et britanniques souhaitent-elles s’y établir ?
Fachoda est un village Africain situé dans le Nord-Est de la République du Soudan du Sud sur la rive occidental du Nil Blanc. Les puissances françaises et britanniques ont la ferme intention de s’y établir car c’est un lieu stratégique sur le Nil Blanc qui fait l’objet de motivation économique, politique, stratégique et territorial dans la « course aux espaces vacants et au drapeaux plantés ». Fachoda est pour ces puissances une base de contrôle du Nil et des routes de commerces majeures.
2 – Quelles sont les principales motivations des anglais et français quant à la conquête de territoires en Afrique ?
Les principales motivations des anglais quant à la conquête de territoire en Afrique est avant tout une motivation politique, économique et stratégique, pour établir des routes marchandes ainsi que des ligne ferroviaires centrés sur toute l’Afrique partant d’un axe vertical de Le Caire (en Égypte) jusqu’à Le Cap (en Afrique Du Sud) en passant par Fachoda. Le but étant aussi de colonisés tous les territoires passant par cet axe. La France a les mêmes motivation que l’Empire Britannique (à savoir une motivation politique, économique et stratégique), à savoir établir des routes marchandes ainsi que des lignes ferroviaires centrés sur toute l’Afrique partant cette fois-ci d’un axe horizontal de Dakar (Sénégal) jusqu’à la mer rouge en passant par Fachoda. Donc ces deux axes se croisent un lieux qui est Fachoda. Ce pourquoi il y aura une crise pour se disputer ce lieux très stratégique qui empêchera « l’ennemi » de monopoliser les routes commerciales.
3 – Présenter la mission Marchand.
Alors que une lutte se déroule pour la conquête de Fachoda, les Anglais sont repoussés par les révoltes des Mahdistes, ce qui laisse une opportunité supplémentaire au Français de remporter ce lieux. Pour cela, Le 22 juin 1896, le capitaine de l'infanterie de marine : Jean-Baptiste Marchand, reçoit le commandement d’une mission d’exploration baptisée « Mission Congo-Nil ». Dans le contexte de la rivalité coloniale franco-britannique en Afrique, le rôle de cette « mission Marchand » est primordial. Il s’agit, en se portant les premiers sur le Nil depuis les territoires d’Afrique occidentale sous contrôle français, de contester l’hégémonie britannique sur le grand fleuve et d’implanter au sud de l’Égypte un nouveau protectorat français. Jean-Baptiste Marchand s’entoure d’officier les plus expérimentés pour mener à bien ce commandement. Il aura au total plus de 150 hommes.
4 – Quelle est la réaction des britanniques ?
le 19 septembre 1898 des forces de Lord Kitchener qui vienne de remporter la victoire d’Omdurman, s’oppose au contrôle du Nil, de son delta jusqu’à ses sources. Après quelques négociations, les Britanniques assiègent avec des flottilles et une véritable; la place de Fachoda et la crise, de locale, devient très vite internationale. Les relations entre la France et le Royaume-Uni se tendent et fait craindre, l’espace d’un instant, qu’une guerre soit possible et même pourquoi pas un conflit international avec les acteurs secondaires de la colonisation comme l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal… En janvier 1899, un accord est finalement trouvé entre les deux puissances coloniales. La mission Congo-Nil retire ses troupes de Fachoda sur ordre du ministre des Affaires Étrangères. La «mission Marchand»a rempli ses objectifs mais ne pouvait tenir tête à une armée britannique plus conséquente... Pour éviter l'humiliation nationale, le gouvernement français prétexte un mauvais état sanitaire de la troupe de Marchand.
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