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Passer du développement au développement durable

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Par   •  3 Mars 2018  •  Dissertation  •  1 747 Mots (7 Pages)  •  680 Vues

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Composition Géographie, Passer du développement au développement durable, Noé Bronner.         

Dans cette composition nous étudierons le phénomène de passer du développement simple au développement durable ; les chiffres et les informations seront récents et internationaux car c’est un problème actuel et mondial.

Notre problématique sera la suivante : Comment passer du développement actuel à un développement durable ?

Nous y répondrons en trois parties, la première traitera des différences de développement selon les échelles, la seconde des besoins que la population mondiale va éprouver, et la dernière de la mise en œuvre du développement durable.

        Premièrement, parlons des inégalités de développement selon les échelles et comment les mesurer.

        Les inégalités de développement correspondent aux différences de conditions de vie des populations de deux territoires donnés. Ces dernières peuvent être mesurées grâce a plusieurs indicateurs. Le premier est le PIB (Produit Intérieur Brut) mesure la production économique réalisée en un an a l’intérieur d’un pays. Il indique l’activité et la croissance économique d’un pays.

Le second est l’IDH (Indicateur de Développement Humain), il est basé sur trois critères, la longévité (espérance de vie), le niveau d’instruction (taux d’alphabétisation), et le pouvoir d’achat des habitants d’un pays donné. Il est compris entre 0 et 1 (1 étant le niveau de développement le plus élevé). Cet indicateur n’est pas très pertinent car il ne prend pas en compte les différences de développement au niveau régional et locale.

Le dernier indicateur est l’IPM (Indice de Pauvreté Multidimensionnel) qui est basé sur l’hygiène, l’espérance de vie, l’accès aux ressources et la scolarisation d’un pays.

        Les inégalités a l’échelle mondiale sont caractérisées par trois grands groupes de pays.

Il y a les pays développés qui sont situés pour la plupart au Nord du globe, ils ont un IDH très élevé et des économies diversifiées mais aussi une bonne espérance de vie (en Europe, la majorité des pays ont une part qui va de 15,5% a 20,8% de leur population qui a plus de 65 ans, la moyenne mondiale étant de 7, 8%). Il y a les pays émergents qui enregistrent une forte croissance économique mais qui ont encore des retards de développement (en Chine le nombre de personne diplômées est passé de 15,1 millions en 2000 à 23 millions en 2010 et il devrait atteindre les 56,2 millions en 2020. Et il y a les PMA (Pays Moins Avancés) qui sont en majorité en Afrique, ils cumulent des retards de développement, beaucoup de leurs habitants (environ 40%) vivent sous le seuil de pauvreté (moins de 1,9$ par jour), ils sont souvent dans cette situation a cause de difficultés politiques.

Les 20% les plus pauvres de la planète se partagent seulement 1,5% des revenus mondiaux.

        Les inégalités a l’échelle régionale sont caractérisées par les différences de développements entre le groupe des villes, métropoles, littoraux et les régions rurales. En effet, les régions urbaines attirent plus de gens car elles cumulent des services de santé (96% de la population a accès a l’eau dans les zones urbaines contre 78% dans les zones rurales), de culture et offrent beaucoup d’emplois ; les métropoles, elles, cumulent les fonctions de commandement du pays et les littoraux sont plus riches et attractifs que les terres. C’est un exode rurale qui est prouvé par le fait que 50% de la population mondiale est aujourd’hui urbaine. Un exemple de cet exode serait le nombre d’agglomération de plus de 5 millions d’habitants en Amérique Latine qui est passé de 7 en 1975 à 28 en 2007.

        Les inégalités a l’échelle locale sont caractérisées par les différences de richesse selon les quartiers d’une ville. En 2005 au Niger, plus de 75% de la population urbaine vivait dans des bidonvilles, c’est aussi le cas pour beaucoup d’autres pays africains.

        

Deuxièmement, nous verrons les besoins que vont éprouver les 9 milliards d’humains attendues pour les prochaines décennies.

        La croissance démographique est un élément très important a prendre en compte pour parler de développement durable. La population mondiale a connue une forte croissance depuis les 200 dernières années en effet en 1800 il y avait 1 milliard d’habitants, 2,5 milliards en 1950 et 7,3 milliards en 2015. La croissance démographique n’est cependant pas un mouvement uni puis ce qu’il existe plusieurs types de croissances. Il y a celle qui est faible (Chine avec +0,5% de croissance en 2016); celle qui est modérée (Inde avec +1,2% de croissance en 2016) et celle qui est forte (Niger avec +3,8% de croissance en 2016). Elle peut même être négative comme au Japon où en 2016 le pays a perdu 0,1% de sa population. Cela est dû à la baisse du taux de fécondité et de l’augmentation de l’espérance de vie, en effet 26% de la population du Japon a plus de 65 ans.

        Une des conséquences de l’augmentation des populations c’est l’augmentation des besoins humains. Il faut donc trouver des solutions pour les défis que cela impose.

Le défi de l’eau est très important puis ce que c’est une ressource indispensable à la vie humaine, une eau potable augmente l’hygiène et donc les conditions de vie. En effet chaussé jour plus de 5000 enfants meurent à cause du manque d’accès a de l’eau potable. Il y a aussi le défi de l’agriculture qui va devenir d’autant plus important puis ce que l’on estime que d’ici 2050, 75% de la population mondiale sera citadine ce qui signifie moins de personne pour cultiver les terres. On trouve également le défi de l’énergie, en effet la consommation d’énergies augmente avec l’amélioration des conditions de vie. Nous sommes aujourd’hui basés sur les énergies fossiles ou non-renouvelables comme par exemple le pétrole (on estime que chaque jour un baril haut de 64 00 km serait consommé). L’Europe consomme aussi plus que ce qu’elle produit (1 758 Mtep/an consommé contre environ 800 Mtep/an produits). Et enfin il y a le défi urbain, en effet dans moins de 35 ans on estime que les deux tiers de la population mondiale seront habitants d’une ville. Il va falloir améliorer la conception des villes, les moyens de transports, définir comment acheminer les ressources dans les villes etc… Une des villes qui est pionnière dans ce domaine c’est Malmö en Suède, en effet la ville a commencé à aménager des espaces pour ses habitants, elle est aussi indépendante énergiquement.

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