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NOURRIR LES HOMMES.

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Par   •  25 Janvier 2017  •  Cours  •  972 Mots (4 Pages)  •  731 Vues

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Intro : En 2016, il y a 7 milliards d’être humains sur terre dont 800 millions en sous-alimentation. En 2050, il devrait avoir environ 10 milliards d’être humains.

Comment subvenir aux besoins de la population tout en préservant la planète ? Pour cela, nous allons étudiez deux types d’agricultures : l’agriculture non durable dont le but est de maximiser la production et l’agriculture durable qui vise à assurer une production maximale en respectant les limites écologiques, économiques et sociales.

1ère partie : Des agricultures non durables

A) Augmenter la production

L'augmentation de la production agricole mondiale a été permise par des progrès techniques et de nouvelles pratiques agricoles après la révolution industrielle. L'agriculture productiviste s'est développée.

On compte parmi ces facteurs d'amélioration :

• La mécanisation : l'utilisation de machines agricoles améliore considérablement la productivité.

• L'usage d'engrais chimiques, qui contribue à augmenter les rendements. (Les pesticides, qui améliorent les rendements en diminuant les pertes agricoles.)

• De nouvelles techniques agricoles : élevages hors-sol de bétail, cultures sous serres.

• L'irrigation permet de surmonter les périodes sèches dans des régions chaudes, au climat parfois hostile à l'agriculture comme au Brésil.

• La mise en culture de nouvelles terres permet d'augmenter les productions d'un pays en empiétant sur des terres vierges (par exemple les fronts pionniers de l’Amazonie)

• L’achat des terres en Afrique.

• L’amélioration des plantes (VHR)

Dans plusieurs pays du Sud comme l’Inde ou le Mexique, la Révolution verte a appliqué ces méthodes et mené à l'autosuffisance alimentaire, voire à l'exportation de produits agricoles. Disparition de grandes famines depuis 1966.

L'utilisation d'OGM (organismes génétiquement modifiés) pose enfin la question des limites du progrès : s'ils permettent d'augmenter les productions en limitant l'utilisation d'engrais et de pesticides grâce à une modification des gènes des plantes, il existe des incertitudes sur leurs risques sanitaires.

B) Les limites de l'agriculture productiviste

1Les risques sanitaires

Si elles ont permis une augmentation importante des productions, les méthodes agricoles modernes présentent des risques pour la santé humaine et animale.

• L'utilisation de farines animales dans la nourriture du bétail a été à l'origine de maladies graves (maladie de la "vache folle"). Il en est de même pour les poissons d'élevage (saumon) qui présentent dans certains cas des risques pour la santé.

• Les engrais chimiques et les pesticides peuvent présenter des risques lors de la consommation des produits agricoles concernés. Ils sont également susceptibles de polluer les nappes phréatiques et donc de contaminer l'eau potable. (Phénomènes d’algues vertes.)

2Les risques environnementaux

Les méthodes d'agriculture productiviste présentent des risques pour l'environnement :

• La dégradation et l'appauvrissement des sols en raison de l'utilisation intensive de machines et d'engrais.

• L'irrigation consomme beaucoup d'eau et contribue à l'assèchement de nappes phréatiques. Elle favorise par ailleurs la salinisation des sols.

• L'agriculture productiviste occupe de grands espaces aux faibles rendements. En aménageant de nouveaux espaces anciennement sauvages, elle contribue à la déforestation, met en danger la biodiversité et favorise les inondations.

C) Les limites de l'agriculture vivrière

Dans les pays en voie de développement, la majorité des paysans pratiquent l'agriculture vivrière, c'est-à-dire qu'ils consomment les produits de leur

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