Mexique ouvert a la mondialisation

               Le premier Janvier 1994 entre en vigueur les Accords de Libre-Echange Nord-Américain (ALENA). Ces accords permettent la libre circulation des marchandises entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, mais pas des personnes. Ceci s’explique du fait de certaines tensions entre le Mexique et les Etats-Unis, même si la volonté est de créer un espace d’intégration régionale, c’est-à-dire que ces deux états, qui appartiennent à une même région du monde, souhaitent former des organisations économiques. Ces deux documents, qui sont des documents iconographiques, avec une image, et textuels, le passage d’un ouvrage intitulé Les Amériques, de Roland Saussac, publié en 2014, évoquent la frontière mexicano-américaine. En quoi les dynamiques de la région frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique sont-elles un avantage pour les deux pays, mais peuvent aussi être un inconvénient ?

               Tout d’abord, la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique est une zone de tension notamment à cause du problème l’immigration.                                                                                                                                                     En effet, cette immigration est conséquente pour les Etats-Uniens puisque « 3 millions de « Latinos » tentent de s’installer au Etats-Unis chaque année ». Cette migration de populations venant de toute l’Amérique Latine engendre de nombreuses dépenses pour les Etats-Unis. De plus, cette immigration entraine une augmentation forte et continue du nombre d’habitant, puisqu’on estime qu’environ 1 millions de migrants arrivent aux Etats-Unis chaque année, grâce à la frontière avec le Mexique. Le document iconographique témoigne également de ces fuites de migrants puisque l’on voit que des panneaux de mises en garde à la traversée d’émigrés sont implantés aux Etats-Unis. De plus, cette frontière mexicano-américaine serait un haut lieu du trafic de drogue. Effectivement, Roland Saussac indique que « près de 80% de la drogue acheminée aux Etats-Unis passerait par la frontière ». Il y a donc un certain laxisme et une impuissance de l’Etat Mexicain vis-à-vis de ces cartels. Ceci pousse donc le gouvernement américain à renforcer les contrôles à la frontière, et des tensions apparaissent alors. Ces contrôles permettent de réguler l’immigration en provenance des pays d’Amérique latine, mais également de déceler certains réseaux de trafic de drogue. Les autorités américaines découvrent parfois des tunnels entre les deux Etats destinés aux trafics.                                                                                                                                           Cette frontière engendre donc de nombreuses tensions. Cependant, elle est un atout économique considérable pour les deux pays.

               Ensuite, cette frontière mexicano-américaine est un espace d’intégration régionales, qui est importants pour les deux pays.                                                                                                                                                                                             En effet, 20 ans après la création de l’ALENA, cette région est devenue la première aire de puissance du monde avec notamment un quart du Produit National Brut (PNB) de la planète. Roland Saussac évoque dans son ouvrage les entreprises implantées proches de la frontière : « Les entreprises implantées au sud des États-Unis participent à la vitalité de la Sun Belt. Au Mexique, les entreprises américaines (proches de la frontière) réalisent environ 40% du commerce extérieur du pays ».  Parmi ces firmes, on retrouve notamment les Maquiladoras, qui sont implantées au Mexique par les Etats-Unis, afin de profiter de la main d’œuvre peu coûteuse. On observe depuis le début des années 2000 une maquiladorisation de cette frontière. Il y a donc un besoin mutuel, à la fois du côté du Mexique, car ces entreprises créent de nombreux emplois, et elles permettent la majeure partie de l’exportation nationale, et du côté des Etats-Unis, car elles permettent d’employer une main d’œuvre à moindre coût. De plus, comme il l’est dit dans le document, « les envois de fonds des travailleurs mexicains, installés dans les villes jumelles du côté des États-Unis, soutiennent des familles entières dans la zone mexicaine », c’est-à-dire que cette proximité entre certaines entreprises et la frontière permet des envois de fonds, c’est-à-dire les envois de revenus gagnés par les mexicains aux Etats-Unis et rapatriés chez eux. D’autre part, depuis 1990, les dynamiques d’intégration régionales progressent. Ceci s’explique notamment avec « des dizaines de millions de touristes nord-américains qui font vivre les petits commerces dans villes mexicaines de la frontière ». Le développement du tourisme au Mexique permet au pays de progresser économiquement, et ceci grâce à cette frontière mexicano-américaine.                                                                                                                                                                                                    Malgré les tensions qu’il peut y avoir, les dynamiques d’intégration à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique sont fortes, et ceci grâce aux entreprises proches de celle-ci et au développement du tourisme.

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