Mémoire 2gm

En 1945, le  pays est meurtri, et les Français sont divisés. L’occupation  constitue pour les Français : « les années noires » » (Henry Rousso) : la France est vaincue et signe l’Armistice en 1940 : occupée par les nazis ; le régime de Vichy. Lorsque prend fin la guerre, les plaies sont encore béantes et les mémoires de guerre sont très divisées.

Pour les historiens, la mémoire se définit par la façon dont un individu ou un groupe social se souvient du passé et entretient ce souvenir (d’où le fait que la mémoire imprègne encore le présent). L’histoire s’attache à la reconstruction scientifique et problématique de ce qui n’est plus.

PB : Comment évoluent les mémoires de la 2nde G.M ? Quel est le rôle de l’historien dans la transmission des mémoires de la guerre ? I) La mémoire officielle

A la libération les autorités issues de la Résistance souhaitent refermer les plaies, et la priorité est donnée à la reconstruction. Ils imposent une mémoire officielle.

PB : Quels sont les enjeux de la mémoire ?

A) L’épuration : les faits

En 1945, Gaullistes et communistes construisent l’image d’une France massivement résistante.

Pour le gal de Gaulle, chef du gvt provisoire, « le régime de Vichy est une parenthèse de l’histoire » : priorité est de reconstruire l’unité de la République. Il promulgue le 9 août 1944 une ordonnance qui rappelle que la forme du gouvernement de la France « est et a toujours été » la République. Il indique également que tous les actes législatifs pris par le régime de Vichy n’ont aucune valeur légale.

A la libération, l’épuration juge les collaborateurs et les collaborationnistes : tribunaux populaires improvisés : exécut° sommaires, femmes boucs émissaires tondues: 10.000 victimes de cette épuration illégale. A partir de 1945, De Gaulle met fin à cette épurat° vengeresse en instituant des cours de justice : Pétain condamné. Son objectif est d’éviter que la Nation s’entredéchire et qu’une guerre civile n’éclate.

...