L’évolution du syndicalisme en France 1848-1914
Dissertation : L’évolution du syndicalisme en France 1848-1914. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aude Gremling • 22 Novembre 2021 • Dissertation • 2 773 Mots (12 Pages) • 395 Vues
L’évolution du syndicalisme en France 1848-1914
Intro :
Le XIXe siècle, est marquée par la révolution industrielle. Cela fait naitre une nouvelle classe : la classe ouvrière. Alors le pouvoir de la bourgeoisie va aggraver la misère en accentuant l'exploitation de l'homme par l’homme, les conditions de travails été plus dur, et les ouvriers de plus en plus nombreux. En 1848, dans le « Manifeste», K. MARX et F. ENGELS montrent que la société moderne se ramène à deux classes fondamentales irréductiblement opposées : les travailleurs et les capitalistes. Ils en déduisent la nécessité de combattre le capitalisme jusqu’à le faire disparaître. L’influence du marxisme sera profonde mais touchera seulement une avant-garde limitée.
Alors depuis 1789, les Français ont compris qu’il est possible de changer l’ordre des choses, s’ils s’en donnent les moyens. De ce fait les ouvriers vont commencer à s’investir dans la vie politique du pays. Et cela commence par leurs investissements au sain, de la politique de leurs travails, afin de réclamer de meilleure condition de travail, qui se répercuterons sur leurs conditions de vies. Pour cela ils se réunissent afin d’unifier les travailleurs salariés, pour défendre leurs intérêts communs, face à leurs employeurs. Ces groupes de salariés s’appelleront les syndicats, réunie sous le mouvement politique et social, du syndicalisme. Le syndicalisme est un mouvement social, ayant pour objectif d’unifier les travailleurs salariés, afin de défendre leurs intérêts collectifs. Les ancêtres des syndicats sont les corporations de métiers qui imposent les salaires et conditions de travail aux employeurs. Elles sont interdites à partir de 1791 par la Loi Le Chapelier, promulguée en France le 14 juin 1791, loi ayant interdit les groupements professionnels. Cette loi Le Chapelier est caractérisé par un déséquilibre entre ouvrier et employeur, ce qui fait justement augmenter le syndicalisme.
Il y a deux syndicalismes : le syndicalisme réformiste, ou de collaboration de classes, c’est la forme la plus ancienne de syndicalisme, qui luttes contre le patronat. Il ya aussi le syndicalisme révolutionnaire, qui propose une stratégie de rupture avec le capitalisme qui propose l’autogestion des travailleurs et l’autonomie ouvrière.
Un mouvement porté au départ par les canuts : ce sont des ouvriers lyonnais, qui réclament des meilleures conditions de travailles ; en faisant des révoltes, dans les rues de Lyon avec le fameux slogan « Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant ! », qui sera repris des années plus tard, durant les révoltes à la suite de l’armistice avec la Prusse, qui crée la Commune de Paris.
Nous allons donc essayer de répondre à la question : En Quoi peut-on considérer que l’évolution du syndicalisme en France entre 1848 et 1914, est rythmé par le gouvernement en place et ses décisions ? Pour cela nous allons répartir nos idées en deux grandes parties avec un plan chronologique. Dans un premier temps, nous allons voir que la IInde République et le IInd Empire est hostile face aux revendications de la classe ouvrière. Par la suite, nous allons rentrer dans la Belle époque qui légalise le syndicalisme.
Problématiques : En Quoi peut-on considéré que l’évolution du syndicalisme en France entre 1848 et 1914 est rythmé par le gouvernement en place et ses décisions ?
Njkm= ce que je pense qu’on pourrait enlever
NJKM = ce que j’ai rajouté
- De la IInde République à la fin du Second Empire : une période d’interdiction au syndicalisme (1848-1884)
- L’impact du Printemps des peuples et de la révolution de février sur les conditions ouvrières
L’évolution du syndicalisme se fait surtout pendant le 19ème siècle pcq on est en pleine révolution industrielle.
1848 : après la révolution de février, le gouvernement provisoire adopte des mesures démocratiques et sociales
- Proclamation de la liberté d’association
- Du suffrage universel et du droit de travail
- Ouverture des ateliers nationaux pour assurer aux chômeurs le droit au travail à 10h Paris et 11h en provinces 🡪 des avril 1848, la limite d’heure du travail est portée à 12h
- Tout ce qu’apporte la révolution de février fait monter le syndicalisme.
2. L’Etat reconnait partiellement la présence de syndicats dans le monde ouvrier
25 mai 1864 : Napoléon III a accordé le droit de grève et d'association aux ouvriers. Les syndicats sont tjrs interdits, mais en constituer un n’est plus considéré comme délit.
- Suppression du délit de coalition et de grève (loi Ollivier). Cette loi met un terme à la loi Le Chapelier promulguée en France le 14/06/1791, loi ayant interdit tt groupement professionnel, que ce soit de gens de métiers, les « maitres », ou leurs ouvriers et apprentis).
Cette loi est une étape majeure dans l'essor du syndicalisme, elle devra néanmoins être complétée en 1884 par la loi Waldeck-Rousseau
1868 : Tolérance à la création de chambre syndicale
Transition
Le Second Empire avait autorisé les coalitions ouvrières (1864) et les chambres syndicales (1868). Mais le mouvement ouvrier traverse une période de sommeil avec les débuts de la III• République, marqués par la répression de la Commune.
3. Le puissant impact de l’armistice avec la Prusse sur la communauté ouvriere : création de la Commune de paris
La Commune de Paris = plus importante des communes insurrectionnelles de France qui dure 72 jours, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871 où les communards, les révolutionnaires et tous les socialistes qui s'étaient soulevés contre le pouvoir bourgeois en place finirent massacré. Outrés par l'armistice avec la Prusse, les Parisiens se révoltent contre le pouvoir et élisent une assemblée qui prend le nom de Commune.
Cet épisode historique éphémère peut être vu comme une expérimentation révolutionnaire sous le signe de l'autogestion des classes populaires.
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