Le rapport des sociétés à leur passé
Cours : Le rapport des sociétés à leur passé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Etudiant99999 • 21 Octobre 2018 • Cours • 1 661 Mots (7 Pages) • 606 Vues
Le rapport des sociétés à leur passé
Chapitre I : L’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie
La guerre d’Algérie (1954 à 1962) fut pour la France le conflit de décolonisation le plus douloureux, l’Algérie divisé en trois départements était une colonie de peuplement, 1 millions de pieds noirs y vivaient. Sur chaque rive de la Méditerranée, comment s’organise le travail des historiens sur les mémoires de la guerre d’Algérie ?
I) 1962 : Début des années 80 des régimes mémorielles que tout oppose
A) Des situations mémorielles très différentes en France et en Algérie
*En Algérie il y’a une mémoire dominante avec une vision très manichéenne (on peut la retrouver dans une chartre à laquelle les algériens doivent se référer) celle du FLN « les algériens sont les Heroes et les français les pilleurs pour eux le bilan de la guerre est de 1 M de morts (chouhada)». On crée beaucoup de monument (flambeau des martyrs..) le souvenir de la guerre est présent dans les manuels scolaire, les timbres etc… Le travail d’histoire ne prend pas en compte le 19ème et le 20ème siècle. * En France il y’à des mémoires éclatés, il y’à différents groupe mémoriels celle des pieds noirs ~1 M qui s’installe dans le Sud de la France on leur a créé des logements ils se regroupent en réseaux et construisent une mémoire collective ils sont très nostalgique, sentiment de colère abandon de leur terre natale, les Harkis ~ 140000 qui vivent dans des camps ⇒ intégrat° difficile, des Algériens ~400000 ⇒30 glorieuse, l’OAS nostalgique de l’Algérie française. A cette époque il n’y a pas de recherches.
B) Comment aujourd’hui les historiens expliques l’opposition entre régimes mémoriels
*En Algérie la mémoire à une fonction politique elle est créé pour unifier le peuple, elle est erronée par le gouvernement (=FLN) on efface certaines mémoires : les porteurs de valise, les harkis, le MNA, de plus les archives sont inaccessibles… Cette mémoire elle donne l’idée du peuple martyrs qui c’est libéré seul du colon impérialiste. *En France : on parle des évènements d’Algérie Benjamin STORA « mémoire ensevelit », ils sont trop occupés avec les 30 glorieuse, les pieds noirs ont l’impression d’ê oublié par la France DG ne veut pas passer pour le colon impérialiste, on vote des lois d’amnistie pour les soldats de l’OAS cela se fait dans l’indifférence général, les archives sont inaccessibles pour protéger les acteurs de la guerre. Il y’a tout de même des ouvrages engagés (Nicolas Alleg la Question)
II) Les années 80 et 90 le temps des ruptures : Une remise en mémoire partielle de l’opinion publique
A) Des remises en mémoire multiples en France comme en Algérie mais qui restent partiellement fragmentés
*En Algérie en 92 H. Contemp écrit une chaire qui confirme la mémoire officielle du pays. *En France les enfants de harkis veulent la lumière sur certains faits de la guerre, cependant cela reste une approche timide au même moment en France il y’a une montée du FN, des problèmes de chômage, de racisme, d’immigration, le procès de Papon est ouvert. La FNACA parvient à faire entrer dans les programmes scolaires la guerre d’Algérie + petit accrochage avec les harkis à propos de la date de commémoration de la guerre.
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