Le nationalisme

Sur la Terre il existe de très nombreuses nations de nos jours qui se définissent tous de manière différente par rapport aux autres. Autant de pays existent, car chacun est attaché à sa culture, à son territoire que l’on peut rentrer dans le terme du nationalisme. En Europe au XIXe siècle, on peut voir l’émergence de ce concept qui définira ce qu’est le monde aujourd’hui. La pensée nationalisme peut être définie par le fait que des gens, qui sont rassemblés grâce à des liens culturels et la langue décident de s’unir de façon égalitaire pour former un État-nation pour le bien et les intérêts de tous. Une nation est donc un regroupement de gens qui ont une même culture, une histoire et une langue commune. Pourquoi peut-on dire que le nationalisme est un phénomène majeur pour comprendre l’histoire de l’Europe au XIXe siècle? Ce phénomène ne peut être, au XIXe siècle, séparé du concept du libéralisme qui est centré surtout sur les libertés individuelles. Nous pourrons voir d’où vient ce phénomène et comment il fut apporté et transmis, ce qu’il a causé en Europe comme par exemple les guerres et les changements de gouvernements ainsi que les réactions des puissances en place. Nous pourrons aussi voir que ce phénomène est majeur durant ce siècle, car les puissances monarchiques n’auront de cesse de s’en inquiéter et il sera la cause de la majorité des conflits.

Premièrement, la Révolution française met en place les idéaux sur la liberté des peuples qui fera son chemin tout au long de ce siècle réformateur. Que seuls les peuples peuvent se diriger et que personne d’autre n’a ce pouvoir que la nation elle-même. Après la chute de Napoléon et donc la fin de la révolution en 1815, trois principales aspirations se font sentir dans la population malgré le retour de la monarchie. La première se fait au niveau de la bourgeoisie dont l’aspiration est libérale. En gros elle demande à avoir plus de droits et de libertés, chose qu’elle avait acquise durant le règne de Napoléon. La seconde est l’aspiration nationale qui regroupe surtout les opprimés dont font partie les ouvriers qui voudraient avoir le pouvoir plus au peuple. Enfin la dernière aspiration venant de la révolution est l’aspiration démocratique qui est d’avoir le droit de vote. Ces aspirations vont faire en sorte que les régimes en places à travers l’Europe, qui sont des monarchies, seront contestés par les différents peuples qui commencent peu à peu à vouloir un pouvoir plus national.

Avec le congrès de Vienne, quatre puissances vont dominer l’Europe soient l’Autriche, la Russie, la Prusse et l’Angleterre. Leur plan est désormais d’empêcher tout mouvement libéral qui pourrait mener à des révolutions nationalisme. Alors, c’est une bonne preuve que le nationalisme prend une grande place au début du XIXe siècle, car la politique première des monarchies n’est pas de se protéger d’une menace extérieure, mais bien d’empêcher toute représentation de nationalisme dans leur société. Donc répression des peuples à travers l’Europe ce qui au contraire de leur objectif va intensifier les valeurs nationalismes. Nous en avons la preuve avec les soulèvements armés en Espagne, en Italie et en Grèce. En Espagne, l’invasion napoléonienne avait déjà insufflé un courant libéral assez fort que lorsque le roi fut remis en place il fut tellement ébranlé par les libéraux qu’il a dû accepter la constitution en 1812. La France enverra une armée pour réprimer les gens qui véhiculaient ces pensées. Les royaumes d’Italie, principalement celui de Naples, prendront exemple sur l’Espagne, mais seront eu aussi matés, mais cette fois par les Autrichiens. Les Grecs seront ceux qui s’en sortiront le mieux. Inspirés par un mouvement nationaliste principalement bourgeois qui veut retourner à l’âge d’or de la Grèce classique, les révolutionnaires vont vouloir sortir de l’Empire ottoman et seront aidés par la Russie, la France et l’Angleterre. Cela se terminera en 1830 par la défaite des ottomans. C’est donc une évolution quand même importante, car des monarchies ont aidé pour la première fois une nation à se défaire de l’emprise d’un souverain qui est légitime. Donc, que le veuillent ou non les royautés, c’est une première victoire pour le nationalisme depuis la Révolution française.

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