Le Congrès de Vienne et la réorganisation de l’Europe
Commentaire d'arrêt : Le Congrès de Vienne et la réorganisation de l’Europe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rémi DD • 18 Novembre 2020 • Commentaire d'arrêt • 614 Mots (3 Pages) • 3 642 Vues
Rémi DAHM-DUPUIS
1°G4
Pour le 17/11
Le Congrès de Vienne et la réorganisation de l’Europe
Question problématisée – Question 6
Introduction :
En 1814, quelques années après la Révolution française et suite à l’abdication de Napoléon Ier, se tient le congrès de Vienne. Les dirigeants européens réunis ont pour objectif de réorganiser l’Europe après plusieurs années de guerre.
La souveraineté est le pouvoir politique suprême. La révolution est le changement brutal d’une société et de son régime politique. Un congrès est une réunion diplomatique entre des représentants qui débattent autour de questions communes.
Nous allons donc voir en quoi le congrès de Vienne réorganise l’Europe.
Tout d’abord, nous verrons en quoi le congrès de Vienne définit un nouvel ordre européen. Puis, nous analyserons de quelle manière ce congrès profite à certaines puissances. Pour finir, dans un dernier temps, nous montrerons qu’il méprise les aspirations libérales du peuple.
I – Un nouvel ordre européen
Le congrès de Vienne met en place un nouvel ordre européen. En effet, d’après un extrait du traité du 26 septembre 1815, une Sainte-Alliance entre les plus grandes puissances européennes à cette époque est créée. Cette alliance réunit l’Autriche, la Prusse et la Russie, et permet à ces puissances de s’entraider, de se secourir et de s’assister entre elles.
De plus, ce congrès vise à rétablir l’Ancien Régime. Klemens von Metternich est un des principaux acteurs politiques du congrès de Vienne. Il est, entre autres, ministre des affaires étrangères autrichien, et impose, d’après le document 6, sa vision de la diplomatie durant le congrès de Vienne. Ce nouvel ordre européen est donc le retour de la monarchie absolue, et du pouvoir des rois. Cette idée nous est transmise sur l’estampe du document 1, provenant du BNF à Paris. On voit sur cette gravure nommée « la Restitution », l’empereur Napoléon Ier vomir ses conquêtes, ainsi que les dirigeants russes et anglais en train de les redistribuer.
II – Les puissances qui en tirent profit
Le nouvel ordre européen défini profite principalement aux grandes puissances, et notamment à celles appartenant à la Sainte-Alliance : la Russie, l’Autriche et la Prusse. Ces pays qui dirigent l’Europe bénéficient de gains territoriaux conséquents, comme nous le montre la différence de territoire de ces trois puissances entre la carte du document 2 représentant l’empire napoléonien à son apogée (1811) et celle du document 3 qui montre l’Europe du congrès de Vienne. Cette évolution est représentée par le figuré de surface nommé « Gains territoriaux des États européens après la chute de Napoléon Ier ». La carte du document 2 nous présente par la même occasion le nombre conséquents de défaites napoléoniennes sur les terres de la Sainte-Alliance après 1811.
III – Le mépris de la souveraineté nationale
Malgré la montée en puissance des pays acteurs au congrès de Vienne, notamment ceux de la Sainte-Alliance, leurs décisions ne sont pas toujours acceptées. En effet, le retour à l’Ancien Régime ne fait pas l’unanimité au sein du peuple. C’est pour cela que Metternich explique cette décision de ne pas préserver la souveraineté de la nation dans ses mémoires, parues en 1850. Un extrait de cet ouvrage est présenté dans le document 5 : Metternich réduit la souveraineté du peuple
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