La violence de la mondialisation

Sujet : « La violence de la mondialisation justifie le retard aggravé des Etats en développement : c’est vrai… » Qu’en pensez-vous ?

Problème : Les raisons du retard aggravé des Etats en développement

Thèse : La violence de la mondialisation justifie le retard aggravé des Etats en développement

Antithèse : Cependant, bien d’autres facteurs justifient le retard aggravé des états en développement

Synthèse : Au-delà,il faudra voir dans la conjugaison de tous les éléments énumérés clairement les raisons du retard aggravé des Etats en développement

Introduction

Les années 80 ont été marquées par un bouleversement profond de l’ordre mondial qui s’est manifestée par la transformation du monde en village planétaire où les fondements et l’essence des sociétés vont connaître une interconnexion inédite, établissant un tournant décisif dans l’évolution et le progrès des nations. Ce raz-de-marée impulsé par les grandes puissances hégémoniques va s’abattre sur les pays en développement, qui seront confrontés à la course au développement et à la concurrence entre les pays qui va fortement desservir aux économies déjà fragilisées des pays pauvres. L’ingérence extérieure, l’effet domino des crises économiques et politiques, et la pression du monde occidental sur les richesses nationales des pays en voie de développement sont des maux qui vont engloutir ces pays dans un cycle interminable de latence et de stagnation accrue. Dans ce contexte, soutenir que la violence de la mondialisation justifie le retard aggravé des Etats en développement prend tout son sens. Ainsi se pose en terme problématique les raisons du retard aggravé des Etats en développement. Essayons tout d’abord de montrer que La violence de la mondialisation justifie le retard aggravé des Etats en développement. Par la suite, il s’agira de faire ressortir que bien d’autres facteurs justifient le retard aggravé des états en développement. Au-delà, il faudra voir dans la conjugaison de tous les éléments énumérés clairement les raisons du retard aggravé des Etats en développement.

Développement

Thèse

La violence de la mondialisation justifie le retard aggravé des Etats en développement. Des raisons politiques, économiques et sociales le justifient amplement.

D’une part au plan politique, la mondialisation a rapproché les états et à inciter à l’ingérence continuelle des grandes puissances dans les affaires intérieures des pays pauvres dont ils manipulent les pouvoirs en place dans leurs propres intérêts. En effet, les pays riches ont la fâcheuse habitude d’interférer dans la vie politique des états en voie de développement, en choisissant le candidat qui mettra en priorité les intérêts de ces puissances hégémoniques. Contraignant parfois ces hommes politiques à se soumettre au dictat des pays riches sous peine de faire l’objet de déstabilisation politique qui conduit dans certains cas à des conflits graves. Une situation qui détourne les objectifs premiers des plans et des stratégies de développement des pays pauvres qui avant toute chose doivent satisfaire les lourdes et égoïstes attentes des pays déjà développés et riches. C’est un cas courant et actuel sur le continent africain, dont la classe politique est à la solde des exigences du monde occidentale.

D’autre part au plan économique, l’interconnexion des économies grâce à la mondialisation a exposé l’économie mondiale en général et celle des pays en voie de développement à de gros risques qui concoure au retard aggravé de ces pays. Effectivement, la mondialisation des économies fait courir de grands ennuis aux économies déjà fragiles des pays pauvres dans la mesure où l’apparition d’une crise financière dans un pays tiers va enrhumer toute l’économie mondiale, et ralentir inexorablement les tentatives de croissances de pays en développement. De plus, la configuration actuelle de l’économie mondiale accentue le retard des pays pauvres car les investissements et les échanges extérieurs sont fait en grande majorité dans les pays qui rapportent financièrement, et donc bon de nombre de pays pauvres sont laissés à leur triste sort dans l’indifférence total. Par ailleurs, certains de ses pays en développement, forte de leurs richesses minières et pétrolières font l’objet de convoitises des pays extérieurs, qui finalement en tirent plus profit que les pays pauvres.

Enfin au plan social, le système de la mondialisation a contribué à l’expansion à l’échelle mondiale et influence négativement le progrès des pays en développement. En clair, l’interconnexion entre les pays permet une propagation rapide et inarrêtable des maladies et de phénomènes foncièrement destructeurs comme le terrorisme, qui constituent des obstacles réels au développement et justifie donc le retard aggravé des pays en voie de développement dans le cycle infernal de la mondialisation. De plus, les aspirations intégrationnistes portées par la mondialisation ont engendré un appauvrissement culturel dans les pays pauvres, car les populations délaissent leurs coutumes, leurs manières de s’habiller, et leurs modes de vie pour adopter un mode universel, celui du monde occidental. Une situation qui désavantage les pays en voie de développement dont le secteur de la culture est une plus value dans son avancée vers le progrès économique et social.

Les effets ravageurs de la mondialisation ont plombé la volonté intrinsèque des économies des pays en développement sur la route du progrès.

Antithèse

Toutefois, bien d’autres facteurs justifient le retard aggravé des états en voie de développement.

D’abord au plan politique, l’immaturité démocratique des pays en développement ont sabordé la stabilité

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