La transparence en démocratie
Cours : La transparence en démocratie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar justinelabelleli • 20 Novembre 2021 • Cours • 1 270 Mots (6 Pages) • 1 008 Vues
Justine Leyldé
Benjamin Desbief T2
EMC note de synthèse
Morale, politique et démocratie en Europe : le défi de l’exemplarité et de la transparence
Dans le paysage politique actuelle, l’exemplarité et la transparence sont devenus des enjeux majeurs pour assurer le bon fonctionnement de la démocratie.
L’exemplarité, c’est le caractère de ce qui est exemplaire, de ce qui est destiné à servir de leçon en frappant les esprits par sa rigueur, en politique, elle s’applique pour désigner la conduite du bon citoyen, que les représentants du pouvoir se doivent de respecter encore plus rigoureusement. La transparence, c’est la parfaite accessibilité de l’information dans les domaines qui regardent l’opinion publique. Ces facteurs redoublent d’importance dans le contexte actuel de crise de confiance du peuple envers les représentants du pouvoir, et la remise en cause par ce fait de leur légitimité. Dans le travail qui suit on appellera document 1 le tweet de l’association
Anticor, qui lutte contre la corruption en politique, ce tweet date du 12 novembre 2021 et est une annonce pour une rencontre avec des lanceurs d’alertes. Les documents 2 et 3 sont des articles trouvés sur le web. Ecrit respectivement par Béatrice Bouniol et Alexandre Lauret et publiés le 29/07/2019 et le 01/02/2019. Le premier parle de l’affaire Rugy ou plus généralement de l’exemplarité en France et le second de la transparence différente selon les pays d’Europe. Ils sont publiés respectivement sur le site du journal La Croix et Décideurs Magazine. Le document 4 est une caricature du dessinateur JM borot, publiée le 2 juin 2014 sur le site over blog et qui parle d’un rebondissement dans l’affaire Bygmalion. Mais quelle solution peuvent être trouvées à cette crise de confiance envers la classe politique. Dans un premier temps nous étudierons cette crise et dans un second temps nous verrons comment reconstruire cette confiance par les piliers que sont la transparence et l’exemplarité.
PARTIE II PUIS CONCLUSION
D’un autre côté, en parallèle de l’apparente augmentation des scandales et affaires jetant le discrédit sur la classe politique et générant la défiance et le désintérêt de la population, différentes initiatives sont prises avec l’ambition de reconstruire les piliers de la démocratie et rétablir le lien de confiance entre instances dirigeantes et citoyens.
Ces initiatives sont par exemple prises par les gouvernements eux-mêmes. C’est ainsi qu’a été créée en France la Haute autorité pour la transparence de la vie publique : il s’agit d’une institution indépendante chargée de promouvoir la probité et l’exemplarité des responsables publics, de contrôler la déontologie de certains responsables et agents publics, d’encadrer le lobbying et de diffuser une culture de l’intégrité. Dans le domaine de la communication à la télévision a été créé le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, l’autorité publique française de régulation de l’audiovisuel. Cette régulation s’opère au service de la liberté d’expression dans l’intérêt du public et des professionnels. On peut également citer la création de la Cour de justice de la République (CJR) : créée en 1993, c’est la juridiction française d'exception compétente pour juger les crimes ou délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions. Au niveau européen par ailleurs, la Cour de justice européenne a pris en charge et condamné des personnes politiques, impliquées dans des emplois fictifs. Ce qui était peut-être toléré ou à tout le moins passé sous silence il y a quelques décennies semble maintenant plus systématiquement poursuivi et donc non accepté.
Au-delà des gouvernements, les citoyens eux aussi prennent part à ces mouvements, sous différentes formes. Des associations sont par exemple créées, à l’image d’Anticor, association créée en 2002 pour lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique. Son ambition est de réhabiliter le rapport de confiance qui doit exister entre les citoyens et leurs représentants, politiques et administratifs. Dans le document 1, on lit d’ailleurs une communication d’Anticor, sur Twitter, encourageant les citoyens à participer à une rencontre des lanceurs d’alerte. Ainsi, au-delà des associations, c’est l’ensemble du corps social qui est appelé à se mobiliser pour dénoncer les pratiques douteuses, non éthiques, illégales, etc.
La transparence, à savoir la parfaite accessibilité de l’information dans les domaines qui regardent l’opinion publique, est d’ailleurs un des fondements de la démocratique puisque c’est cette transparence qui permet aux citoyens de faire leur devoir (d’électeur) de façon éclairée. Les médias, les journalistes jouent donc un rôle fondamental pour apporter l’éclairage dont les citoyens ont besoin et assurer un rôle de contre-pouvoir. Le développement exponentiel des médias sociaux a ainsi concouru au renforcement de ce contre-pouvoir et l’on voit bien d’ailleurs l’usage qu’en font des associations comme Anticor dans le document 1. Les caricatures comme celle présentée dans le document 4 sont un autre exemple des modalités de communication possibles pour alerter l’opinion et attirer l’attention des citoyens. En effet, cette caricature désigne une affaire qui a fait scandale et qui remet en cause l’exemplarité des politiciens et à crée du mécontentement parmi les électeurs et à renforcer la crise de confiance envers le monde politique. De plus, l’affaire de Rugis est une autre illustration de cette idée car ce sont les journalistes qui ont médiatisés l’affaire et poussé Monsieur de Rugis a démissionné comme le démontre le document 2.
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