La solution finale
Étude de cas : La solution finale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louloute263 • 10 Février 2021 • Étude de cas • 1 470 Mots (6 Pages) • 1 192 Vues
Pendant la seconde guerre mondiale, Hitler mène une politique anti-juive en déportant et assassinant de nombreux juifs dans les ghettos et camps de concentration. Mais dès 1942, cette politique s’intensifie. Durant une conférence à Wannsee du 21 janvier 1942 le Troisième Reich de Hitler met au point la solution finale du problème juif, qui consiste en l'extermination systématique et massive des Juifs d'Europe dans les centres de mises à mort en Pologne. Le document étudié porte sur le témoignage, publié en 2009 s’intitulant « Je suis le dernier juif », de Chil Rajchman, un survivant de l’un des centres de mise à mort : Treblinka en Pologne. Ce dernier décrit son arrivé au camp en 1942, épuisé et se rend compte rapidement de l’atrocité du camp. Il donne de la solution finale la vision d’une extermination industrielle et d’une élimination massive des populations du camp. Mais quels sont les objectifs de la solution finale ? Et comment celle-ci est-elle mise en œuvre ? Nous verrons l’acharnement de l’Etat allemand pour conserver la pureté de la race aryenne, en tuant massivement la population juive tout en tirant profit des biens appartenant aux juifs. Par la suite, nous constaterons une certaine organisation et discrétion du centre de mise à mort de Treblinka. Enfin, nous en conclurons les objectifs de la solution finale et sa mise en œuvre.
Durant la seconde guerre mondiale, Hitler élabore l’extermination totale de la population juive avec différents objectifs en tête.
La volonté de l’Etat allemand d’anéantir sur tout le territoire européen la totalité des juifs pour protéger la pureté de la race aryenne était devenue encore plus forte. Mais Hitler en avait besoin, pour unir les Allemands derrière lui, pour permettre sa politique d'exclusion des Juifs, de croire qu'il existait une race supérieure. En créant la solution finale avec les centres de mises à mort en Pologne, sa volonté est à son apogée, la cruauté et le désir de se débarrasser des juifs est grandissante et laisse place à une véritable déshumanisation et une haine effroyable envers les populations juives. Les centres de mises à morts favorisent l’idée d’une déshumanisation, les prisonniers des camps sont traités comme des bêtes, on distingue cette idée dans le témoignage : « Les gens qui l’empruntent doivent courir, nus » Chil Rajchman dans cette scène décrit l’humiliation des juifs et le manque d’humanité des nazis avec le fait qu’ils soit dévêtus sous leurs yeux prouvant l’idéologie d’une sous-race. De plus, le prisonnier de ce centre de la mort décrit une certaine violence des nazis sur les autres prisonniers : « Ils sont violemment matraqués et piqués à coups de baïonnette » les gardes nazis les insultaient et les battaient montrant une extrême brutalité envers les juifs et la supériorité de leur race sur la leur.
Dans les centres de mises à mort, les allemands procédés à une appropriation des biens des prisonniers juifs lorsque qu’ils se déshabillés : « Des détenus trient les vêtements et les stockent dans un lieu à part en attendant qu’ils soient expédiés en Allemagne ». Ils ne s’arrêtaient pas là puisque les dépouilles de juifs assassinés étaient aussi minutieusement déshabillées, fouillés, jusqu’à leurs dents en or qu’on arrache : Chill Rajchman a été lui-même un « arracheur de dents ». On constate une forte persécution des juifs allant jusqu’au meurtre de ces derniers et la possession de leurs biens ensuite montre le faible intérêt qu’ils portent sur eux. Pour eux, leurs biens sont plus précieux que chacun d’entre eux, leurs biens sont plus précieux que leurs vies, prouvant l’atrocité de leurs pensées et de leurs idéologies antisémites.
L’extermination massive et systématique des juifs d’Europe dans les camps polonais fut décidée par les dirigeants nazis. Hitler voulait détruire toute existence juive qui pouvait nuire à son empire allemand, pour lui redonner sa grandeur et sa puissance. Mais l’application de ces théories raciales atteint son point culminant avec la mise en place de la « solution finale » en procédant à l’extermination à grande échelle des populations dans le camp. L’assassinat de certains juifs se fais d’abord dans les wagons à bestiaux avant d’arriver au camp. En effet, ils sont contraints d’effectuer des trajets interminables dans des conditions épouvantables qui font de nombreuses victimes : « Mais nous n’avons presque rien à manger », la sœur du déporté exprime son sentiment de famine : ils sont privés de nourriture, d’eau et sont entassés. De nombreuses victimes succombent au manque de ressources vitales et aux conditions désastreuses du transport. De plus, Chil Rajchman parle du nombre considérable de juifs assassinés : « Sur les 12 000 juifs de son convoi, 5 seulement échappent à la mort, le jour même de leur arrivé » prouvant une volonté d’exécution rapide et en masse des déportés juifs du centre de mise a mort de Treblinka. L’installation de chambre à gaz était considérée comme le meilleur processus d’extermination : le gaz tuait vite et massivement. Le camp de Treblinka en possédait : « l’accès aux chambres à gaz commence face au quai où se trouve les dortoirs » et Chil Rajchman mentionne le fait que « Personne n’en revient » donnant l’idée d’une exécution brutale dès leur arrivé. Tous ces massacres se systématisent et se transforment en véritable génocide.
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