La puissance dans l’arène internationale

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Remerciements 

Avant tout développement de ce travail qui nous a tant apporté, il nous apparait opportun de commencer par des remerciements, à ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’aboutissement de ce rapport.

Ainsi, nous remercions Monsieur Jamal Machrouh, notre professeur qui a fait preuve d’expertise, de disponibilité et de conseil et qui nous a permis d’effectuer ce travail dans les meilleures conditions et qui n’a guère hésité à déployer tous ces efforts pour nous accompagner et nous orienter tout au long de ce travail.

Nous remercions aussi les personnes qui nous ont aidés à finaliser ce rapport dans les délais convenus et qui nous ont fourni des informations très utiles pour parfaire ce travail.

Sommaire

Remerciements        2

Sommaire        3

I.        Introduction        4

II.        Définition de la puissance        4

III.        Les facteurs et critères de la puissance        5

IV.        La puissance dans l’arène internationale et dans le temps        5

V.        Le désir de puissance : « Toute puissance résulte d’un désir »        7

VI.        Exemples de puissance dans l’arène internationale        8

1.        La puissance des États-Unis d’Amérique dans l’Arène internationale        8

A.        La puissance Militaire        9

B.        La puissance économique et financière        9

C.        La puissance géographique        10

2.        La puissance de la Chine dans l’arène internationale        10

A.        La puissance économique        10

B.        La puissance militaire        11

C.        La puissance démographique et géographique        12

VII.        Conclusion        12

VIII.        Bibliographie        13

IX.        Annexes        14

1.        Carte : Influence politique et militaire des États-Unis dans le monde        14

2.        Carte : Organisation du territoire et dynamique territoriale aux États-Unis        15

1. Introduction

Selon l’école réaliste, la puissance est conçue comme la capacité d'imposer sa volonté à une autre volonté ; elle est l'équivalent du mot pouvoir rapporté à la scène internationale. Prise en ce sens, la puissance recouvre à la fois la possession par un État de caractéristiques démographiques, économiques, géographiques, de dispositions psychologiques et morales (le degré de cohésion nationale, le patriotisme...),  et l'habileté des dirigeants à en déployer les effets.

Peu de concepts sont aussi couramment employés et aussi équivoques que celui de puissance et a accompagné comme nulle autre l’évolution de l’analyse des relations internationales et, pour ne plus en être le seul objet, en constitue toujours l’une des dimensions essentielles à tel point qu’il est impossible de réfléchir aux relations internationales sans être confronté à ce thème. Les relations internationales ont en effet longtemps été l’étude des puissances et de leurs conflits. Ainsi positionnée au cœur de la réflexion sur les relations internationales, la notion de puissance est généralement utilisée pour tenter d’évaluer les capacités d’action des Etats.  De surcroît, dans le même contexte des relations internationales, le terme puissance a immanquablement une connotation militaire.

Cependant, après la guerre froide qui a marqué la surenchère à la puissance, ce concept semble n’être plus viable dans un monde apaisé et régi par le droit, dans un monde où les oppositions entre puissances semblent finies. En effet les spécialistes de relations internationales aujourd’hui considèrent que cette conception de la puissance est de moins en moins adaptée au monde contemporain. Elle appartient à un monde où les risques de guerre faisaient partie du paysage politique et où les acteurs étatiques détenaient un pouvoir que nous ne leur connaissons plus.

Ainsi, la mondialisation et la fin de la bipolarité semblent avoir invité une nouvelle fois à une relecture de la notion de puissance en tenant d’avantage compte de la complexité des interactions entre acteurs des relations internationales. De nouveaux critères de puissance semblent ainsi prendre de l’importance, tels la maîtrise du savoir et de l’information, le niveau d’éducation ou le rayonnement culturo-linguistique.

1. Définition de la puissance 

Tout d’abord la puissance est un concept complexe puisqu’il prend en considération une multitude de facteurs et de critères. Elle est ainsi définit de façon différente selon ces critères et ces fondamentaux.

Nous pouvons donc retenir la définition de Raymond Aron selon laquelle la puissance est  « une capacité- capacité de faire ; capacité de faire faire ; capacité d’empêcher de faire ; capacité de refuser de faire ». Selon le même auteur il s’agit de « la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités ».

D’autre part, selon Gérard Dorel la puissance est « un État qui dans le monde se distingue non seulement par son poids territorial, démographique et économique mais aussi par les moyens dont il dispose pour s'assurer d'une influence durable sur toute la planète en termes économiques, culturels et diplomatiques »

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