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La première guerre combattante: L'expérience combattante dans une guerre totale

Étude de cas : La première guerre combattante: L'expérience combattante dans une guerre totale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2016  •  Étude de cas  •  870 Mots (4 Pages)  •  976 Vues

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Le document est un témoignage de l’écrivain suisse Blaise Cendrars(1887-1961), engagé volontaire lors de la première Guerre mondiale. Il est intitulé « J’ai tué ». Il a été publié en 1919.

Ce témoignage parle de la première Guerre mondiale, plus précisément, du combat au corps à corps dans les tranchées. Centreras raconte un combat qu’il a mené. La première Guerre est un conflit militaire qui s’est déroulé en Europe de 1914 à 1918. Mettant à l’origine, la France et l’Allemagne en opposition, ce petit conflit devient mondiale. Considérée comme un des évènements marquants du XXème siècle, cette guerre parfois qualifiée de totale a atteint une échelle et une intensité inconnues jusqu’alors. En moyenne, chaque jour, 900 Français sont tombées sur les champs de batailles, 1300 Allemands et 1450 Russes. Jamais les soldats n’avaient été aussi vulnérable dans les conflits précédents. A toutes ces souffrances, s’ajoute la vue insoutenable des morts et des blessés au quotidien, les conditions de vie sont effroyables (froid, chaleur, boue..), et évidemment l’épuisement physique et psychologique. De nombreuses innovations sont réalisées du côté des armes et machines de guerre. Au total, 10 millions de morts.

Dans son témoignage, l’auteur nous parle du front, où se trouve les champs de batailles, mais il nous parle également de ce qu’il se passe au pays. Cela montre bien que la Première Guerre mondiale est une guerre totale, c’est à dire, un conflit armé qui mobilise toutes les ressources disponibles de l’Etat, sa population autant que l’économie, la politique et la justice. Il dit «  Des femmes se crèvent dans les usines », car malgré que la majorité des hommes soit partie, la vie continue, et les femmes ont du prendre la place des hommes. Elles cultivaient la terre, elles construisaient des armes de guerres, des obus et tout autre chose utile au combat, les femmes avaient totalement remplacées les hommes dans la vie de tous les jours. L’auteur parle également des mineurs: « un peuple d’ouvriers trime à outrance au fond des mines ». Il emploie aussi le terme «travail intensif », qui caractérise bien le quotidien de la population. Il souligne que « la foule des grandes villes se rue au ciné et s’arrache les journées », car toute la population attendait chaque jour avec impatience des nouvelles du front. Blaise confirme que « Les paysans sèment et récoltent. Des âmes prient. Des chirurgiens opèrent. Des financiers s’enrichissent. Des marraines écrivent des lettres . ». Tout cela est véridique, malgré que les soldats se démènent aux fronts, les habitants donnent également du leur. Cendrars semble fière de dire « des millions d’individus m’ont consacré toute leur activité d’un jour, leur force, leur talent, leur science, leur intelligence, leurs habitudes, leurs sentiments, leur coeur ». Pendant que les soldats combattaient pour leur pays, des millions de personnes faisaient tout pour leur portée de l’aide, que ce soit en cultivant le sol pour les nourrir, en fabriquant des armes, ne serait-ce quand cousant des vêtements chaud pour les couvrir des conditions météorologiques déplorables. Cela nous prouve bien que la Première Guerre mondiale est une guerre totale.

Cendrars nous énumère un très grand nombre d’armes en tout genre « un couteau à cran »,

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