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La violence dans les guerres du 20ème siècle (1ère & 2sd guerre mondiale)

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Par   •  17 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 854 Mots (8 Pages)  •  1 050 Vues

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Au cours de la première moitié du vingtième siècle, la première et la seconde guerre mondiale ont marqué profondément l’entièreté des populations tant au niveau européen qu’à l’échelle du monde entier. En effet, durant cette période tous les moyens, aussi bien économique qu’humain sont mis au service de la guerre et de sa violence, au prix de très nombreuses victimes : apparaissent alors les guerres totales. Les civils sont pour la première fois dans l’Histoire des guerres visés dans l’idée que, pour détruire l’ennemi, il faut l’anéantir dans son entièreté : apparaissent alors les guerres d’anéantissement.

En quoi la violence a-t-elle atteint son point culminant lors des guerres du vingtième siècle ?

Tout d’abord, nous aborderons l’expérience combattante lors de la première et de la seconde guerre mondiale, puis nous traiterons du sort des non-combattants lors des guerres mondiales du vingtième siècle et enfin nous analyserons les différentes conséquences de cette violence qui a eu lieu lors de la première et de la seconde guerre mondiale.

L’expérience combattante est un marqueur clé de la violence, tant physique que psychologique, envers les soldats lors de la première guerre mondiale avec le début de progrès techniques en termes d’armement et des conditions difficiles au front, ainsi que lors de la seconde guerre mondiale avec l’essor des progrès technologiques et des nouvelles formes de violence qui vont endurcir l’expérience combattante.

Lors de la première guerre mondiale, la violence de la guerre s’impose aux soldats dans un premier temps au travers de leurs conditions de vie, notamment dans les tranchés dans la période de la guerre de position. En effet, les soldats étaient lors de leur expérience combattante confrontés à des violence d’ordre physique : les conditions d’hygiène sont quasiment inexistantes à cause notamment de la présence des cadavres dans les tranchés qui sont propices à la prolifération des rats, le froid, la boue et l’humidité poussent à l’extrême la capacité de résistance des soldats ; mais aussi psychologique : la proximité des combats et des ennemis est lourde pour le mental des soldats, ceci s'accumule au fait que morts et vivants se côtoient constamment et à l’éloignement des familles avec notamment la censure des lettres des soldats pour les empêcher de raconter l’horreur des combats, ce qui empêche dans la plupart des cas toute communication avec l’arrière. De plus, l'apparition de nouvelles armes tels que les gaz toxiques vont de pair avec une puissance de feux très importante durant cette guerre. L’intensité et la présence constante de la violence, ainsi que la longueur de cette guerre permettent de la qualifier de “guerre d’usure”. Cette longueur a d’ailleurs entraîné des mutineries en 1917 ainsi que des désertions.

Lors de la seconde guerre mondiale, les progrès technologiques encore plus important que lors de la première guerre mondiale vont participer à accentuer la violence des combats et rendre ainsi les conditions de vie des soldats plus compliquées. En effet, cette période voit l'apparition des chars et l’essor de l’aviation, qui permettent la mise en place par les Allemands d’une nouvelle forme de stratégie militaire : la “Blitzkrieg” ou “guerre éclaire” et qui consiste en l’attaque simultanée par l'aviation et l’infanterie d’un point stratégique, aussi bien militaire que civil. De plus, les conditions de vie des soldats sont très rudes, notamment lors de la campagne de Russie, où les Allemands sont confrontés au froid extrême : les conditions de combat difficiles ont d’ailleurs permis au Russes de prendre le dessus lors de la bataille de Stalingrad et d’infliger une défaite douloureuse à l’Allemagne. Les conditions de vie des prisonniers de guerre sont aussi d’une violence extrême. En effet, ils sont le plus souvent soit torturé, exactions notamment commises par les Japonais envers les soldats chinois capturés, soit exécuté, généralement par pendaison.

Lors de ces deux guerres, l'expérience combattante est donc extrêmement rude, d’un point de vu physique et psychologique. Mais les soldats ne sont pas les seuls touchés par la violence de la guerre.

Le sort des non-combattants est aussi un point essentiel à prendre en compte pour mettre en perspective la violence de ces guerres. Lors de la première guerre mondiale, la prise pour cible des civils est plus de l’ordre du deuxième plan malgré des exactions, mais lors de la seconde guerre mondiale, cette prise pour cible devient un marqueur principal de ce conflit, qui devient alors une guerre d’anéantissement avec de nombreux génocides.

Lors de la première guerre mondiale, les civils sont dans une grande majorité épargnés grâce à des règles mises en place à la fin du dix-neuvième et au début du vingtième siècle. Bien que celles-ci existent, des exactions de plusieurs plans sont commises. En effet, lors des invasions, les évacuations qui sont mal préparées ou inexistantes exposent les civils à des violence délibérées tels que des exécutions, des pillages, des saccages, des viols par les troupes d’invasion, comme par exemple en août 1914 à Dinant en Belgique où 674 civils sont tués. Des destructions de villes et d’immeubles sont aussi pratiquées lors des retraits des troupes, à l’image de la ville de Lens que les troupes Allemandes saccagent en 1918 en faisant exploser des habitations et des infrastructures. L’arrière est aussi touché par de nombreuses privations d’ordre alimentaire mais aussi par des épreuves psychologiques avec notamment le deuil.

Lors de la deuxième guerre mondiale, l’attaque de civils est pratiquement systématique. Pour la première fois, la guerre a un autre objectif que le combat “classique”, l’élimination des populations civiles ennemies pour gagner la guerre : c’est la guerre d’anéantissement. En effet, selon

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