La place des socialismes dans la vie politique allemande de 1875 à nos jours

La place des socialismes dans la vie politique allemande de 1875 à nos jours.

Le socialisme est une doctrine politique, économique et social, qui se donne pour objectif une société plus juste par une économie régulée. Le socialisme a traversé l’age dans la politique Allemande, et nous allons étudier sa place de 1875 à nos jours.Pour cela nous verrons dans un premier temps, La naissance et l’affirmation du mouvement ouvrier sous l’empire(1871-1918), dans un second temps la division et supression du mouvements ouvrier (1918-1945) et enfin nous verrons le passage de deux Allemagne, deux socialismes à la « Nouvelle Gauche » (1945-21ème siècle)

A la fin du 19ème siècle, l’industrialisation en Allemagne est forte, la population ouvrière se développe, il y a Quatre-Millions d’ouvriers en 1882 contre Huit-Millions-Cinq-Cent-Mille en 1907. Ces Ouvriers travaillent dans les Usines et dans les Mines avec des conditions de travail terrible, leur salaire est relativement bas, avec des journées très longue et les Enfants travaillent également, de plus ils n’ont pas de protection sociale.

Le socialisme va se créer en tant que parti des ouvriers. Ils sont contre le libéralisme économique, et défend les ouvriers, ce parti aura donc un franc succès auprès d’eux.

En 1875, les socialistes s’unissent au sein du SAP (SDAP +ADAV) et devient le parti socialiste des ouvriers Allemands.

Le SAP est officiellement Marxiste, tout en agissant de façon réformiste. En effet, dans ce parti il y a 2 courants idéologique distinct: Le projet communiste Marxiste, défendu par Bebel et W. Liebknecht, ils prônent la révolution et la mise à bats de la dictature Bourgeoise.

Et l’idéologie Réformiste défendu pas Lassalle, qui lui veut opérer un changement dans la société en faisant voter des lois et en élisant des députés socialistes.

En 1878 Les Syndicats sont autorisés, et leurs dirigeants sont souvent des membres du SAP.

Mais, toujours en 1878, le Chancelier Bismarck interdit le SAP, il considère les socialistes comme une «menace révolutionnaire» (Ils ont uniquement le droit de se présenter), de plus le SAP dénonçait les structures autoritaire de l’empire.

Pour combattre l’influence du SAP et désamorcer les revendications ouvrières, Bismarck fait voter d’importante loi sociale entre 1883 et 1889, telle que, une loi d’assurance maladie, une loi d’assurance contre les accidents du travail, et un système de retraite.

Mais cette tentative est un échec, en effet les socialistes progressent aux élections.

En 1891 un parti socialiste unifié est refondé, c’est le SPD, Le Parti Social Démocrate Allemand. Il est le plus grand parti socialiste Européen. Ses équivalents sont Le SFIO en France, et Le Labour Parti en Grande Bretagne.

Le SPD a une tendance réformiste animé par Bernstein et devient progressivement majoritaire.

Si Bebel maintient l’unité, il subsiste de vifs débats autour de la question du parlementarisme et de l’alliance avec certains partis Bourgeois.

En 1912, Le SPD devient la première formation politique au Reichstag avec plus d’un Millions d’adhérents.

En 1913 2,5 Millions de travailleurs Allemands sont syndiqués, et la majorité appartient au SPD.

Sous l’action de la SPD et de l’ADGB (L’ADGB->Les Syndicats libre s’étaient unis au sein de la confédération générale des syndicats Allemands en 1892) les revenus des ouvriers sont multipliés par deux entre 1880 et 1913.

Les syndicats sont principalement réformiste et privilégient la négociation, mais font grève si besoin. On peut prendre l’exemple d’une grève en 1912 dans la région de Ruhr, qui a réuni plus de quatre cent mille mineurs.

La puissance et la réussite du SPD en font un modèle pour les mouvements socialistes étrangers.

Un exemple concret d’actions pour l’amélioration des conditions de vies du peuple, ce sont les coopératives ouvrières, les adhérents peuvent s’y approvisionner en nourriture . En 1913 environ 1200 coopératives sont installés avec plus de 1,3 millions de membres.

En 1914 la première guerre mondiale éclate, le SPD renonce à la grève générale et se rallie à l’union sacré proposé par l’empereur.

Les Socialistes sont persuadés que ce n’est pas l’Allemagne l’agresseur, et en 1915, L’Union sacré divise les socialistes.

Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht sont exclus du SPD, ils fondent alors la ligue spartakiste à tendance révolutionnaire en 1916, mais seront emprisonnés car ils s’opposent à la première guerre mondiale. Suite à cela une division des socialistes se crée, entre révolutionnaires et réformiste, elle s’étendra à toute l’Europe.

Entre 1918 et 1945 la division et la suppression du mouvement ouvrier commence.

Le 9 novembre 1918, la défaite de l’Allemagne pousse l’empereur Guillaume II à abdiquer. La république est proclamée et Ebert devient chancelier, il est d’ailleurs un des chefs du SPD.

Toujours le 9 Novembre, les Spartakistes proclament une république socialistes de type Bolchévik. Ils veulent profiter de l’agitation pour prendre le pouvoir.

En décembre 1918, Rosa Luxembourg, et Karl Liebknecht forme le KPD (Spartakistes), ils voient les socialistes comme des traîtres parce qu’il travail avec les partis bourgeois, ce sont donc selon eux des ennemis du prolétariat.

Les Spartakistes se soulèvent en Janvier 1919 contre la république de Weimar ( République de Ebert). Mais Ebert riposte fortement avec l’armée. C’est la semaine sanglante (du 5 au 12 janvier 1919), C’est durant cette semaine que Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht seront assassinés.

Le Pacte SPD militaire est vécu comme une trahison aux yeux des travailleurs, en 1920, il n’y aura plus que 300 000 adhérents.

La république de Weimar est une monarchie parlementaire dirigé par le SPD. Ebert devient président de la république, et la droite Nationaliste reproche au SPD d’avoir signé le Diktat de Versaille en juin 1919, c’est la thèse du coup de poignard dans le dos.

Durant sa place importante en politique le SPD crée plusieurs

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