La mémoire de la Shoah
Fiche : La mémoire de la Shoah. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emma230401 • 19 Octobre 2019 • Fiche • 1 125 Mots (5 Pages) • 418 Vues
La mémoire de la Shoah
La Shoah est une période sombre de l’histoire Européenne , qui a commencée à partir de la prise de pouvoir d’Hitler en 1933 jusqu’à la découverte des premiers camps par l’armée rouge en 1945. Il s’agit d’un des plus grands massacre de l’histoire, commis par les nazis, qui n’avaient qu’un seul but : éradiquer les juifs par le régime Nazis.
Bien qu’à l’heure actuelle, nous puissions mesurer l’ampleur de ce crime, les camps de concentrations et d’exterminations ont longtemps étaient inconnu par la société. Mais pourquoi la mémoire de la Shoah a longtemps été problématique ?
Dans un premier temps nous étudierons l’effroi de la découverte des camps et les premiers témoignages qui s’en suivirent, puis par la suite nous verrons la reconnaissance officielle grâce à l’opinion publique internationale. Et enfin, les traces indélébiles que laisse derrière lui ce massacre.
I.Découverte de l’existence des camps
A.Libération des camps par les alliés
Au cours de la libération des camps, les forces alliées découvrirent avec effroi l’existence de camps de concentration et toute l’horreur de l’univers concentrationnaire. La libération des camps fait partie d’un des événements marquant de la seconde guerre mondiale et cette découverte permet de constater le lourd bilan humain et moral. Des
détenus affamés, affaiblis, aux corps cadavériques furent libérés, et
étaient autant affaiblis psychologiquement que physiquement. Le premier
camp nazi à être libéré fut Majdanek en Pologne, les Allemands tentèrent
de détruire toutes preuves de ce massacre mais ils n’eurent pas le temps
de démolir les chambres à gaz.
Mais ce n’est qu’après la libération de tous les camps ,que l’horreur fut
véritablement constatée. Pour les survivants de cette terreur, le retour à la
vie réelle s’annonçait long et compliqué.
B. Les premiers témoignages
En 1933, les premières informations et les premiers témoignages de camps
de prisonniers arrivent jusqu’aux oreilles de la population. Cependant les
informations demeurent trop peu importantes et la société reste sourde.
Dès la mise en oeuvre de la politique de persécution des juifs, l’idée de
mettre en mémoire ce qui survenait par le témoignage et l’archivage s’est
manifesté au seins du monde juif.
Les premiers témoignages furent publiés dans la presse Française qu’à partir
de la libération des camps en avril 1945. La France découvre donc les
horreurs à travers des titres chocs ou même des images faites de cadavres,
de corps cadavérique, de barbelés. Les victimes veulent à tout pris faire connaître et parler de cet événement. La parole se libère chez les déportés, leurs enfants puis plus tard leurs petits enfants veulent savoir, connaître cette histoire et la vérité qui fut longtemps tue.
Mais un énorme problème persistait au fil du temps, ce n’est pas la parole
des déportés qui manquait mais plutôt le manque d’écoute et de
considération de la société.
II. Reconnaissance officielle
Juste après la fin de la seconde guerre mondiale, le procès de Nuremberg
s’est ouvert. Il s’agit de la première mise en oeuvre d’une juridiction pénale
internationale. Les 4 chefs d’accusations invoqués à ce procès sont le
« complot », le « crime contre la paix », « crime de guerre » et « crime contre
l’humanité ». Le monde se rend donc compte de l’ampleur des crimes nazis
grâce à la condamnations des 24 principaux responsables du troisièmes
reich qui sont jugés. La presse internationale met donc sous les feux des
projecteurs ce procès.
Le 9 décembre 1948, l’ONU adopte la Convention pour la prévention et la
répression du crime de génocide et « universalise » les droits nationaux.
C’est
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