La guerre au XXe : La Première Guerre Mondiale
Cours : La guerre au XXe : La Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ubroseta • 4 Janvier 2018 • Cours • 2 766 Mots (12 Pages) • 621 Vues
LA GUERRE AU XXe SIECLE
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Chapitre 1 : La Première Guerre mondiale, l’expérience combattante dans une guerre totale
La violence de la guerre franchit en 1914 dépasse des seuils incroyables. On compte plus de 70 millions de mobilisés, 1 million d’obus tirées pendant cette guerre d’anéantissement qui durera 4 ans (août 1914 - armistice à Rethondes le 11 novembre 1918) et qui verra naitre le Traité de Versailles le 28 juin 1919. Le bilan est d’entre 9 et 10 millions de morts et 6,5 millions de blessées.
La violence de la guerre et le vécu des soldats est devenu un sujet d’Histoire en 1990. D’abord, il y a la violence que les soldats ont subit (déshumanisation des soldats qui meurent dans l’anonymat, valeur du combattant qui disparait de part aux obus, et une mort absurde). Puis, il y a la violence commise par les soldats posant 2 problèmes importants :
- Le consentement à la guerre. Avec une « culture de guerre » (par exemple à travers les jeux pour enfant), atteignant toute la société, il y a création d'une volonté de détruire l’autre. Les Français se sont appropriés la haine de l’Allemand causé aussi par la propagande d’Etat.
- L’« ensauvagement » de George L. Mosse. Selon lui, les sociétés ont atteint un tel niveau de violence qu’elles sont devenues accoutumées à celle-ci. C’est alors une graine qui va croitre jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale et le génocide des juifs.
Comment l’expérience des soldats pénètre-elle le reste de la sociétés et comment est-elle reçue ?
I - La violence du champ de bataille
Les phases de la guerre détermine des expériences différentes du combat.
A) La mobilisation et la guerre de mouvement
1) Une entrée en guerre enthousiaste ?
En France, c’est la première fois qu’il y a une mobilisation générale (1 août 1914). Pendant longtemps, on a eu l’image du soldat partant la fleur au fusil pensant que la guerre serait courte et qu’ils en tireraient des bénéfices.. Mais, en fait, il y a d’abord eu des réactions de stupeur puis des manifestations enthousiastes.
2) Une guerre de mouvement meurtrière
Les soldats font face à une mort de masse dès les premières offensives. L’utilisation, sans précédents, d’artillerie empêche de percer les lignes ennemis et inflige des dégâts considérables et aléatoires. Il y a une dépersonnalisation des combats, il est impossible de lutter contre un obus. A partir de novembre 1914, deux armées s’entèrent dans des tranchées.
A Nuremberg, les Russes sont stoppés par les Allemands dès 1914. Cependant, à Marne, l’offensive allemande est stoppée au prix de nombreuses peines.
La course à la mer est la dernière étape de la guerre de mouvement au début de la Première Guerre mondiale. Elle a lieu sur le front occidental de septembre à décembre 1914 à l'issue de la bataille de la Marne qui voit l'arrêt de l'offensive allemande et la consolidation du front ainsi obtenu de l'Oise jusqu'à la Suisse ; les belligérants tentent de se contourner au nord par le flanc ce qui les conduit jusqu'à la mer du Nord.
B) De fin 1914 à fin 1917 : l’enfer des tranchées
1) La guerre s’enlise
La guerre de tranchées est une succession d’offensive qui saigne les armées sans jamais donner la gagne à l’un des camps. En 1915, Joseph Joffre emploi la stratégie militaire de l'« offensive à outrance », extrêmement coûteuse en vies humaines (350 000 morts) pour des résultats relativement médiocres sur le terrain, notamment lors de la bataille des frontières et de la bataille de la Marne.
Il y a aussi la bataille de Verdun qui fut l'une des plus sanglantes batailles de la Première Guerre mondiale. Elle oppose les soldats français aux soldats allemands. L'essentiel des combats ont lieu du 26 février au 19 décembre 1916. Au total plus de 700 000 hommes y périrent sans permettre la victoire d'un des camps (victoire défensive française).
2) L'horreur des tranchés
Froid, manque d'hygiène, dysenterie, bruit, rats, les « Poilus » vivent dans des conditions épouvantables. Certains deviennent même fous ayant peur des bombardements et des offensives.
En outre, de nouvelles armes sont utilisées. Les lance-flammes et les obus à fragmentation sont appelés « orages d’acier » par les soldats. La plupart sont victimes des mitrailleuses des obus, cependant, il y a aussi beaucoup de corps à corps (couteau). Les soldats sont contraints de bafouer les droits de la guerre établit par la Convention de la Haye en 1907.
C) Du printemps 1917 à la fin de la guerre
1) La Russie
En Russie, l’expérience de soldats est particulièrement difficile, les officiers sont incompétents. La désorganisation entraine alors 1,7 millions de morts et 6 millions de blessés. En 1917, des mutineries éclatent contre les officiers qui faisaient des brimades.
Le 2 mars 1917, le Tsar Nicolas II abdique et en octobre 1917, Lénine prend le pouvoir en faisant un coup d’Etat.
2) Sur le front ouest
On observe une succession de grandes offensives ratées en 1917. Ainsi, la bataille du Chemin des Dames est un des noms donnés à l'offensive imaginée et dirigée par le général Nivelle durant le printemps 1917. Cette offensive est un effroyable échec pour les armées françaises puisqu’on compte 400 000 morts et aucune avancée significative.
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