La chine sous Mao étude de documents

                                                            Devoir Maison en HG sur la chine

                     En 1949, la Chine devient communiste. Ce choix conduit les nouveaux dirigeants, avec à leur tête Mao Zedong, à rompre avec les alliés du gouvernement nationaliste renversé, et en particulier les États-Unis, et à se tourner vers le voisin dont elle entend s’inspirer, l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Ces relations nouvelles surviennent au début de la guerre froide, affrontement idéologique qui court de 1947 à 1991 mais une rupture entre la Chine et l'URSS survient après une décennie de collaboration ainsi une volonté de la part de la Chine de prendre la tête du monde communiste. De la débute la révolution culturelle en Chine entre 1966 et 1971 et son rayonnement politique et diplomatique croit, mais sa rupture avec l’URSS l’isole de l’ensemble du bloc communiste, excepté la Corée du Nord et l’Albanie dont le poids diplomatique est nul. Deux documents nous sont proposés : le premier est un document issu du parti communiste chinois, parti unique de la Chine populaire. Et le second document est une affiche de propagande, émis par le gouvernement communiste, à destination de la population chinoise, rappelant le soutien de la Chine aux autres révolutions pour susciter un sentiment de fierté mais aussi faire accepter les sacrifices demandés à la population en rappelant que la Chine s'inscrit dans un mouvement de révolution mondiale. L’analyse de ces documents nous permettra d’expliquer les rapports entretenus par la Chine maoïste avec les États-Unis et l'URSS, ainsi qu'avec les pays du Tiers-Monde.

                         À partir de 1956, les relations entre la Chine et l’URSS se dégradent jusqu’à la rupture de 1959. Soucieux de créer un communisme adapté à la réalité chinoise, Mao dénonce et condamne l’impérialisme des États-Unis « …faut former le front uni international le plus large contre l’impérialiste américain et ses laquais ». La Chine s’isole sur la scène internationale ; ses relations avec les deux Grands se tendent. Dans le contexte de la détente (1962-1975), la Chine trouve des opportunités pour nouer des relations plus « amicales » avec les États-Unis. Usés par la guerre du Vietnam (1963-1973). De plus, on peut relever dans le premier document les termes « prolétariat » et « nations opprimées » et ceci marque une opposition idéologique avec la puissance américaine. De 1949 à 1959, la Chine reproduit le modèle soviétique. Mao met en place la dictature du prolétariat (régime de parti unique) et s’appuie sur le culte de la personnalité pour mieux mobiliser la population. La collectivisation des biens de production et la planification sont appliquées méthodiquement pour une industrialisation à marche forcée. Une très net opposition idéologique vis à vis du groupe dirigeant du P.C.U. S est marqué par les termes « révisionnisme » et « trahi ». La Chine se présente comme la véritable héritière de la révolution russe de 1917 (« grand Lénine, grande révolution d'Octobre »), le seul pays révolutionnaire alors que les communistes soviétiques se seraient embourgeoisés et ne souhaiteraient plus la révolution.                          

Après 1953 et la mort de Staline, la Chine fait entendre sa différence vis-à-vis de l’URSS. Mao dénonce la politique révisionniste de Khrouchtchev, l’idée d'une « coexistence pacifique », il est gêné car il a une vision bipolaire. Mais lors du congrès du P.C.U.S, Khrouchtchev dénonce les crimes de Staline et le culte de la personnalité c'est la volonté de tourner la page des années Staline et l’impérialisme soviétique, ce rapport va mettre en place une politique de « déstalinisation ». Mao s'éloigne de l'union Soviétique, lance un programme afin que la Chine se développe de manière originale et indépendante de l'URSS, il veut que la Chine « marche sur ses deux jambes », donnant dès lors autant d’importance au secteur agricole qu’à l’industriel. C’est la période dite du Grand Bond en avant (1959-1960). L’Union soviétique prend du recul par rapport à la Chine et Khrouchtchev considère que Mao a abandonné l'idée du communisme, c'est dans ce contexte que des tensions apparaissent « crise de Cuba », Après que les relations sino-soviétiques se sont tendus la Chine offre une autre voie au sein du monde communiste. En 1966, la révolution culturelle se met en place et Mao propose d’abattre les quatre vieilleries (les idées, la coutume, la culture et les habitudes traditionnelles chinoises), ces idées sont perçues comme un vent de renouveau et séduisent les étudiants à l'étranger. L'URSS est ainsi accusée d'égoïsme et d'abandon de la volonté d'une révolution mondiale : « international », « front uni ».

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