LA CRISE DE 1929 FICHE
Fiche : LA CRISE DE 1929 FICHE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cjgcjgcj • 2 Novembre 2022 • Fiche • 3 518 Mots (15 Pages) • 256 Vues
1920 à 1921: Crise économique courte mais sévère dû aux difficultés à réadapter l’économie de guerre aux conditions de paix et aux besoin de la reconstruction mais aussi dû par un blocage des paiements internationaux créant une baisse de production et des prix (donc des profits) et une hausse du chômage.
1922: Conférence de Gênes instaurant un système monétaire international: “Gold Exchange Standard" autour des monnaies de premier rang: le dollar, la livre sterling et le franc convertible en or. Les monnaies de second rang quant à elles, deviennent convertibles en celles de premier rang.
1922-1928: Par la suite, le monde connaît une croissance brillante lui valant le surnom de “ring twenties” ou les “vingts rugissantes” communemant appelée en France “les années folles”. Causé principalement par la diffusion du taylorisme ou du fordisme à commencer par le secteur automobiles avec Renault ou Citroën. Les nouveaux matériaux (caoutchouc, aluminium, glass…) ouvrent de nouvelles perspectives même si le charbon représente encore 75% de la consommation énergétique, le pétrole et l'électricité montent en puissance. Ainsi, la production de masse pousse à la concentration avec les Konzerne allemands ou le géant “Pont de Nemours" aux États-Unis. Cette production à comme conséquence des gains de productivité (+30% aux Etats-Unis) et donc une croissance intensive.
Pourtant, il y aussi présence d’un faible dynamisme du commerce international: entre 1913 et 1928 les échanges internationaux ne progressent que de 13% alors que la production s’est accru de 42%.
De plus, l’effort d’investissement des années 20 comportait des risques de déséquilibres et de dérapages financiers, cette investissement a privilégié l’outillage productif dans les grandes entreprises et dans les activités pilotes (électricité, pétrole…) au détriment de l’embauche de personnel supplémentaire contribuant au maintien d’un sous-emploi chronique et des secteurs ancien (charbonnage, textiles…) menacées asphyxie financières.
1924: Production industrielle en baisse, hausse du chômage et du prix des gros mais à la fin de l’année cela s’inverse
1925:
-Relâchement de l’effort d'investissement dû au plafonnement du rythme de croissance, stagnation du prix des gros et des taux de profits qui demeurent substantiels (10% par an)
-Dans les entreprises, une part croissante des bénéfices n’est pas réinvesti mais utilisé pour la spéculation boursière
Octobre 1926-Décembre 1927: Baisse de la bourse, demande en acier qui ralentit comme pour la production automobile, chute des prix agricoles à cause de la surproduction. Mais tout repart en janvier 1928.
1928:
-Réduction des prêts aux européens par les banques américaines entraînant des tensions sur les échanges.
-Tentative de la FED de freiner la bulle spéculative montante en remontant ses taux à 4% en février 1928, à 5% en août suivant, puis à 6% en 1929, mais il est trop tard pour freiner cette dernière
Novembre 1929: Les cours boursiers perdent 10%, mais la situation reste sous contrôle malgré les doutes.
Jeudi 24 Octobre 1929: 13 millions de titres échangés, soit plus du triple du volume habituel. Toutefois, le premier jour noir, les grandes banques amortissent le choc en achetant massivement.
Mardi 29 Octobre 1929: 16 millions de titres sont mis sur le marché, les cours plongent, les banques sont impuissant. Les call loans qui ont nourri la spéculation se retournent contre leur souscripteur. La légende veut que les financiers se suicide en masse face a la ruine : les chiffres ne témoigne de aucun phénomène de masse de ce genre. En revanche, ce crash est le premier à être filmé : les actualités cinématographiques diffusent l’image de courtier au visage défait, scrutant les tableaux de cotation…
LES CONSÉQUENCES DE LA CRISE AUX ETATS UNIS
Baisse des prix et effondrement du commerce international
La baisse des prix constitue une autre caractéristique de la crise. Entre 1929 et 1932-1933, les prix de gros chutes de 42 % et les prix de détail de 18,6 % aux États-Unis ; le même phénomène de déflation s’observe en Grande-Bretagne (recule de 32 % et de 14 %) en Allemagne (recule de 24 % et de 2%) en France (recule de 38 % et de 12 %). Combiné à la réduction de la production, la chute des prix entraîne une forte contraction de la valeur de la production, de 30 à 50 % selon les pays (ainsi le PIB des États-Unis atteint 204 à 56 milliards de dollars courant entre 1929 et 1933).
Chômage
Le chômage se gonfle brutalement pour dépasser selon les pays 15 ou même 20 % des actifs, proportions considérables dans des économies encore caractérisées par une forte composante rurale relativement moins atteinte par ce fléau social.
La montée brutale dans les normes chômage qui accompagne la contraction de la production et le signe le plus frappant de la crise sociale : 10 millions de chômeurs en 1929 3 % de la population active et 30 millions en 1932 soit presque un quart des actifs, sans prendre en compte un important chômage partiel assortie d’une diminution de rémunération. Toutes les couches sociales sont atteintes à des degrés divers, c’est la Grande Depression.
Crise économique
Les agriculteurs sont parmi les plus durement touchés : littéralement ruiné par l’effondrement des cours agricoles, ils sont contraint de céder leurs terres avis le prix pour tenter de faire face à leurs charges d’endettement. Certains reprennent une nostalgique migration vers l’ouest en quête de l’illusoire paradis californien qui n’est pourtant pas non plus épargné par la crise. Ainsi, les Etats-Unis fondent “Agriculture Adjustment act”, organisme permettant de limiter la crise en milieu rural. Sans oublier les tempêtes de poussière (dust bowl) rendant les terres incultivables dans les Etats centre et du Midwest dû à la multiplication de labour des terres peu fertiles pour limiter la crise chez ces derniers.
Le revenu des Etats unis de 1929 à 1932, s’effondre lui aussi de 87 à 39 milliards de dollars et l'investissement du PNB qui représentait 15% tombe à 1,5%
De ce fait, l’appauvrissement gagne aussi les employés, les membres des professions libérales, les capitalistes ruinés (même si certains s’enrichissent de la faillite des autres.) Mais ce sont surtout les femmes, les
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