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L'élection présidentielle

Étude de cas : L'élection présidentielle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2020  •  Étude de cas  •  1 458 Mots (6 Pages)  •  439 Vues

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L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
UN ENJEU MAJEUR DE LA VIE POLITIQUE FRANÇAISE

Réponses aux questions

Le rôle des partis (doc. 1, 2 et 4) 
1. La plupart des candidats « importants » sont des hommes et des femmes d’expérience : ils ont été ministres ou députés, parfois pendant de longues années ; ils ont également été très souvent dirigeants dans leur propre parti. 
2. Désormais, les partis politiques s’organisent d’abord pour désigner leur candidat, d’où le système des « primaires », inspiré en partie du modèle américain. Ensuite, ils se chargent de mener à bien l’ensemble des tâches matérielles liées à une campagne d’envergure : tracts, meetings, communication... Le rôle plus traditionnel d’élaboration d’un programme politique est aujourd’hui délaissé par certains partis qui, pour cet aspect de leur activité, s’en remettent à des groupes d’experts.

De nouvelles formes d’organisation ? (doc. 2, 3 et 5) 
3. Les « primaires citoyennes » de 2011 représentent une nouveauté car, pour la première fois en France, un candidat (François Hollande) n’est pas seulement choisi par les adhérents ou militants de son parti. Lors des élections précédentes, le parti choisissait son candidat, y com- pris en utilisant le système des primaires « internes », comme au PS en 2007. En 2011, tout homme, toute femme inscrit sur les listes électorales a pu participer à ces primaires « ouvertes » à tous. L’expérience s’est élargie au parti Les Républicains en 2016 pour la présidentielle de 2017.  
4. Les partis jouent un rôle de plus en plus important dans la communication des candidats. Ils servent d’intermédiaires entre le candidat et les citoyens en intervenant notamment sur les réseaux sociaux (blogs, Twitter, Facebook).

BILAN

L’exercice proposé doit permettre de mieux appréhender les nouveaux rôles dévolus aux partis dans le cadre de l’élection présidentielle. Un plan en 3 parties est possible : 
1) Le rôle traditionnel des partis : voir le début du doc. 1 : définir les pro-grammes, faire vivre le débat interne, populariser les positions du parti, sélectionner les candidats.  

2) Un rôle essentiel : le choix du candidat : mise en place du système des primaires.

 

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3) Un rôle nouveau : la communication : les équipes de militants prennent en charge la communication des candidats par l’intermédiaire des réseaux sociaux qui sont un nouveau moyen de convaincre ses proches, ses amis.

Réponses aux questions

Une médiatisation et une personnalisation croissantes (doc. 6 à 8) 5. La forme privilégiée de débat est le débat télévisé ; en effet, la télévision est présente dans tous les foyers et elle est le principal moyen d’information de la majorité des électeurs. Par ailleurs, c’est un média familier, proche, facile d’accès.  

6. Le débat télévisé pour le second tour obéit à des règles précises, en particulier une stricte égalité des temps de parole accordés aux candidats. D’autres impératifs (choix des plans, du décor) poursuivent le même but. 
7. La presse écrite française est d’abord une presse d’opinion qui ne cache pas ses préférences : on peut dire sommairement que Le Monde et Libération sont des journaux de gauche et Le Figaro un quotidien de droite. Les informations données sur la vie politique française sont donc le plus souvent partisanes.

La toute-puissance de l’image (doc. 9 et 10) 
8. Michel Rocard reproche principalement au « système médiatique » d’appauvrir le débat politique. Selon lui, l’usage quasi-exclusif de la télévision privilégie l’instantanéité, les « petites phrases », le superficiel, l’émotion. Il prétend que les formes anciennes de débat (presse écrite) faisaient davantage appel à la réflexion. Selon lui, le débat politique a donc perdu beaucoup de sa valeur. 
9. Au dernier jour avant le 1er tour de l’élection de 2007, Nicolas Sarkozy se rend en Camargue. Il s’agit d’une « opération de communication » organisée (voir les photographes agglutinés sur une remorque derrière un tracteur). Le candidat veut donner de lui une dernière image avant le vote des électeurs. Il sait que cette image sera reprise dans toute la presse le lendemain. Mais cette opération confirme les craintes émises par Michel Rocard (doc. 9) : « Il est impossible à l’image de s’adresser au raisonnement ».

BILAN

L’activité proposée peut donner lieu à un développement organisé autour de 3 thèmes : 
1) Une médiatisation croissante : l’élection au suffrage universel depuis 1965 met les personnalités des candidats au premier plan ; la présence permanente de la télévision dans les foyers a transformé peu à peu l’élection présidentielle en « opération de charme » : il est important de donner de soi une image dont on pense qu’elle plaira au plus grand nombre.

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2) Un débat réduit au minimum : l’instantanéité des médias audiovisuels (radio, télévision, Internet) privilégie la forme, l’apparence au détriment des débats de fond. Le débat se résume le plus souvent à des slogans, des « petites phrases » reprises en boucle dans les médias, analysées par des commentateurs.

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