Est on mieux informé depuis l'apparition d'Internet ?
Dissertation : Est on mieux informé depuis l'apparition d'Internet ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar corinne16111973 • 4 Mars 2022 • Dissertation • 943 Mots (4 Pages) • 4 682 Vues
L’Internet est un lieu de liberté et d’anonymat pour beaucoup. Son arrivée a transformé nos vies et notre façon de voir le monde. Depuis sa naissance, les outils numériques se sont multipliés et se sont perfectionnés. L’information est aujourd’hui accessible sur des multiples supports : ordinateurs, tablettes, Smartphones. On est désormais connecté avec le monde entier et on peut recevoir les dernières informations à l’internationale en un éclair. Mais est-on mieux informé depuis l’apparition d’internet ?
Dans une première partie, nous aborderons que nous sommes mieux informés par Internet, puis dans une seconde partie nous verrons que cela a, malgré tout, une limite.
A l’heure du “tout numérique”, l’actualité et la connaissance ont fait leurs nids sur la toile. Désormais, tout est accessible, en toute langue à propos de tout, tout le temps. Pratiques et efficaces, les moteurs de recherche nous font accéder à l’information de manière rapide. Le travail de recherche a lui aussi été dématérialisé. Aujourd’hui la connaissance, de la plus scientifique à la plus farfelue, est développée sur le web et accessible pour tous : MOOC ou Université en ligne, biblio-numérique, articles scientifiques, etc. Grâce à notre hyper-connectivité, à chaque questionnement, de quelque ordre qu’il soit, nous allons vérifier nos connaissances sur internet. Google et Wikipédia, sont là pour apporter des réponses à nos questions.
L’Internet offre aussi aux individus la possibilité d’accéder à une grande diversité de sources d’information à travers le monde. À côté des médias traditionnels, de nouveaux médias uniquement présents sur Internet (pure-players) sont apparus. Grâce notamment aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram), les internautes ont la possibilité de diffuser eux-mêmes les informations qui leur semblent pertinentes. L’accès à l’information est plus direct et horizontal. Les gate-keepers traditionnels (journalistes, professionnels des médias) ont perdu une partie de leur pouvoir : ils n’ont plus le monopole de la sélection des informations et sont concurrencés par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux qui offrent un contenu personnalisé.
L’information est plus libre car les technologies numériques offrent de nouvelles possibilités de contourner la censure. Les internautes peuvent, par exemple, utiliser des outils comme les VPN (réseaux privés virtuels) pour accéder à des sites Internet ou à des contenus bloqués sur leur territoire. La révélation d’informations cachées par les lanceurs d’alerte est facilitée.
Mais plus facilement stockables en grande quantité sur des supports numériques simples (une simple clé USB), les données secrètes sont aussi plus vulnérables. Si un lanceur d’alerte parvient à y accéder, il lui est plus facile de les copier et de les diffuser en masse aux médias et au public.
Mais l’accès à l’information via les réseaux sociaux accentue le phénomène d’exposition sélective. Par exemple, les individus qui ont une sensibilité politique de droite lisent majoritairement des journaux politiquement orientés à droite (comme Le Figaro), ceux qui ont une sensibilité de gauche lisent des journaux politiquement orientés à gauche (comme Libération). Mais la logique propre aux réseaux sociaux renforce cette tendance. Les internautes y consultent en effet en priorité les contenus partagés par leurs amis qui ont le plus souvent des caractéristiques sociales et des préférences politiques proches.
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